WRC 8 est, comme son nom l’indique, le huitième jeu auréolé de la licence WRC officielle. Il s’agit également du quatrième opus du développeur français Kylotonn dont les productions s’améliorent chaque année. La série des WRC en est un excellent exemple puisque chaque année depuis la reprise de la licence par Kylotonn, notre note finale a gagné ½ point.

WRC 8 se pose carrément comme un vrai concurrent face à la référence du moment : Dirt Rally de Codemasters.

Voici notre test de WRC 8…

WRC 8 - Test

Après un intermède V-Rally l’année dernière plutôt décevant, la série WRC revient aux affaires cette année forte de ses deux années de développement. Et le travail accompli se sent dès la première spéciale. Sans être une référence de beauté visuelle, il y a un vrai fossé qualitatif entre WRC 7  et WRC 8. Que l’on pilote au milieu de la nuit à la lumière des projecteurs, au crépuscule avec son soleil rasant ou en pleine journée, les environnements que l’on traverse sont plutôt jolis et les effets de lumière réussissent même à conférer à l’ensemble une certaine atmosphère.

Pourtant, nous n’aurons pas beaucoup le temps d’admirer le paysage car du côté du pilotage aussi, on peut observer un net progrès. WRC 8 oriente définitivement la série vers la simulation et même si celle-ci n’atteint pas encore la finesse d’un Dirt Rally, il s’agit, à mes yeux, d’un excellent équilibre. En retirant toutes les aides, le pilote en herbe sera confronté à un vrai challenge mais ne se sentira jamais dépassé par la tâche à accomplir. Avec les aides activées, le pilotage se simplifie un peu mais reste clairement orienté simulation. Si la série a pu attirer les fans d’arcade à une époque, ce n’est clairement plus le cas.

WRC 8 - Test

Une autre véritable révolution pour la série est son mode carrière totalement revisité. Et cela commence par la disparition des menus à répétition au bénéfice d’une vue plongeante sur les locaux de notre équipe. A nous de gérer le développement de la voiture, les réparations mais aussi le moral de nos collaborateurs ou les relations avec les constructeurs. Les rallyes s’enchaînent suivant le calendrier officiel mais entre deux épreuves, on a la possibilité de choisir les événements auxquels on veut participer, sachant qu’ils permettront de soigner nos finances, de reposer notre équipe ou de développer la voiture.

Ce mode Carrière s’éloigne bien entendu assez fort d’une vraie simulation du championnat du monde même si celle-ci est toujours bien présente. Mais ce mode offre une variété assez surprenante pour le genre et si on ne passera sans doute pas des centaines d’heures dessus, c’est un mode beaucoup plus réussi que ce que les anciens WRC proposaient.

Pour le reste, tout ce que l’on appréciait déjà dans les anciens épisodes de WRC est toujours présent : licence WRC complète avec tous les pilotes et toutes les voitures, simulation précise de chaque épreuve du championnat du monde avec des morceaux de vraies spéciales dedans, multijoueur à la fois social (avec le trop rare split screen) et compétitif. L’e-sport est d’ailleurs au cœur de la stratégie de cette édition de WRC avec un véritable championnat qui permettra de couronner le meilleur pilote. Avec le nombre d’essai limité de ce mode, on peut vraiment retrouver l’esprit du rallye.

WRC 8 - Test

Conclusion

WRC 8 est une vraie réussite. Auparavant, cette série se reposait avant tout sur sa licence officielle pour attirer les fans de la discipline mais d’année en année, la série a gagné en puissance et ce huitième opus est un véritable aboutissement. En plus d’être plutôt joli et de proposer un pilotage très orienté simulation, WRC 8 offre un mode carrière repensé et définitivement efficace tout en exploitant avec brio sa licence officielle. Un excellent jeu qui se pose comme un concurrent très sérieux à Dirt Rally. Si vous êtes fans, vous pouvez foncer !

Ma Note : 8,5/10

WRC 8 est disponible sur PS4, Xbox One et PC.

2 commentaires sur “[Test] WRC 8, un aboutissement pour la série officielle

  1. Bonjour, j’adore les jeux de course comme WRC 8. En fait, j’ai acquis cet opus la semaine dernière et depuis, je passe pratiquement tout mon temps libre à y jouer.

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