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Mine de rien, Flatout est une licence qui a eu ses heures de gloire et qui depuis son premier épisode, sorti en 2004, revient faire coucou de temps en temps, juste pour froisser un peu de tôle et brûler de l’huile. Cette licence n’a jamais fait dans la simulation raffinée mais bien dans le gros bourrin qui fait mal… et comme les jeux de ce genre se font plus rares ces dernières années, sa dernière itération : Flatout 4 avait tout pour se distinguer.

Voici notre test complet de Flatout 4 Total Insanity…

Télécharger vos vidéos Facebook n’a jamais été aussi facile.

 

J’ai toujours bien aimé les jeux de voitures un peu bourrins, ceux qui vous récompensent si vous sortez un adversaire de la route plutôt que de vous encourager à rouler « propre ». Attention, je suis un grand fan de simulation pur jus mais entre deux courses bien ardues où on sue pour rester sur la route, un petit intermède où l’on peut foncer dans tout ce qui roule (et aussi ce qui ne roule pas), ça détend et ça fait du bien au moral.

En fait, Flatout devrait être remboursé par la Sécurité Sociale.

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Sauf que l’expérience offerte par Flatout 4 est un peu en dents de scie.

Oui, c’est chouette de retrouver l’esprit Flatout avec un environnement qui se détruit au fur et à mesure de la course et des chocs entre véhicules fortement exagérés mais qui donnent une bonne impression de guerre automobile. Non, c’est moins chouette d’avoir l’impression de faire le tour du jeu en quelques heures à peine… mais n’allons pas trop vite en besogne.

Les environnements sont dépaysants mais le niveau visuel de Flatout reste assez faible. On sent bien que ce jeu ne bénéficie pas du même budget que les ténors de la simulation automobile. Ceci dit, le résultat n’est pas une catastrophe non plus, il manque surtout d’inspiration et d’originalité ainsi que d’une stabilité de framerate qui fait clairement défaut. L’impression de vitesse globale est néanmoins assez positive et, à condition d’apprécier le genre du « moi-roule, moi-fonce-dans-tout », on s’amuse plutôt bien.

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Au niveau du gameplay, pourtant, il manque clairement quelque chose pour nous accrocher à la manette. Les courses sont rapides, bourrées de crashes et d’obstacles vicieux mais on les parcourt vite de manière « automatique » sans vraiment se sentir investi dans la course. Le gros point faible étant le système de collision beaucoup trop à notre désavantage. Au final, on a tout intérêt à se faufiler au milieu de la masse des concurrents adverses sans les heurter pour ne pas se retrouver systématiquement en tête à queue ou pire. Un comble pour un jeu qui mise sur sa violence « motoristique ».

Cette faiblesse se sent particulièrement pendant le mode Carrière. Les intentions des développeurs étaient sincères et on sent qu’ils ont investi de l’énergie pour nous proposer des challenges nombreux et variés. Et au début, cela fonctionne bien. On enchaîne les victoires tout en découvrant les divers types de courses mais rapidement, une certaine lassitude s’installe. On se rend compte que le résultat d’une course tient plus de la chance (ou à la rigueur de notre capacité à rester éloigné des problèmes) que de notre talent de pilote.

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A l’opposé, le mode « Flatout », bien plus délirant dans l’absolu avec ses concours de lancer de pilote ou ses bombes qui menacent d’exploser à tout moment, se montre bien plus enthousiasmant. On y retrouve l’esprit Flatout des débuts tout en évitant la plupart du temps les problèmes de collisions.

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Conclusion

Flatout 4 Total Insanity remplit un créneau un peu abandonné ces derniers temps : celui de la course arcade à vocation destructrice. Et s’il remplit plutôt bien sa mission en, proposant un mode « Flatout » délirant à souhait, il est à la peine quand il s’agit de nous mettre au milieu de la meute dans une course plus classique. La faute à un modèle de collision trop déséquilibré qui nous pousse à éviter les contacts, qui sont pourtant à la base du gameplay.

Pourtant, Flatout 4 m’a fait du bien au moral. Tout défoncer sans réfléchir, c’est parfois très reposant quand on veut se vider l’esprit après une dure journée de travail (si, je vous jure, ça m’arrive). Ce jeu ne gagnera jamais de prix et les simulations automobiles de qualité sont nombreuses, pourtant, je suis certain qu’il trouvera son public, plutôt parmi les joueurs occasionnels désireux de se vider l’esprit et qui n’ont pas forcément des centaines d’heures de jeu à lui consacrer.

Ma Note : 6,5/10

Flatout 4 est disponible sur PS4 et Xbox One.

 

Un commentaire sur “[Test] Flatout 4 Total Insanity, la destruction est aussi un art

  1. Coucou,
    Je ne l’ai pas encore essayé, mais ce jeu a l’air très intéressant. En plus, je suis fan des jeux de course. En tout cas, super test, j’ai hâte de m’y mettre aussi.

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