Dans le premier jeu de la licence The Division, la variole faisait un retour en force. Quasiment éradiquée, l’humanité n’a plus que très peu de moyens de lutter contre une telle pandémie et très rapidement nos sociétés bien organisées se sont écroulées. On se retrouvait, en tant que membre de l’unité d’élite The Division, catapulté dans un New York en pleine crise.

Dans The Division 2, beaucoup de choses ont changé. D’abord, on change de ville puisque c’est maintenant à Washington que nous lutterons. On change également de climat puisque, c’est l’été dans la capitale américaine. Enfin, on ne se bat plus juste après le déclenchement de la pandémie mais 7 mois plus tard. Ce changement est important car il modifie en profondeur le récit.

J’ai pu jouer quelques heures à The Division 2 et voici mes premières impressions…

J’ai ainsi pu découvrir le début du jeu : notre arrivée à Washington, la découverte d’une maison Blanche en état de siège et à moitié détruite et enfin les premières missions où l’on tente de renforcer la situation désespérée des survivants. Comme je le disais plus haut, l’action se déroule 7 mois après la pandémie et les survivants ont appris à vivre leur nouvelle vie. Les hubs principaux ne ressemblent donc plus aux zones militaires du premier jeu mais sont en grande partie réaménagés pour que les civils y trouvent une vie décente.

Notre objectif dans The Division 2 sera d’ailleurs de sécuriser la ville face à 3 organisations « rebelles » qui, malgré leurs différences, ne connaissent qu’une seule devise : « la violence nous aidera à vaincre ». Notre rôle en début de jeu est donc surtout d’aider les derniers représentants de l’autorité locale à se renforcer et à reprendre à terme le contrôle de la ville.

Quartier après quartier, on enchaînera donc les missions principales tandis que des événements aléatoires se déclencheront dans le monde ouvert et que de nombreuses missions secondaires nous permettront de monter en niveau et de mieux comprendre ce qui s’est passé dans la ville. Une structure de progression assez classique mais qui m’est apparue nettement plus « libre » que dans le premier jeu. On se sent moins forcé à exécuter les missions les unes derrière les autres, ce qui permet d’admirer le magnifique monde ouvert créé pour cette suite.

C’est d’ailleurs un des éléments les plus frappants dans The Division 2 : la ville de Washington est absolument grandiose. Non seulement, le jeu en lui-même est très beau avec des décors variés mais surtout notre terrain de jeu s’avère beaucoup plus intéressant. La ville de Washington a été modélisée à l’échelle 1:1, ce qui apparaît comme un véritable exploit mais donne surtout une idée de la densité de bâtiments historiques présents dans la capitale américaine. Cette ville, moins verticale que New York, donne aussi l’occasion de varier le gameplay. Le monde ouvert mélange rues étroites, grandes avenues, parcs verdoyants mais offre aussi une lecture intéressante sur ce qui arrive à une ville quand elle s’écroule. Ainsi, bien des animaux sauvages croisent notre route tandis que la végétation a souvent repris ses droits.

En mission, on explorera nombre de bâtiments officiels mais aussi des endroits plus exotiques comme les anciens bunkers nucléaires ou le musée de l’air et de l’espace. Les environnements dans lequel les combats se dérouleront sont donc de toute beauté et constitue un véritable hommage à Washington. Par contre, les missions que j’ai pu tester se limitent, un peu comme dans le premier jeu, à une succession de pièces où il va falloir liquider les vagues successives d’ennemis. Si certaines zones se montrent assez créatives en matière de level design, d’autres s’avèrent beaucoup plus classiques.

Même constatation pour le gameplay, The Division 2 reste un shooter à la troisième personne assez classique dans son approche puisque l’on peut avancer de couverture en couverture en sortant la tête pour shooter l’ennemi. Rien de bien transfigurant même si l’IA des ennemis a réussi à me surprendre. En effet, il vaut mieux progresser doucement et en équipe si on ne veut pas se retrouver isolé sous le feu de l’ennemi. Et même en étant prudent, il nous est arrivé plusieurs fois de nous faire déborder par des ennemis qui nous ont tout simplement pris à revers. Dans une preview de ce type, voir un groupe de quatre joueurs (assez expérimentés quand même) se faire wiper par l’IA, c’est assez rassurant sur le niveau de challenge que l’on peut attendre.

Quatre joueurs car bien entendu, comme dans le premier jeu, l’ensemble des activités de The Division 2 est accessible à un groupe de quatre joueurs et clairement le jeu est pensé à cette fin. On peut y jouer en solo mais le plaisir de jeu est bien plus intense si on le partage avec un groupe d’amis.

Enfin, Ubisoft nous a donné un petit aperçu de ce que l’on était en droit d’attendre du « End Game », cette phase critique pour tout jeu où le scénario se termine et où il faut essayer de garder les joueurs actifs. Le premier The Division avait été assez critiqué pour son manque de challenge et de variété une fois le scénario terminé mais cette fois, la leçon a bien été apprise et on ne devrait pas s’ennuyer en fin de jeu.

Ainsi, pour The Division 2, aucun DLC payants à l’horizon puisque l’ensemble du contenu « post lancement » sera accessible à tous les joueurs, ce qui inclut les raids mais aussi les 3 épisodes annoncés (une sorte de gros update débordant de contenu). Autre nouveauté, la possibilité de spécialiser son personnage avec 3 classes de fin de jeu. Selon notre choix, on pourra ainsi devenir un démolisseur, un sniper ou un survivaliste. Ce choix apportant une arme spéciale en plus de nos pétoires habituelles. Enfin, Ubisoft en a aussi profité pour nous faire jouer à leur nouveau mode ultime : les missions envahies. Dans ce mode, on pourra rejouer toutes les missions du scénario avec une difficulté supérieure et gagner ainsi du loot exceptionnel.

J’ai pu essayer avec mes camardes d’un jour ces fameuses missions destinées aux tout meilleurs et il ‘agit clairement d’une bonne idée pour prolonger l’intérêt des joueurs les plus hardcore. A voir quand même le niveau de difficulté qui sera accessible car ces missions me sont apparues relativement faciles. Il faut dire qu’elles sont encore sûrement en plein équilibrage et surtout les personnages que nous contrôlions étaient totalement suréquipés.

Pour conclure ces premières impressions sur The Division 2, j’ai été très agréablement surpris par les quelques missions que j’ai pu explorer. Visuellement, le jeu est très beau avec des textures beaucoup plus soignées, des personnages mieux animés et aux mouvements bien plus réalistes que dans le premier jeu. La ville de Washington est magnifiquement modélisée (je vous invite d’ailleurs à lire la preview d’Aelya consacrée à ce sujet) et s’avère bien plus intéressante à découvrir que la trop répétitive New York du premier jeu. Le gameplay reste celui d’un shooter à la troisième personne assez classique mais son efficacité est certaine, encore plus si vous avez l’occasion de le découvrir avec un ou plusieurs amis.

Et si vous vous posez encore des questions, vous pourrez bientôt vous faire votre propre idée puisque The Division 2 sera en bêta privée du 7 au 10 février avant une probable beta ouverte dont les dates sont encore à déterminer.

The Division 2 sera disponible sur PS4, Xbox One et PC le 15 Mars 2019.

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