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Ghost Recon Wildlands est le dernier monde ouvert d’Ubisoft et on sait que l’éditeur français est plutôt doué quand il s’agit de nous plonger dans un gigantesque univers à découvrir au travers de centaines d’heures de jeu. Cette fois, c’est la licence Ghost Recon qui s’y colle pour nous offrir un mélange entre monde ouvert scénarisé, combats tactiques et gameplay coopératif

Après plusieurs previews prometteuses, la version finale de Ghost Recon Wildlands est-elle à la hauteur de nos espoirs, voici notre test complet de Ghost Recon Wildlands…

Une chose est certaine, quand Ubisoft se lance dans le développement d’un monde ouvert pour une de ses plus célèbres licences (je rappelle qu’Ubisoft possède la marque Tom Clancy), ils ne font pas les choses à moitié. D’abord, ils nous proposent leur plus grand monde ouvert jamais réalisé et ensuite ils réussissent à vexer le gouvernement Bolivien, présenté, il faut le dire, comme à la solde des narcotrafiquants, véritables maîtres du pays.

Quand un jeu-vidéo parvient à pourrir les relations diplomatiques de la vraie vie, c’est qu’il fait peut-être un peu plus qu’être juste un divertissement et je dis : Bravo !

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Le scénario de Ghost Recon Wildlands constitue d’ailleurs (avec son monde ouvert) son gros point fort. Bon, ok, je l’avoue, j’aime bien les histoires de trafic, de cartel hyper-violent et autres petits plaisirs réservés aux barons de la drogue. Breaking Bad et Narcos sont mes séries préférées (ou presque) et j’ai pris un plaisir fou à me balader dans un univers à base de tous ces ingrédients que j’apprécie tant.

Plus que le scénario, c’est l’ambiance de Ghost Recon Wildlands qui met dans le mille. A peine avons-nous débarqué de notre hélicoptère qu’on se sent véritablement plongé au coeur de la Bolivie, coincé entre ses pauvres fermiers, cultivateurs de coca, et ses grands barons de la drogue qui les exploitent. Les petits films présentant les différents bosses locaux valent le coup d’oeil et placent immédiatement le contexte du jeu : drogue, violence et contenu adulte.

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A la tête de notre petit groupe d’intervention de 4 soldats d’élite Ghost, on a pour mission de déstabiliser le cartel Santa Blanca, véritable gouvernement dans le gouvernement qui tient toute la Bolivie sous sa coupe. A force de mettre le boxon dans les 21 gigantesques régions du pays, on force les bosses à réagir, nous offrant l’occasion de les liquider un par un avant de s’attaquer au boss des bosses : El Sueno.

Ce système de progression pourra paraître un peu lent ou un peu répétitif au plus pressé des joueurs mais pour moi qui aime tout faire et tout réaliser dans un jeu, c’est un système de progression quasiment parfait. Le joueur a les clés en main pour réaliser les missions dans l’ordre qu’il le souhaite et à son rythme.

On peut simplement se balader librement à la découverte de ce gigantesque monde ou réaliser uniquement des missions annexes ou encore se reconvertir en pilote en herbe se faufilant entre les montagnes boliviennes. Et puis, bon, on peut quand même aussi remplir les missions principales, histoire de faire progresser le jeu dans son ensemble. C’est le joueur qui décide quoi faire et comment le faire ! Ubisoft nous a donné les clés de son jeu, à nous d’en faire l’expérience d’une vie.

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Ghost Recon Wildlands s’apparente donc à un gigantesque bac à sable pour amateurs de combats tactiques où tout est possible et où personne ne nous prend par la main.

Mais bien évidemment, une telle liberté a aussi ses inconvénients. Ainsi, on sent beaucoup l’influence de Far Cry ou de The Division dans ce jeu. Parfois un peu trop d’inspiration provient des autres jeux Ubisoft pour arriver à donner à Wildlands son style propre. Et autant j’apprécie ces titres, autant leurs structures imposent un gameplay parfois très éloigné de ce que la licence Ghost Recon avait l’habitude de nous offrir.

En jouant en solo, il faut reconnaître que les ordres que l’on peut donner à nos 3 camarades de guerre s’avèrent très basiques, bien loin de ce que l’on attend d’un jeu de combat tactique. Heureusement, Ubisoft sauve l’essentiel puisque la tactique du bourrin s’avérera souvent suicidaire et on en revient rapidement à une approche furtive en utilisant nos camarades comme soutien de nos actions.

Dommage que cela crée des situations parfois un peu illogique. Par exemple, pour éviter de nous pénaliser parce qu’une des IA alliées a foncé dans un ennemi par accident, ceux-ci sont quasiment invisibles aux ennemis. On peut donc parfois observer un ennemi avancer sur une route à 10 mètres d’un de nos alliés clairement visible de tous mais bizarrement jamais découvert.

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La coop ou rien.

Ubisoft justifie ces quelques errements d’IA par une solution peut-être un peu facile : Ghost Recon Wildlands est d’abord un jeu coopératif. On peut jouer l’ensemble du jeu à 4 joueurs via un système de matchmaking efficace. Mais un peu comme dans The Division, je conseille fortement de vous trouver quelques camarades de jeu réguliers sur lesquels vous pouvez compter. C’est très difficile, en effet, de laisser le « hasard » vous trouver des compagnons de jeu qui joueront de la même manière que vous.

Moi, par exemple, j’aime prendre mon temps. Découvrir les zones de manière progressive et minutieuse sans sauter de « fast travel » en « fast travel ». J’aime planifier une opération en séparant les rôles dans mon unité, en réalisant une reconnaissance détaillée et en travaillant main dans la main avec mes camarades pour éviter toute attaque un peu téméraire ou toute utilisation inutile d’explosifs ou de gros affrontements à l’arme automatique. Mais, cette manière de jouer n’est certainement pas du goût de 95% des joueurs en ligne qui préfèrent des affrontements rapides et intenses.

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Ubisoft a réussi avec Wildlands à ouvrir la licence à un public plus large en offrant de nombreuses approches possibles (un peu comme dans Far Cry) mais, au passage, la réputation de Ghost Recon, celle d’un jeu de combat tactique exigeant prend un bon coup dans l’aile. On a beau mourir assez vite si on prend une rafale dans le ventre, le côté tactique a quand même été un peu sacrifié pour le côté Action.

Ceci dit, avec quelques joueurs qui ont la même approche que vous, découvrir la Bolivie est un véritable plaisir que bien peu de jeux coopératifs peuvent se targuer de m’avoir procuré.

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Technique maîtrisée et direction artistique de haut vol

Visuellement parlant, la Bolivie vous réserve de bien belles surprises. Proposant des environnements très variés (jungle, désert, petites cités, etc), les artistes d’Ubisoft ont mis le paquet sur le travail sur la lumière. Que ce soit le cycle jour-nuit ou les  tempêtes de pluie qui s’abattent sur nous, l’éclairage n’est pas qu’esthétique et jouera également sur notre capacité à passer inaperçu.

Parcourir un trajet en hélicoptère sous une pluie battante avec la foudre qui frappe autour de nous est une véritable expérience visuelle et des passages de ce genre, Ghost Recon Wildlands en déborde littéralement.

Bien évidemment, un monde de cette taille ne peut pas être parfait et on croisera de temps à autres des PNJ un peu trop ressemblants ou des pans de montagne moins inspirés mais ce monde ouvert a une grand force : celle de réussir à nous faire croire à l’exploration d’un pays entier par son gigantisme et sa variété.

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Conclusion

Ghost Recon Wildlands est une pleine réussite à condition que l’on accepte de mettre de côté l’aspect tactique exigeant qui a fait la réputation de la série. L’action, la coopération et la découverte prennent ici le pas sur l’aspect purement tactique.

Fortement inspiré par les derniers succès d’Ubisoft (Far Cry, The Division), le gameplay met le paquet sur l’exploration et la découverte d’un gigantesque monde ouvert à l’ambiance « Narcos » très réussie qui saura combler les amateurs de monde ouvert tout comme les amateurs des barons de la drogue.

Parfois un peu inconsistant dans son mode solo, Ghost Recon Wildlands se dévoile véritablement en mode coopératif si vous avez sous la main quelques amis en mesure de découvrir cet univers passionnant à vos côtés.

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Ma Note : 8,5/10

Ghost Recon Wildlands est disponible sur PS4, Xbox One et PC.

    

2 commentaires sur “[Test] Ghost Recon Wildlands, le monde ouvert coopératif avant tout

  1. Salut,
    J’ai adoré tester ce jeu. C’est l’une de mes plus belles découvertes vidéoludiques jusqu’à présent. Personnellement, j’y ai joué sur PC et je trouve le gameplay très immersif. Je rejoins ton avis en ce qui concerne le côté artistique de cette distraction, le décor est magnifique.

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