world of warships,preview,wargaming

Voilà quelques années maintenant que Wargaming a annoncé le développement d’une variante marine de sa gamme des « World of ». Ainsi, après le très populaire World of Tanks et le plus discret World of Warplanes, c’est bientôt le tour de World of Warships de conquérir nos cœurs de marins dans l’âme

Le concept reste de produire un jeu facile d’accès mais complexe à maitriser reprenant des navires ayant différentes fonctions complémentaires. Ainsi, à la sortie du jeu, nous pourrons naviguer à bord de petits destroyers vifs et agiles, de croiseurs blindés et bien armés, de battleships, véritables forteresses flottantes et enfin à bord de porte-avions, lents, mal armés, mal blindés mais avec une force de frappe décisive s’ils parviennent à rester caché de l’ennemi.

Comme dans tous jeux de Wargaming, les navires seront classés sur 10 tiers nous proposant des navires de plus en plus puissants et tous basés sur des modèles ayant existé. A la sortie du jeu, seules deux nations seront représentées : les États-Unis et le Japon mais par la suite, toutes les grandes nations maritimes de la seconde guerre mondiale seront représentées.

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Comme les navires sont basés sur de véritables navires, chaque nation bénéficiera d’un avantage lié à sa doctrine maritime. Ainsi, les navires japonais bénéficieront tous de torpilles tandis que les États-Unis verront leur capacité anti-aérienne boostée comme dans la réalité des batailles navales de la seconde guerre mondiale.

J’ai pu admirer quelques-uns des magnifiques navires modélisés dans le jeu et ils sont juste splendides. Leur modélisation est extrêmement précise et le fan de navires va surement passer des heures, juste à les admirer. On peut aisément imaginer le travail de fou qui a dû être réalisé car des navires aussi grands sont bien plus complexes à modéliser qu’un petit char ou un petit avion.

Visuellement, ce jeu est déjà à tomber par terre. L’océan est criant de réalisme, les nuages se déplacent dans le ciel, on peut admirer le reflet du soleil sur l’eau. Wargaming a produit un moteur résolument tourné vers l’avenir.

A noter qu’il n’y a toujours pas de sous-marins prévus, ces derniers cassant un peu trop le rythme du jeu.

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Impossible, par contre, de soutirer une date à laquelle nous pourrons faire trempette à l’occasion d’une béta ouverte. J’ai pu juste arracher un rapide « d’ici la fin 2014 » pour une Closed Beta. Clairement, Wargaming veut prendre son temps pour fignoler le bébé.

En jeu, le feeling du gameplay fait immédiatement penser à World of Tanks, à savoir, un gameplay plus lent, plus stratégique avant que les premiers combats à distance ne s’engagent. Les maps ont été pensées pour casser les lignes de vue et ainsi mieux jouer au chat et à la souris. Ainsi, en fonction des maps, on croisera des îles, des icebergs ou simplement du brouillard pour permettre aux navires de se positionner efficacement face à l’ennemi.

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Le cœur du gameplay sera de découvrir l’ennemi avant qu’il vous découvre. Pour cela, il faudra envoyer les petits destroyers agiles en avant tandis que les porte-avions lanceront leurs avions de reconnaissance. Une fois l’ennemi découvert, ce sera aux croiseurs et surtout aux battleships d’inonder l’ennemi d’obus. La grande difficulté étant de prévoir le mouvement de l’adversaire car la distance est telle que le tir n’est pas instantané. A noter qu’il n’y a aucune aide à la visée, tout se fera au jugé. Bien entendu quand la distance entre les navires s’amenuise, le tir direct sera beaucoup plus facile.

Un peu comme dans World of Tanks, les navires ont des points critiques comme la réserve de munitions ou le stock de fuel, il faut donc essayer de toucher ces éléments mais croyez-moi, j’ai pu faire joujou une dizaine de minutes avec un battleship flambant neuf, la visée n’est pas si évidente que cela, il faut procéder par essais successifs, un coup à la fois et corriger en fonction des gerbes d’eau autour de la cible. Ensuite, une fois qu’on a trouvé le point critique, on peut faire feu de tous nos canons et envoyer l’ennemi par le fond.

A côté des obus, les torpilles constituent aussi un excellent moyen d’envoyer par le fond l’ennemi. On disposera d’un nombre limité de torpilles à bâbord et tribord de son navire. Pour les lancer, une sorte de cône de visée apparait à l’écran tandis qu’une aide nous permet de visualiser la position approximative de l’ennemi lors de l’impact.

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Enfin, le porte-avion se jouera de manière très différente des autres navires puisqu’il a un rôle d’éclaireur avec ses scouts rapides et fragiles mais aussi un rôle offensif fondamental. Il pourra en effet lancer des chasseurs chargés d’abattre les avions ennemis mais aussi des bombardiers et des torpilleurs pour couler la flotte ennemie. Mais tout cela demandera beaucoup d’anticipation car quand l’ordre est donné, il faut encore que les avions soient prêts à décoller et qu’ensuite ils atteignent leur cible.

A noter aussi que le porte-avion devra gérer intelligemment les différents escadrons en l’air. Ainsi, on peut, par exemple, utiliser ses chasseurs pour protéger ses bombardiers mais il faudra apprendre à gérer les aires d’action différentes ou le fait que l’on peut uniquement faire décoller ou atterrir des avions, jamais les deux en même temps.

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Pour conclure, je garde un avis très positif sur World of Warships dans lequel je place beaucoup d’espoir. Après mon essai d’une dizaine de minutes, je peux vous confirmer que le gameplay est résolument original et combine à merveille l’action d’un combat avec la stratégie sous-tendant la mise en place des navires. Aux dires des développeurs, la communication et la synchronisation entre joueurs seront encore plus importantes que dans World of Tanks. Voilà un jeu qui pourra donc satisfaire à la fois les amateurs d’action et les amoureux des beaux navires.

World of Warships est un free to play prévu uniquement sur PC pour une date de sortie probable quelque part en 2015.

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