Lara Croft a fêté ses 20 ans et on était invité

20 ans déjà que la jolie Lara hante nos machines (et nos esprits), 20 ans d’une aventure qui a démarré en fanfare avant de connaître une petite baisse de régime pour mieux repartir avec l’excellent reboot de 2013. Un anniversaire qui coïncide avec la sortie sur PS4 (enfin) du dernier né de la série : Rise of the Tomb Raider. L’occasion pour Square Enix de nous faire découvrir les nouveautés de cette conversion tant attendue par les joueurs Playstation et de faire un peu la fête en l’honneur de l’héroïne la plus célèbre du jeu-vidéo…

Si vous nous suivez depuis un moment, vous savez sûrement que nous sommes de grands fans de la voluptueuse brunette. Au point d’avoir une statue grandeur nature au milieu du salon (si vous suivez nos streams, vous ne l’avez sûrement pas ratée).

Le tout premier jeu en 1996 reste d’ailleurs un des jeux les plus marquants de mon CV de joueur, plus particulièrement, la première rencontre avec le T-Rex (où je me suis quasiment fait dessus). Et si nous sommes restés fidèles à la belle Lara toutes ces années, il faut avouer que la qualité des opus sortis entre 2000 et 2010 a connu beaucoup de hauts et de bas (enfin, surtout des bas). Et puis, ce fut la renaissance avec le reboot Tomb Raider de 2013 pour lesquels les développeurs de Crystal Dynamics ont brillamment remixé la formule initiale avec le gameplay innovant d’Uncharted pour signer sans aucun doute le meilleur jeu de l’année 2013.

Et maintenant, place à sa suite : Rise of the Tomb Raider sur PS4, déjà sorti sur Xbox One et PC depuis presque un an (voir notre test).

Pour marquer le coup, Crystal Dynamics sort un DLC (également disponible sur Xbox One et PC) dans lequel Lara redécouvre son « fameux » manoir. Et cerise sur le gâteau, les possesseurs d’un Playstation VR pourront y jouer en mode VR. Une aventure que j’ai pu tester une bonne dizaine de minutes. La VR tient bien la route même si le mode de déplacement conseillé par les développeurs se fait via un système de téléportation qui nuit grandement à l’immersion. Un autre mode de jeu permet de déplacer Lara de manière plus classique mais je n’ai malheureusement pas encore pu le tester. Mais comble de la déception, n’essayez pas d’admirer votre décolleté, votre corps est invisible. Sacrebleu, tous mes espoirs réduits à néant.

Au cours de la présentation de cette édition 20ème anniversaire à Amsterdam, j’ai également eu la chance de rencontrer Jurjen Katsman, fondateur et directeur de Nixxes, un studio hollandais d’une cinquantaine de personnes, très actif dans la consultance technique sur bon nombre de jeux Square Enix (depuis Tomb Raider jusque Hitman en passant par Deus Ex). Pour lui, « c’est un aboutissement pour un gamer de travailler sur une telle licence et encore plus de pouvoir y apporter une touche créatrice en plus du support purement technique ».

En effet, pour ce DLC, Crystal Dynamics a demandé à Nixxes de créer du contenu et donc de travailler sur les environnements, les personnages, etc. Un vrai rêve qui devient réalité pour un studio habitué plutôt aux aspects purement techniques.

L’occasion pour moi également de l’interroger sur la difficulté de diriger un studio de jeu-vidéo au Benelux. Et il reste très positif par rapport aux difficultés que l’on peut rencontrer pour durer dans le temps en qualité de développeur spécialisé sur des titres AAA. Je n’ai pas toujours eu le même son de cloches lors de mes discussions avec ses collègues belges. Les Pays-Bas semblent donc encore mieux armé que la Belgique pour aider les studios à perdurer. Cela se voit d’ailleurs puisque le pays dispose de plusieurs studios de premier plan.

C’était aussi l’occasion pour Square Enix de proposer un petit retour dans le passé avec des bornes de jeux permettant de rejouer à tous les épisodes de Tomb Raider

Ou d’admirer une jolie collection de figurines de Lara Croft (tirée de la fameuse collection des éditions Atlas)

Enfin, j’ai bavé allègrement devant la version moderne de notre Lara Croft qui trônaient au milieu de la salle (Si Square ne sait plus quoi en faire, ils peuvent penser à nous)