La première journée de cette GamesCom 2013 a bien été à la hauteur de la réputation du salon, autrement dit : épuisante mais intense en émotion ludique.
Bon, par contre, il est vrai que cette première journée, traditionnellement réservée à la « presse » et aux invités des éditeurs s’est montrée particulièrement bien fréquentée puisque les organisateurs ont ouvert partiellement le salon au public. Ceci dit, si cela permet de désengorger un peu les autres jours, cela fera du bien même si on s’éloigne de plus en plus de l’esprit d’une première journée plus calme.
Cela ne nous a pas empêché de tester PS4 et autres Xbox One même si notre présence à l’E3 nous avait déjà permis de vous faire un topo très complet sur ces deux consoles. Je vous invite d’ailleurs à relire mon avis sur la PS4 ainsi que sur la Xbox One (un peu dépassé depuis le retournement de veste soudain de Microsoft mais l’essentiel reste d’actualité).
On s’attardera donc surtout sur ce que l’on a pu tester de nouveau par rapport à notre reportage E3 de Juin dernier.
Ainsi, Aelya s’est montrée très enthousiaste par rapport à Witcher 3 (malgré les nombreux plantages) certainement autant que Quantic dans sa preview récente. Autre jeu marquant de la journée : TitanFall qui propose une petite révolution dans le monde du FPS avec de superbes idées très bien exploitées mais on y reviendra plus en détail dans quelques jours.
Du côté de Quantic, Assassin’s Creed 4 et Watchdogs tous deux sur PS4 conservent toujours ses faveurs. Voilà deux hits en puissance pour Ubisoft en fin d’année.
Petit coup de coeur également pour le surprenant War Thunder qui, en se positionnant comme concurrent direct de World of tanks et World of Warplanes du géant Wargaming, avait toutes les chances d’aller dans le mur. War Thunder s’en sort plutôt bien en proposant un gameplay sensiblement plus arcade mais par moment presque plus fun que les jeux références de Wargaming. Avec la sortie du titre sur PS4, War Thunder a de beaux jours devant lui.
J’ai également assisté à deux présentations privées de Sony consacrées à Infamous Second Son qui m’a plutôt enthousiasmé ainsi que sur Tearaway, le nouveau jeu de Media Molecule (les créateurs de Little Big Planet) sur PS Vita mais j’y reviendrai lors de previews plus complètes. Et ce jeudi, bien d’autres rendez-vous nous attendent pour vous ramener le plus d’infos possibles.
L’Oculus Rift
Mais la vraie surprise de ce salon pour nous ne vient pas vraiment de la PS4 ou de la Xbox One qu’on avait déjà intensivement testée à l’E3 mais de l’incroyable casque de réalité virtuelle : l’Oculus Rift. Nous avons pu le tester une dizaine de minutes et l’impression est indescriptible mais c’est un pur bonheur.
Le casque peut paraitre impressionnant à première vue mais on le sent à peine sur sa tête une fois installé et les porteurs de lunettes peuvent être rassurés, cela marche très bien. Visuellement, on est complètement plongé dans le monde qui est projeté sur les deux écrans du casque. Et la latence lors des changements d’orientation est complètement inexistante, c’est vraiment bluffant.
Avec un jeu (Hawken, le jeu de Méchas dans le cas présent), c’est encore plus impressionnant car même si l’on ne voit pas le pad et qu’il faut se limiter à des jeux assez simples à manipuler, le fait de contrôler un personnage, de se déplacer, de sauter, de voler tout en changeant son point de vue directement est une expérience sans comparaisons possibles même si cela peut s’avérer un peu déroutant et même donner un peu la nausée au tout début (mais bon les saucisses allemandes y étaient sans doute pour beaucoup).
La résolution n’est pas encore optimale et il est clair qu’avec une telle impression d’immersion, les petits défauts techniques sautent directement aux yeux mais l’Oculus Rift est encore loin d’être finalisé. De plus, si son minuscule prix de 300 dollars est confirmé, on pourra lui pardonner quelques défauts.
Voilà, en tout cas, un périphérique de rêve pour les FPS et tous les simulateurs (voitures, avions, …). Cela faisait 20 ans qu’on attendait le premier casque de réalité virtuelle grand public mais je pense que cette fois, l’attente va bientôt prendre fin. On comprend directement pourquoi John Carmack, le papa légendaire de Doom et de Quake a quitté Id Software pour rejoindre l’équipe de l’Oculus.
Les Babes
Et pour terminer, rayon Babes, la GamesCom reste une valeur sûre dans le calendrier du gamer avec des demoiselles plus charmantes les unes que les autres. On vous prépare un petit dossier spécial comme chaque année mais pour patienter, voici déjà une petite mise en bouche…
ho la la la la
le casque de réalité virtuelle fait drôlement envie