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La série des Ghost Recon a longtemps été synonyme de gameplay militaire exigeant, de préparation stratégique pointue et d’exécutions millimétrées par une équipe de soldats d’élite. Avec Wildlands, Ubisoft choisit d’adapter ce concept au monde ouvert et ce que j’ai pu observer manette en main a l’air plus qu’encourageant. Voici mes premières impressions sur Ghost Recon : Wildlands…

La première chose qui fait plaisir quand on découvre Wildlands, c’est son univers et surtout le contexte de notre intervention. Dans la grande tradition des Ghost Recon, nous incarnons un membre d’une unité d’élite envoyée au casse-pipe chez l’ennemi mais plutôt que d’imaginer un nouvel ennemi étatique obscur, Ubisoft a choisi de mettre en lumière la lutte contre le trafic de drogues et les cartels en nous faisant découvrir la Bolivie.

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C’est donc sur un immense terrain de jeu que l’on débarque, armé comme Rambo et avec la motivation d’un témoin de Jéhovah un Dimanche matin.

Je n’ai pas encore vu grand-chose du scénario mais on nous promet que le joueur aura une réelle influence sur celui-ci, que le résultat de nos missions modifie (probablement légèrement) son déroulement. S’il faudra attendre la version finale pour juger de son intérêt, les quelques cinématiques dévoilées montrent des rebondissements très adultes qui plairont certainement aux amateurs du genre.

J’ai, ensuite, pu mettre mes petites mains sur une manette afin d’exécuter une mission en coopératif à 4 joueurs. L’occasion de découvrir la scénarisation au sein d’une mission depuis l’approche et le repérage (au moyen d’un drone aérien) jusqu’à l’extraction en hélicoptère de combat en passant par la recherche de renseignements et l’inévitable affrontement une fois repéré.

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Difficile de ne pas trouver dans Wildlands un petit air de The Division ou de Far Cry même si on sent que les développeurs ont essayé de trouver leur style propre. Ainsi, la phase d’infiltration et de recherche de renseignements s’avère assez exigeante et on risque bien vite de se faire repérer et aligner par les ennemis. Néanmoins, le gameplay s’avère beaucoup moins « pointu » qu’un Ghost Recon « classique ». Ici, on survit aux rafales perdues et on ne se prend pas toute la base sur le dos en cas d’alerte. A priori, ce jeu se dirige plus vers le monde ouvert d’action que vers le TPS tactique.

La synchronisation au sein de son équipe est fondamentale et heureusement que l’on a pu compter sur 2 anges-gardiens d’Ubisoft pour coordonner notre team et repousser au maximum le moment inévitable où l’on se fait repérer. Petite anecdote, l’équipe était séparée en deux groupes de deux joueurs attaquant la base ennemie par deux côtés. Et si mon coéquipier et moi progressions lentement, éliminant nos malheureux ennemis au couteau, ce n’était pas vraiment le cas de l’autre binôme, probablement élevé à Call of Duty plutôt qu’à Deus Ex. Quand on vous dit que ce n’est pas toujours évident de jauger un jeu dans une présentation Presse…

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Pour conclure mes premières impressions sur Ghost Recon : Wildlands, on est en droit d’espérer une excellente adaptation de l’univers Ghost Recon au genre du monde ouvert coopératif. La liberté semble sans limites tandis que le gameplay multijoueur semble déjà presque parfait. On sent qu’il faut encore un peu de travail d’équilibrage mais rien d’anormal à ce stade du développement. La grande question est de savoir comment ce gameplay plutôt efficace en multi coopératif va s’adapter à un jeu en solo. Car il ne faudrait pas que Wildlands ne puisse se déguster qu’en multijoueur. Quoi qu’il en soit, tous les espoirs sont permis pour profiter d’une grande aventure Bolivienne.

Ghost Recon Wildlands sera disponible le 7 Mars 2017 sur PS4, Xbox One et PC.

 

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