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Depuis quelques semaines, la bêta fermée de World of Warships bat son plein et j’ai la chance de faire partie des heureux élus qui ont pu s’essayer au lancement de torpilles et aux salves d’obus en vue de couler son prochain par le fond. Voici mes premières impressions sur un titre très prometteur…

Wargaming, le développeur de World of Warships n’en est pas à son coup d’essai puisqu’ils sont déjà responsables de l’énorme succès surprise qu’est World of Tanks, un free to play aussi addictif qu’intelligent. Alors oui, ils se sont un peu viandés sur leur titre suivant, le très moyen World of Warplanes (qui a du mal à se débarrasser de ses défauts de jeunesse) mais croyez-moi, Word of Warships va redresser vite fait la barre (la barre, les bateaux, vous avez compris… Hum, hum).

Cela faisait bien longtemps qu’un free to play multijoueur ne m’avait pas accroché à mon clavier de la sorte. Soyez prévenu : Hit à l’horizon !

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Au premier coup d’oeil, le vétéran de World of Tanks ne sera pas dépaysé, le hangar est remplacé par un quai mais pour le reste, on retrouve ses habitudes de tankiste très rapidement. La mécanique générale du jeu est d’ailleurs identique à sa cousine terrestre. Dix tiers de navires de plus en plus puissants que l’on débloque en accumulant de l’expérience et de l’argent ainsi qu’une bonne fournée d’améliorations possibles sur chaque navire.

Les types d’affrontements actuellement disponibles sont assez classiques allant de la bonne vieille capture/protection de base au bien connu contrôle de points de passage. Rien d’original pour l’instant même si Wargaming nous promet des batailles plus inspirées comme une mission de protection de cargos. Il faudra donc suivre ce que nos amis biélorusses vont nous proposer au cours des prochains mois.

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Lent et stratégique mais quel pied… marin (pardon)

Le gameplay de cette version marine de World of Tanks se veut dans la même veine que son aîné : lent et stratégique. Pourtant, avec un peu de pratique, on découvre rapidement que ce titre ne se veut pas aussi lent que ce que l’on pourrait croire. Un peu comme avec les tanks, Wargaming ne veut pas faire une simulation mais bien un jeu d’action qui laisse une grande place à une vision stratégique d’ensemble et à un vrai travail d’équipe.

Ici, savoir viser rapidement n’est pas l’argument décisif pour la victoire. Il faudra plutôt viser juste avec les bons obus au bon endroit. Déterminer quand exposer son flanc afin de faire feu de tous ses canons ou au contraire foncer au-devant des torpilles ennemies, voilà quelques-uns des éléments qui feront de vous un commandant émérite.

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Si le déplacement des navires est lent et donc enclin à amener une vraie profondeur stratégique, le système de visée est juste parfait. Une petite icône vous indique l’orientation générale de votre navire par rapport à votre cible et le nombre de canons susceptibles de tirer. Il faut ensuite estimer, sans aide extérieure, le cap et la vitesse de la cible afin d’anticiper sa position au moment où nos obus arriveront sur lui. Il leur faudra parfois de longues secondes pour atteindre l’objectif et on doit souvent corriger sa visée afin de toucher juste.

Ce système est un vrai coup de génie car il est à la portée de tout le monde tout en demandant un minimum de skill pour ne pas tout mettre à côté. Les tirs peuvent alors être déclenchés canon après canon, histoire de corriger un peu la visée ou, si vous êtes du genre flambeur, en une seule salve destructrice.

La visée à la torpille est un peu plus délicate. Un cône représente l’angle de tir de vos torpilles tandis qu’une aide à la visée vous donnera l’angle idéal pour toucher votre cible à condition que celle-ci garde le même cap et la même vitesse.

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Des navires, beaucoup de navires…

Concernant les navires, deux nations sont actuellement disponibles : les USA (et leurs porte-avions) et le Japon (et leurs cuirassés). Mais dans les prochains mois, de nouvelles nations devraient faire leur apparition comme la Russie, le Royaume-Uni ou l’Allemagne. Chaque nation aura sa spécialité basée sur l’histoire de sa marine respective. La modélisation des navires force d’ailleurs le respect car ils sont souvent gigantesques et particulièrement beaux. Le travail de modélisation doit être juste titanesque.

A noter d’ailleurs que techniquement, le jeu ne semble pas beaucoup plus gourmand que World of Tanks. Avec un PC de 2 ans d’âge et tous les détails au maximum, cette bêta  tournait déjà en permanence à plus de 60 images/seconde. Seuls les temps de chargement un peu long trahissent le statut « under work » du titre.

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Quatre types de navires sont au programme et, non, les sous-marins ne sont toujours pas prévus (peut-être pour un hypothétique « World of Submarines ») :

Le Destroyer est l’équivalent du char léger. Il est rapide, change facilement de cap et offre un profil difficile à toucher par les gros canons adverses. Ses torpilles déchireront la coque des gros navires tandis qu’il se camouflera sous la fumée de ses grenades fumigènes. Le navire de rêve pour se faufiler au milieu des croiseurs ennemis pour repérer les cuirassés et porte-avions ennemis afin de porter un coup fatal à ces navires plus lents. A sa défaveur, il est fragile comme du carton et ses canons font office de lance cure-dents.

Le croiseur est l’équivalent du char moyen : bon partout mais excellent nulle part. C’est aussi le navire idéal pour apprendre le jeu puisqu’il dispose souvent de nombreux canons qu’il pourra exploiter en salve ou au coup par coup pour apprendre à toucher l’ennemi efficacement. Assez résistant et plutôt maniable, il constitue le gros des troupes et pourrait bien attirer le feu des cuirassés pendant que nos destroyers les contournent.

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Le cuirassé, c’est l’équivalent du char lourd. Un monstre de métal équipé de canons extrêmement puissants (on peut même one shooter un destroyer) mais long à recharger. Il se déplace aussi à la vitesse d’un escargot et a besoin de longues secondes pour changer son cap de quelques degrés seulement. Lent et peu réactif, il compte sur sa puissance de feu et sa résistance hors du commun pour semer le chaos sur le champ de bataille.

Le porte-avions, c’est l’équivalent de l’artillerie. Un navire qui se joue quasiment uniquement depuis la carte tactique. Équipé de plusieurs escadrilles d’avions (reconnaissance, chasseur, bombardier, torpilleur), il doit impérativement rester à proximité de ses navires de protection car ses défenses propres sont réduites à peau de chagrin. Il joue un rôle fondamental dans la détection des navires adverses et dans le nettoyage ciblé des navires les plus dangereux. Son gameplay est encore complexe et seuls les joueurs les plus patients réussissent aujourd’hui à bien le maîtriser.

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Voilà pour la présentation rapide des navires qui se font la guerre. Dans la pratique, le premier contact avec World of Warships est un mélange d’apparente lenteur (qui disparait bien vite) et de puissance de feu. La première salve que l’on tire, quel souvenir ! On a vraiment l’impression d’être assis sur un baril de poudre.

Un gros potentiel et quelques points d’améliorations

Vous aurez compris que je suis très enthousiaste face aux qualités de ce titre : stratégie, réflexion, puissance des affrontements, travail d’équipe, modélisation minutieuse des navires, etc. Mais ce jeu a encore de longs mois de bêta devant lui et quelques éléments méritent quand même encore un peu de travail.

Par exemple, le porte-avions est très difficile à appréhender et reste moins agréable à jouer que les trois autres classes. Il manque de puissance et on a souvent l’impression de ne pas influer sur le résultat de la bataille.

Le tir aux torpilles est un autre élément sur lequel Wargaming devra se montrer plus pédagogique. On est loin de la difficulté d’un Silent Hunter mais bien caler une salve de torpille reste complexe et demande un peu de pratique.

Enfin, le changement de cap d’un navire reste lent, terriblement lent… et même si c’est un élément très réaliste, faire demi-tour avec un cuirassé demande presque de faire le tour de la carte, un élément parfois décourageant pour les plus impatients.

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Pour conclure cette preview, basée sur une grosse vingtaine d’heures de jeu, World of Warships présente beaucoup de qualité pour un jeu qui n’est qu’au stade de la bêta fermée. Les batailles sont déjà très dynamiques et la puissance de feu de nos canons nous ferait trembler derrière nos écrans. Même si certains éléments demandent clairement encore du travail, les bases d’un excellent jeu sont déjà posées et je suis très curieux de voir le jeu évoluer au cours des prochains mois.

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World of Warships est actuellement en bêta fermée uniquement sur PC et devrait passer en version finale d’ici fin 2015.

En bonus, nous vous proposons 2 extraits de gameplay fait maison. Ces extraits sont non-commentés mais nous espérons pouvoir vous proposer d’autres jeux dans le futur avec nos jolies voix comme second effet kiss cool.

Le premier extrait présente quelques affrontements à bord des différents navires disponibles.

Le second extrait présente l’incroyable poisson d’Avril de Wargaming qui a transformé pendant 2 jours certains navires en vaisseau de l’espace sur une carte très « futuriste ». A quand l’annonce de World of Starships ? Quand on vous dit que ces gens sont fous !

 

 

Un commentaire sur “[Preview] World of Warships, ce ne sera pas un coup dans l’eau

  1. Moi qui aime les chars moyen tres mobile, ce jeu n’est pas pour moi, trop lent les bateaux.

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