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La série Resident Evil reste une des séries les plus connues du jeu-vidéo et même si elle a produit des épisodes en demi-teintes, elle a aussi plusieurs fois réussi à se remettre en question pour mieux renaître.

Après un sixième épisode plus proche du shooter que du survival horror, Capcom nous invite avec Resident Evil 7 à faire connaissance avec la peur primale, celle qui vous attrape par les tripes et vous secoue tel un prunier.

Vous sentez-vous prêt à affronter Resident Evil 7 ? Vous avez un certificat de votre cardiologue, c’est bon ? C’est parti pour notre test…

Qu’elle est loin l’époque du premier Resident Evil ! J’étais jeune, j’étais beau, j’étais amoureux de Jill Valentine. D’ailleurs je ne vous ai pas encore raconté… euh, non, je m’égare. Recommençons… Qu’elle est loin l’époque du premier Resident Evil ! Ses plans fixes, ses munitions rarissimes, ses monstres qui n’abandonnent jamais la poursuite…

A l’époque Capcom était le maître du survival horrror. Aujourd’hui, il entend bien le redevenir avec un Resident Evil 7 qui renoue avec ses origines tout en lui apportant ce qu’il lui faut de nouveautés pour nous faire frémir dans le canapé.

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Et ça commence par le lieu de nos aventures : une maison en ruine en plein bayou de la Louisiane. Brrrrr !

Mia est éperdument amoureuse de son mari Ethan (nous) et est impatiente que son job dans la ville de Dulvey se termine pour le retrouver… sauf qu’elle ne reviendra jamais et disparaîtra sans laisser de traces. Trois ans plus tard, elle refait surface, forçant Ethan à tenter de comprendre ce qui est arrivé à sa femme. On le retrouve donc descendant de sa voiture à l’entrée de la maison en ruines des Baker, lieu de travail de son épouse. La peur peut commencer.

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Dès l’introduction, l’ambiance de Resident Evil 7 s’impose.

Une ambiance lourde, pesante, presque malsaine. On progresse dans la maison abandonnée à la lueur de notre torche tandis que substances douteuses, animaux morts et autres joyeusetés font monter la tension. La grande réussite de Resident Evil 7 est de nous terrifier non seulement visuellement (obscurité, ombres trompeuses, …) mais aussi par des bruitages (cris, grincements, oiseaux, …) qui vont inévitablement finir par nous exploser à la figure avec un jump scare soigneusement préparé.

Le passage à la vue subjective contribue également à entretenir notre panique naissante car impossible de savoir ce qui se cache en dehors de notre champ de vision.

Mais la peur distillée par Resident Evil 7 n’est pas basée que sur le concept du jump scare (même si avec moi, ça fonctionne très bien), elle est aussi alimentée par la culture populaire du cinéma d’horreur. Les références au genre sont nombreuses et on prendra tantôt du plaisir à les repérer, tantôt on sera terrifié par ce qu’elles réussissent à nous insinuer comme peur.

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La structure de Resident Evil 7 est finalement assez classique si l’on a connu les premiers jeux. On progresse dans une maison labyrinthique à souhait (conscient que l’on est à la merci d’un jump scare à chaque instant) tandis que l’on essaie de rassembler quelques indices pour résoudre les nombreuses énigmes qui nous empêchent de progresser.

Au milieu de tout cela, quelques ennemis débarquent pour nous forcer à utiliser notre équipement, histoire d’être à poil pour le boss qui arrive un peu plus loin. Et si ce schéma se montre très linéaire, le level design est pourtant assez intelligent que pour nous faire découvrir des recoins cachés ou de nouvelles pièces que l’on n’imaginait pas.

A côté de l’aspect purement progression/énigmes/grosse frayeurs, les combats constituent aussi un pan important du gameplay de ce Resident Evil 7 et ce n’est sans doute pas le point le plus réussi.

Les armes se montrent finalement assez nombreuses et il arrive même que l’on se sente parfois un peu trop puissant. Avec tout l’arsenal que l’on transporte, il faudra plus qu’un pauvre zombie pour nous faire peur. Les premiers affrontements restent quand même très réussis car dans la panique du moment, on a vite fait de tirer à côté et de se retrouver sans rien face à un être surnaturel un peu intimidant.

Le premier combat du jeu est, à ce titre, une réussite évidente. Par la suite, une fois que l’on a mieux compris les mécaniques du jeu et que l’on panique un peu moins, on se rend compte que le système de combat reste un peu bancal et sans doute un peu trop facile pour le genre.

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La réalité virtuelle, cette invention du diable.

Si Resident Evil 7 peut vite se montrer intimidant en mode normal, il s’avère être carrément flippant en mode réalité virtuelle. Chaque élément du jeu est transfiguré avec le Playstation VR et transforme le moindre jump scare en expérience traumatisante.

Je ne suis pas là pour vous décourager de vous y essayer mais passez quand même rendre visite à votre cardiologue avant de vous lancer dans l’aventure, ce serait dommage d’y rester.

Plus sérieusement, Resident Evil 7 a été pour moi une véritable expérience de vie. En mode normal, on peut toujours quitter l’écran des yeux et se rattacher aux objets de notre quotidien, une sorte de check de notre réalité. En VR, où que vous regardiez, c’est la maison des Baker qui vous entoure, impossible de lui échapper et j’ai véritablement ressenti un sentiment de claustrophobie pendant certaines phases du jeu.

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Techniquement, l’immersion au moyen du Playstation VR (testé sur PS4 Pro) fonctionne impeccablement. Le jeu est un peu moins beau, les textures plus grossières mais le gain en immersion compense largement la perte de qualité visuelle.

Attention quand même au côté vomitif avancé de ce titre. Avec le stick gauche, on se déplace comme dans un FPS, tandis que le stick droit nous permet de tourner notre champ de vision. C’est cette deuxième option qui peut faire perdre les pédales à votre cerveau (comment, comment, je tourne mais ma tête reste fixe…) et commander à votre estomac de faire un petit check de réalité avec un sac à vomi. Moi qui ne suis jamais malade avec la réalité virtuelle, je n’y ai pas échappé. Méfiance, donc !

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Conclusion

Resident Evil 7 Biohazard est un retour aux sources de l’horreur et la peur primale pour la série Resident Evil et c’est une franche réussite. Si vous appréciez les films d’horreur de série B ou tout simplement les jeux d’exploration/enquête, c’est un jeu qui vous interpellera immédiatement.

Mais, il faut avoir le cœur bien accroché pour survivre à certains passages franchement horrifiques (et je ne parle pas que des jump scares) surtout si vous choisissez d’affronter la famille Baker en réalité virtuelle. Dommage enfin que les combats ne profitent pas d’un peu plus de pêche et semblent surtout présent pour donner au joueur sa dose d’action réglementaire.

Ma Note : 8/10

Resident Evil 7 Biohazard est disponible sur PS4 (et compatible Playstation VR) et sur Xbox One.

    

3 commentaires sur “[Test] Resident Evil 7 Biohazard, vous ne regarderez plus la peur de la même façon

  1. Ce jeu donne vraiment la chair de poule. Tout y est pour qu’on s’y croie vraiment : l’atmosphère, le décor, les effets sonores, entre autres. Et, je dois admettre que je ne me suis pas ennuyé une seule seconde en le testant.

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