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Master of Orion ne dira pas grand-chose aux plus jeunes et pour cause, en 1993, ce jeu constituait la seule alternative viable à Civilization dans le genre 4X au tour par tour que le même Civilization domine aujourd’hui quasi exclusivement.

Et c’est Wargaming.net, le studio derrière les incroyables succès que sont World of Tanks ou plus récemment World of Warships qui se cache derrière cette renaissance. De quoi attirer notre attention…

Wargaming.net, on les connait plutôt pour leurs jeux « free to play » remplit d’aciers, de sueurs et d’explosions. A tel point qu’on les imagine plutôt travailler dans un entrepôt les mains crasseuses en train de polir des obus.

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Il faut dire que World of Tanks (et dans une moindre mesure World of Warplanes et World of Warships) a bien rempli les caisses du développeur biélorusse à une époque où personne n’aurait misé sur un jeu de ce type, gratuit de surcroit.

Tellement bien rempli que leur CEO, Victor Kislyi, fan convaincu de la licence Master of Orion, n’a pas hésité longtemps à la racheter au cadavre fumant d’Atari en 2013. A l’époque, il s’agissait vraiment d’un achat « coup de coeur » puisqu’aucune renaissance de la licence n’était au programme. Victor Kislyi tenait surtout à sauver la licence d’un destin funeste et à rendre hommage à un jeu qui l’avait convaincu de s’intéresser au game design. Il faut dire que si Wargaming.net n’est sorti de l’ombre qu’il y a seulement quelques années, la société a fêté son 17ème anniversaire il y a quelques semaines.

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Et puis, petit à petit, l’idée d’un reboot a germé et fait son chemin : pourquoi ne pas refaire le jeu à l’identique de ce qu’il proposait dans les années 1990 mais avec toute la puissance proposée par les machines actuelles. Voir Wargaming.net se lancer dans cette aventure pourrait paraître surprenant mais ce serait oublier l’historique de la société qui, avant l’époque glorieuse des « World of », était plutôt spécialisée en jeux de stratégie. Une sorte de retour aux sources donc.

Dans la pratique, le projet a été confié à un développeur argentin : NGD Studios sous la supervision de Wargaming.net et des développeurs du jeu original, spécialement débauchés pour garantir le respect de l’oeuvre. Un studio assez peu connu dans nos contrées mais bien décidé à ramener la licence sur le premier plan des 4X au tour par tour modernes.

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Du jeu en lui-même, je n’ai presque rien vu si ce n’est qu’il ressemble, en effet, comme deux gouttes d’eau au jeu auquel j’ai joué pendant mon adolescence. Un jeu qui nous fait incarner une civilisation extra-terrestre et qui, à l’image de Civilization, nous propose de gagner la partie en étendant notre influence par la négociation, par la force ou par l’intelligence de notre société. Un jeu qui nous donne tous les éléments pour raconter notre propre histoire, sans objectif, sans personne pour nous prendre par la main.

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La colonisation des planètes est au cœur du gameplay dans un univers qui se veut juste gigantesque avec ses centaines de galaxies, ses dizaines de technologies et son système de combat qui pourra être soit « automatique » (à la Civilization), soit « tactique » pour les joueurs qui aiment mettre les mains dans le cambouis.

L’objectif des développeurs est, en tout cas, de renouer avec ce qui fait le sel du 4X spatial tout en gardant le jeu accessible. On se souvient que le récent Endless Space des français d’Amplitude était parvenu à se faire une belle place dans le 4X spatial même si sa complexité avait fini par rebuter plus d’un joueur. Une erreur que Wargaming.net n’entend pas commettre.

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Pour conclure cette première preview de Master of Orion, sachez encore qu’il ne s’agira pas d’un « free to play » mais bien d’un classique « buy to play ». Contrairement aux titres qui ont fait la fortune de Wargaming.net, il faudra bien sortir sa carte bancaire pour y jouer car le modèle « free to play » aurait vite dénaturé le concept original.

Voilà donc un projet diablement excitant pour un studio qui a démontré sa capacité à produire des jeux à succès dans un créneau pas forcément porteur. Un titre qui montre que malgré son succès (près de 100 millions de joueurs), Wargaming.net reste une société de passionnés de jeux-vidéo et se montre prête à investir sur un titre, seulement parce que leur CEO rêverait d’y jouer.

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Master of Orion est prévu sur PC pour une date non communiquée mais on peut décemment parier sur courant 2016. Toutes les dernières infos sur le site officiel.

2 commentaires sur “[Preview] Master of Orion, une licence culte renaît de ses cendres

  1. OUAT????
    Master of Orion?
    Ouiiiiiiiiiiiiiiiii, at last!
    Disons que j’enchaine les parties de master of orion 2 depuis des années et mes frangins aussi…
    A savoir que ‘l’équivalent’ en jeu de plateau c’est Twilight Imperium. Une partie c’est genre 8 heures de jeu, c’est génial!

  2. Alors là, c’est juste du rêve en boîte ça, sérieusement, sortir ça en 2015, c’est juste énorme !!!

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