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Splinter Cell fait partie des licences majeures de l’infiltration. Dans le genre techno-militariste réaliste cher à Tom Clancy, on ne fait d’ailleurs pas beaucoup mieux, hormis peut-être la série des Ghost Recon dans ses bonnes années.

Alors oui, c’est vrai que, même à ses débuts en 2002, la série est un peu moins hardcore que les maitres de l’infiltration que sont Deus Ex, Hitman ou Thief mais la personnalité de Sam Fisher et ses fameuses loupiottes vertes qui le font briller dans le noir (on a vu plus discret quand même) font de cette licence un hit immédiat. Malheureusement, comme souvent avec le genre infiltration quand il connait le succès, les épisodes successifs se sont plutôt orientés vers un jeu d’action pur, reléguant l’infiltration au second plan.

Avec Blacklist, Ubisoft Toronto (le studio de la célèbre productrice d’Assassin’s Creed : Jade Raymond) avait annoncé un retour aux sources. Cette affirmation se confirme d’ailleurs assez bien même si Jade a quand même laissé une porte ouverte aux plus bourrins d’entre vous.

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Sauver le monde… encore !

Il faut avouer que c’est la grande spécialité de Sam Fisher. Il sauve le monde à chaque épisode ou presque. Cette fois, on retrouve dans Blacklist un scénario tout à fait typique des productions Tom Clancy. Des terroristes nommés les Ingénieurs (bof, bof le nom) attaquent par surprise la base américaine de Guam, blessant au passage Vic, le frère d’arme de Sam. Ils menacent de frapper les USA chaque semaine si les troupes américaines disséminées dans le monde ne sont pas rappelées dans leur Texas natal. Et on le sait bien, on ne négocie pas avec des terroristes. Sam se retrouve donc avec son équipe à traquer les Ingénieurs et à stopper leur plan diabolique.

Voilà donc un scénario très classique qui sert plus de prétexte pour promener Sam aux quatre coins du monde et l’envoyer infiltrer des lieux plus surprenants les uns que les autres (je vous laisse la surprise). Entre chaque mission, Sam embarque dans le Paladin, une base volante qui nous servira à la fois de refuge et de QG mobile. Un peu comme dans le Normandy de Mass Effect, on peut visiter les lieux et papoter avec l’équipage pour en apprendre plus sur leurs motivations mais surtout améliorer son équipement. Mais que les allergiques aux RPG ne s’inquiètent pas trop, la couche « rôliste » reste très, très fine.

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Il est ainsi possible de booster son fameux casque de vision nocturne avec différents gadgets ou améliorer ses armes, mais le plus intéressant, c’est la possibilité d’upgrader le Paladin en lui-même afin d’obtenir des informations supplémentaires en cours de mission (vue satellite, gardes en patrouille, …)

L’équipage se montre par contre assez peu loquace même si la possibilité de téléphoner régulièrement à sa fille, Sarah, donne une petite touche émotive à un Sam, plutôt froid et calculateur. Il faut d’ailleurs avouer que le jeu peine un peu dans sa narration et sa capacité à nous faire plonger dans son histoire mais ce ne fut jamais le point fort d’un Splinter Cell.

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Fantôme, Panthère ou gros bourrin, à nous de choisir.

Car le point fort de Blacklist est plutôt à chercher dans son gameplay qui essaie d’unifier l’infiltration pure et dure à un style un peu plus bourrin moderne. Ainsi, comme à la grande époque, on peut réaliser tout le jeu en mode Fantôme sans tuer aucun ennemi. Certains niveaux nous forcent d’ailleurs à ne pas être repéré sous peine de game over. Et à condition de s’appliquer et de monter le niveau de difficulté, le challenge est bien réel et l’IA pas mauvaise du tout.

Bien entendu, les gardes vont réagir parfois bizarrement mais dans l’ensemble, j’ai été plutôt satisfait de la phase infiltration qu’il est possible de jouer quasiment comme à la grande époque. Mais Ubisoft Toronto a réussi l’exploit de conserver des modes de jeu moins subtils en autorisant Sam à bourriner comme dans un Dead Space ou autre TPS « moderne » ou au contraire à se faufiler entre les gardes et les caméras à grands coups de flash bang et de grenades fumigènes.

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Je l’avoue, j’ai quand même un peu de mal à comprendre le plaisir que certains joueurs peuvent trouver à bourriner un jeu aussi subtil mais si c’est votre truc, c’est possible. Le bourrinage intensif est d’ailleurs fortement facilité par le mode Exécution qui permet de marquer vos cibles à l’avance avant de laisser Sam vous en débarrasser tranquillement. Un mode que je me suis strictement interdit et qui est même bloqué dans les niveaux de difficultés supérieurs.

Pour rajouter un petit côté compétitif, chacune de vos actions rapporte des points qui seront comptabilisés à la fin de chaque niveau pour vous donner une idée de comment vous vous êtes débrouillés par rapport au reste du monde. A noter que c’est bien le mode fantôme qui vous rapportera le plus de points. Encore un signe que Blacklist veut reconquérir le coeur des fanas de l’infiltration. 

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A côté du scénario principal qui compte 11 grandes missions, vous aurez la possibilité de réaliser 12 missions bonus plus courtes mais jouable en coop pour la plupart. On y trouve des missions d’infiltration pure assez jouissive en coop mais aussi des missions plus bourrines comme affronter des vagues d’ennemis successives. Dans tous les cas, la coop fonctionne à merveille et est aussi bien accessible en ligne que via Split Screen.

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Un multi stratégique à souhait

Pour ne rien gâcher, les modes multis compétitifs se montrent très stratégiques. Une équipe d’espions affronte une équipe de mercenaires dans un gameplay asymétrique plutôt réussis. Ainsi, les espions sont fragiles mais disposent des gadgets de Sam pour s’infiltrer. On se retrouve donc à passer son temps à se cacher des mercenaires pour éviter l’affrontement direct et remplir sa mission à bien. Coté mercenaires, on retrouve un gameplay plus classique puisqu’on est surarmé et surblindé mais trouver les espions ne s’avère pas si évident que cela.

Bref, un multi original et qui intéressera tous les joueurs lassés par les FPS de plus en plus bourrins. La montée en niveau permet d’ailleurs de débloquer de nouveaux modes de jeu plutôt bienvenus pour varier le plaisir.

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Conclusion

Splinter Cell Blacklist se présente donc comme un bon jeu d’infiltration tout en permettant une approche moins subtile. La grande force du jeu est de pouvoir mixer à loisir l’infiltration pure et dure avec des approches plus bourrines tout en ne cassant jamais le rythme des missions. Un épisode qui ravira donc à la fois les fans de la première heure de la série mais aussi les joueurs qui cherchent un gameplay moins subtil.

Un retour réussi donc pour Sam Fisher qui sauve une fois de plus le monde des mains de terroristes plus méchants à chaque fois 😉

Ma note : 8/10

Splinter Cell Blacklist est disponible sur PS3, Xbox 360, Wii U et PC.

      

3 commentaires sur “[Test] Splinter Cell Blacklist, Sam Fisher sauve à nouveau le monde

  1. Très bon jeu ! moi j’ai eu dur en normal mais je suis un mauvais 🙂 il a bien fait chauffé le pc en tout cas 🙂

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