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Need for Speed est au jeu de course ce que Call of Duty est au FPS, la licence annuelle qui enchante les fans et qui laisse les autres souvent un peu perplexe…

Il faut dire que si la licence a passionné les pilotes virtuels à ses débuts, Electronic Arts cherche depuis quelques années maintenant à renouveler sa licence reine. Ainsi, après le plus que dispensable The Run, la politique de l’éditeur est de faire renaître de ses cendres les épisodes du passé en les rebootant de manière plus ou moins approfondies. On a ainsi eu le plutôt moyen Most Wanted l’année dernière et cette année, c’est le un plus convaincant (mais de justesse) Rivals qui nous arrive.

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Différents mais tellement proches

Le concept de Rivals est de mettre face à face les racers, autrement dit les pilotes en herbe fanas de courses sauvages sur routes ouvertes et ceux qui veulent les arrêter : les policiers. Le jeu se divise donc en deux carrières bien distinctes que l’on peut d’ailleurs tout à fait exécuter en parallèle, une fois du côté des forces de l’ordre et une fois du côté des pilotes fous fous.

Mais l’intérêt principal du jeu est qu’il se déroule dans un monde ouvert que l’on peut parcourir librement des deux côtés afin de rejoindre les points de départ de missions comme les courses, les interceptions, les parcours chronométrés,…

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Et entre deux missions du scénario, on peut tout simplement se balader pour faire exploser les radars routiers avec notre vitesse supersonique ou déclencher des mini-missions. Ainsi, les pilotes peuvent lancer des défis à n’importe quel autre pilote qu’ils croisent tandis que les policiers peuvent prendre en chasse n’importe quel pilote un peu nerveux. Le résultat est sans appel : il n’y a jamais de temps mort dans Rivals.

Après chaque mission, on récolte des points avec lesquels on pourra personnaliser son bolide, améliorer ses pièces, acheter de nouveaux véhicules ou rajouter des équipements offensifs/défensifs sur son véhicule comme des impulsions électromagnétiques ou des mini-bombes. L’idéal pour se la jouer James Bond.

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Tout cela rend le solo de Need for Speed Rivals assez plaisant à découvrir mais je ne vous ai pas encore parlé du multi…

En fait si, je vous en ai parlé puisque Rivals fait partie de cette génération de jeux qui mélange à fond expérience solo et jeu multi. Au lancement de la partie, vous rejoignez donc un « serveur » que vous partagerez avec quelques autres pilotes et policiers. Chacun vaquera à ses occupations indépendamment des activités des autres mais les défis pourront être lancés à la volée et la participation aux courses d’un autre joueur sera simplifiée pour encourager les joueurs à jouer ensemble.

Dans l’ensemble, cela fonctionne plutôt bien – hormis les classiques cas de déconnexion sauvage- et le fait de croiser d’autres joueurs donne définitivement de la vie au monde ouvert de Rivals. Disons que je regrette juste que pour un jeu mettant en scène des routes ouvertes, il y ait si peu de circulation locale.

Mais autant Rivals peut se montrer réussi et même parfois franchement original, autant il traîne encore quelques casseroles qu’on peut espérer voir disparaître lors des versions 100% Next Gen.

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En progrès mais peut mieux faire.

Par exemple, le terrain de jeu m’est apparu finalement assez petit. On n’en fait pas le tour en 5 minutes mais les différences d’environnement ne me sont pas vraiment apparues comme suffisamment marquées et donc, on a souvent l’impression de toujours rouler au même endroit. De plus, il s’agit bien ici d’un monde de route ouverte et non d’un vrai monde ouvert. Les incursions off roads sont donc rares. D’ailleurs, je mets beaucoup d’espoir dans le The Crew d’Ubisoft pour enfin proposer un vrai monde ouvert.

Ensuite, les deux modes carrières manquent cruellement de fun, particulièrement celui du côté Police moins varié que celui proposé pour les pilotes sauvages. Le scénario des deux côtés est très long mais il se passe finalement assez peu de choses et les missions se répètent très vite.

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Enfin, fidèle à sa réputation, Rivals est un vrai Need for Speed, autrement dit, il est arcade à souhait et ne comprend pas l’once d’un début de simulation de pilotage. Aucun réglage et seulement deux vues disponibles ont fini de le classer dans la catégorie des jeux de course grand public.

Pourtant, je tempère un peu ce dernier avis car j’ai beaucoup plus apprécié le modèle de pilotage de Rivals comparé à celui de Most Wanted de l’année dernière. On est dans de l’arcade, certes, mais de l’arcade réellement fun où le novice complet tout comme le pro des jeux de course pourront réussir à s’amuser.

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Conclusion

Need for Speed Rivals se montre plus réussi que les épisodes précédents de la série. Un pilotage 100% arcade mais plutôt fun à découvrir associé à un monde ouvert et constamment en ligne rendent la pratique de ce duel Police contre Pilotes sauvages assez agréables.

Dommage quand même que le terrain de jeu se montre aussi étriqué et que le mode scénario perde rapidement de son intérêt. Mais bon, il sera toujours possible de se courser librement les cheveux au vent ou un donut à la main et c’est bien là l’essentiel.

Ma Note : 7/10

Need for Speed Rivals est disponible sur PS3/Xbox 360, PS4/Xbox One et PC.

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