Les développeurs de From Software nous avaient prévenus : Dark Souls, suite spirituel du déjà très dur Demon Souls, allait être difficile. On allait mourir en boucle, c’est même le slogan du jeu : Prepare to die. Et bien, après ce test, je peux vous le confirmer : on ne nous a pas menti…

L’aventure commence pourtant doucement.

On crée son personnage en choississant parmi une dizaine de classes différentes et en personnalisant son apparence. D’ailleurs, la personnalisation permet de tripoter pas mal de traits du visage mais ne donne pas grand chose au final. Il faut dire que les graphismes sont dans l’ensemble sympas mais pas révolutionnaires.

Notre héroine (ou héros) est en fait un mort-vivant et ceux-ci sont tous enfermés en un même lieu. Il s’agira donc dans un premier temps de sortir de cette prison pour espérer regagner son humanité, ou en tous cas ne pas finir par perdre le peu d’âme qui nous reste.

On commence donc sereinement dans cette partie qui sert de tutorial : des messages sont gravés par terre pour expliquer les commandes ou donner des conseils. On affronte ses premiers ennemis. Tout semble bien se passer.

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Mais il s’agissait du calme avant la tempête : on se trouvait en fait dans l’oeil du cyclone !

On arrive ainsi dans une salle. Il y a plein de vases et on se demande s’ils ne recellent pas des trésors. On commence donc à les casser gentiment. Soudain, un bruit assourdissant : la porte vole en éclats et un démon gigantesque s’empresse de se jeter sur nous. En quelques coups, on est mort tandis que lui n’a quasi pas perdu de vie…

On repop au feu de camp : on retourne affronter le démon. Là, on remarque une inscription par terre : « Fuyez ». Le temps de la lire et de voir par où fuir, on est mort.

Repop, retour au combat, on se précipite vers ce qui nous semble être la sortie. Ouf sauvé ! Pour l’instant… En effet, un peu plus loin, on se fait attaquer par un mob, un squelette bien plus vif que les précédents et paf, on est mort, tué en deux coups… C’est reparti pour un tour, sourtout qu’il faudra bien tuer ce démon avant de pouvoir quitter cette prison^^

Dark souls suit ce rythme pendant toute l’expérience du jeu : on arrive, on meurt, on recommence, on remeurt jusqu’à trouver LA méthode pour arriver à passer/tuer le mob au travers de notre chemin.

On doit apprendre de ses erreurs et foncer dans le tas est suicidaire.

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Ainsi, jouer à Dark Souls peut être vu de deux façons : soit comme extrêmement frustrant et donnant envie de balancer son pad dans la TV, soit comme extrêmement gratifiant. En effet, à chaque fois que l’on parvient à tuer ce #%*$! mob, on ressent une vrai jouissance, proche du dépassement de soi. Cependant, ce sentiment peut vite disparaitre lorsque deux mètres plus loin on meurt à nouveau et que l’on doit tout recommencer au dernier Feu de Camp.

Ces derniers servent en effet de check points dans l’aventure, ainsi qu’à regagner de la vie, upper ou recouvrer apparence humaine pour une vie (donc parfois très peu de temps ;-)) grâce à de l’humanité durement gagnée.

Mais chaque utilisation est à double tranchant : cela fait repop tous les monstres… Oui, tous ces monstres si difficilement abattus qui eux ne se sont pas génés pour nous tuer une dizaine de fois, et encore si on a eu de la chance !

Même s’il faut reconnaître que la chance ne joue pas tant que ça. Il est nécessaire de connaitre la bonne méthode pour passer une séquence mais il faut également maîtriser la technique de combat de son personnage. Celui-ci peut attaquer, parer, esquiver, contre-attaquer, jeter des sorts…

A nous de savoir utiliser tout cela à bon escient et surtout au bon moment, chaque mouvement devant répondre à un certain timing : attaquer trop tôt ouvrira une brèche dans votre défense dans laquelle votre adversaire se fera un plaisir de s’engouffrer !

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De plus, il faudra faire attention à la façon dont on fera progresser son personnage. En effet, on choisit une classe pour commencer mais ici on est libre de répartir les points disponibles selon la façon dont on le désire. Donc si on veut faire un guerrier, attention à ne pas gaspiller des points dans des caractéristiques utiles à un magicien.

D’autant plus que les points accumulés (et non dépensés) sont perdus à chaque mort. On peut aller les récuperer où se trouve notre dépouille mais si on meurt entre temps, ils sont définitivement perdus…

Il est possible de se faire aider via le mode multi-joueurs en invoquant deux joueurs pour nous épauler, cependant, on ne choisit pas qui on invoque, ce serait trop facile^^ De plus, si on peut invoquer des alliés, on peut aussi être envahi par des ennemis dont le seul but sera de nous tuer, histoire de rajouter une couche à la difficulté du jeu 😉

Le mode multi est donc à double tranchant ! Et cela se voit aussi dans une autre de ses fonctionalités : on peut laisser des messages à l’attention des autres joueurs. Mais libre à nous de les conseiller judicieusement (ne saute pas là, tu vas mourir) ou de jouer les sadiques et de les mener à leur perte (vas-y saute, il y a un super trésor au fond ! (Nyark Nyark Nyark)).

Conclusion

Dark Souls est un vrai jeu Hardcore. Tellement dur qu’il pourra vous donner une crise de nerfs et l’envie de réduire en bouillie votre manette.

Cependant, pour les Hardcore gamers et les joueurs patients, il offrira une aventure excellente et vous récompensera par cette impression de dépassement de soi qui survient lorsqu’on tue ce satané Boss après une vingtaine d’essais infructueux.

Dark souls est l’un de ces rares jeux vraiment durs sur le marché actuellement. Sa difficulté rappelle les jeux d’antans où le « Continue » n’existait pas et qui offraient un vrai challenge.

Note : 9/10 (pour les hardcore gamers)

          7/10 (pour le joueur Lambda)

4 commentaires sur “[Test] Dark Souls, jeu hardcore cherche crise de nerfs

  1. Ce jeu est une perle 🙂
    Un point noir au tableau lorsque l’on arrive à un certains passage de l’histoire « Le hameau du crépuscule » il y à une baisse tout bonnement hallucinante du frame rate et ça devient quasiment injouable, c’est saccadé à mort, et pour rajouter à la difficulté ce passage est labyrinthique et certains enemis sont hyper dangereux (avec leurs sarbacanes).
    Je le conseille à tout ceux qui se sentent près à relever un challenge 😉

  2. Je sais que j’aimerais ce genre de jeu mais j’ai pas vraiment le temps de m’y mettre et en plus des platines impossible à ce point ne m’intéresse pas, c’est bien le genre de jeu auquel j’ai quelques %

  3. A en lire toutes les critiques, Dark Souls semble un jeu infiniment profond, mais définitivement impossible à jouer de façon occasionnelle. Ca m’apparait bien trop frustrant ! 🙂

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