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Agents of Mayhem est le nouveau titre du studio Volition, déjà papa de la série des Saints Row. Avec ce nouveau jeu, le studio américain s’éloigne un peu de son titre de prédilection tout en restant dans un univers proche puisque Agents of Mayhem se déroule dans l’univers élargi de Saints Row.

Cela sera-t-il suffisant pour livrer un titre qui saura combler les fans de la série ? Voici notre test de Agents of Mayhem…

La série des Saints Row avait réussi, au fil des années, à se créer une jolie petite communauté avide d’humour idiot, de monde ouvert réussi et de gameplay totalement déjanté. Moi-même j’avoue porter à cette série une véritable affection.

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Mais Agents of Mayhem, c’est différent. Il y a bien un monde ouvert (pas toujours bien exploité), de l’humour idiot (qui sonne parfois creux) et un gameplay bien déjanté (parfois un peu trop), la sauce prend difficilement. Un peu comme si ces 3 ingrédients qui fonctionnaient à merveille dans Saints Row ne se combinent pas aussi bien ici.

Pourtant, Agents of Mayhem est loin d’être un mauvais jeu. Il souffre surtout d’un mélange malheureux entre Saints Row, Battleborn et Borderlands. Un mélange qui peut se montrer efficace par moments mais qui, souvent, ne donne pas entière satisfaction.

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Un scénario et un humour qui souffle le chaud et le froid

Le scénario de Agents of Mayhem se veut comme une parodie gentille d’un Comic « lambda ». Un super méchant, Mr Babylon, accompagné de sa horde de lieutenants, ne pense qu’à détruire le monde. Face à lui se dresse le MAYHEM (Multinational AgencY for Hunting Evil Mastermind), un groupe de super-héros d’horizons divers placé sous le commandement de la très sexy Persephone (déjà aperçue dans Saints Row). 

Le scénario ne décolle jamais vraiment de ce pitch de base et si l’humour omniprésent fait parfois mouche, il ne réussit quand même pas à atteindre le même niveau que celui de Saints Row.

Au début du jeu, nous sommes à la tête d’une escouade de 3 héros : la star en carton : Hollywood, l’ancienne pirate brésilienne Fortune et le gros dur Hardtrack. Rapidement, 9 autres héros seront déblocables via une quête scénarisée pour porter le nombre de héros jouables à 12.

On y croise un beau paquet de personnages bien stéréotypés et souvent très drôles mais sans ce grain de folie qui aurait permis au jeu de sortir du lot. Même constatation pour leur gameplay. On y trouve des tanks, des snipers, des archers, etc. Un peu comme si Volition avait appliqué à la lettre le cahier des charges du bon shooter sans lui apporter ce petit quelque chose qui a tant contribué à leur réputation.

Un gameplay efficace mais répétitif

Là où on pouvait attendre Agents of Mayhem au tournant, c’est bien sur le monde ouvert. Après tout, Volition fait partie des rares studios à avoir déjà démontré leur maîtrise du genre. Eh bien, cette fois-ci, ce n’est pas totalement une réussite.

Le monde ouvert en lui-même, représentant (assez librement) un Séoul reconstruit, s’avère assez brouillon et plutôt mal construit. Les différents quartiers de la ville manquent d’identité et l’aspect visuel parait en net retrait par rapport aux derniers jeux du studio.

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Agents of Mayhem souffre donc d’une série de défauts qui l’empêchent de véritablement dévoiler tout son potentiel. Pourtant, un élément parvient à vraiment nous accrocher à notre manette : le gameplay de combat.

Loin de ce que d’autres jeux du même genre nous proposent, ici, on est dans du nerveux, du rythmé à souhait. Un triple saut en standard, des armes qui pètent bien et des compétences spéciales souvent spectaculaires qui compensent l’aspect répétitif des combats : On sort rarement de la vague d’ennemis à abattre pour passer à la suivante. Bref, tout ce qu’il faut pour accrocher à la manette les amateurs de shooters à l’ancienne.

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Conclusion

Agents of Mayhem est un jeu à double visage. D’un côté, il est rempli de petites imprécisions (un monde ouvert à peine passable, un character design en dents de scie, un scénario qui ne décolle jamais) mais d’un autre côté, il offre une expérience de gameplay agréable et souvent accrocheuse. On réussit donc souvent à passer au-dessus de ces défauts pour se concentrer sur des combats nerveux à souhait et un humour bien en-dessous de la ceinture.

Ce spin-off de Saints Row ne nous fera donc pas oublier la série principale mais offrira un bon paquet d’heures de jeu aux fans de shooter à l’ancienne. Une bonne affaire quand il sera disponible à petit prix.

Ma Note : 7/10

Agents of Mayhem est disponible sur PS4, XBox One et PC.

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