On vous avait déjà parlé de Gran Turismo Sport lors de sa présentation officielle à Londres il y a plus d’un an maintenant mais beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis et les projets de son créateur Kazunori Yamauchi étaient sans doute un peu trop ambitieux pour la date de sortie initialement prévue.

Plusieurs fois reporté, il semble bien que Gran Turismo Sport soit enfin sur les rails pour une sortie courant 2017. Espérons que la date exacte soit annoncée à l’E3.

En attendant, j’ai eu l’occasion de passer beaucoup de temps sur sa bêta et j’ai même pu essayer brièvement son mode VR.

Voici donc mes premières impressions sur Gran Turismo Sport…

Gran Turismo Sport est en statut beta et cela se sent dès les premières courses. Connexion instable, lag pendant les courses, modèle physique parfois encore un peu hésitant. Polyphony Digital a encore du travail mais il est intéressant de noter que la situation s’est progressivement améliorée au fur et à mesure de la bêta.

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Car en dehors de ces problèmes inhérents à toute session d’un jeu en cours de développement, quel bonheur de monter dans notre bolide et de foncer, pied au plancher.

Cette bêta est encore très limitée et se concentre sur le mode « Sport » qui donne un premier aperçu du mode compétitif en ligne original de Gran Turismo Sport. Les courses ne sont organisées qu’à certaines heures et avant d’y accéder, on a donc l’opportunité de courir en solo sur la piste. On peut ainsi apprendre le circuit, se préparer pour la course et signer le meilleur temps possible afin de prendre sa place sur la grille au milieu de 17 autres furieux.

Voilà un concept qui a tout pour me plaire. Ici, on ressent le stress du pilote, l’angoisse du départ car pas question de quitter la course pour la recommencer 30 secondes plus tard. Si vous vous plantez, c’est définitif. Ce mode encourage donc l’apprentissage de la piste et la prudence une fois en course pour ne pas ruiner votre préparation sur un freinage mal dosé.

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Malheureusement, c’est encore difficile de véritablement ressentir tout le stress d’un vrai pilote car souvent le lag ou les différentiels de connexions entre les pilotes sont à l’origine d’accrochages involontaires ou de malentendus entre pilotes pourtant fair play.

Visuellement, Gran Turismo Sport est plutôt beau mais ne provoque quand même pas un cri de bonheur, c’est propre, c’est joli mais sans plus. Le modèle physique, de son côté, est l’héritier direct du style Gran Turismo. Les fans vont adorer, les autres beaucoup moins. Mon conseil : enlevez toutes les aides au pilotage beaucoup trop intrusives pour prendre du plaisir dans ces bolides.

A noter que les dégâts sont toujours limités au minimum syndical, à voir si cela restera le cas dans la version finale.

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Le mode VR, une bonne claque dans la figure.

J’ai eu l’occasion de réaliser une course en mode VR (avec le Playstation VR bien sûr) contre des voitures contrôlées par l’IA et le résultat est tout simplement bluffant.

Graphiquement, cela reste un peu baveux et bien loin de la beauté du jeu en version standard mais on est très loin des gros pâtés de pixels d’un Drive Club VR. Là où le mode VR nous met une baffe, c’est dans son sentiment d’immersion incomparable.

Le sentiment d’être à bord d’un bolide de 600 chevaux à la lutte au centimètre avec un autre pilote est juste fantastiquement simulé et si vous disposez d’un volant et d’un siège baquet, c’est comme si vous y étiez.

En plus de rajouter une immersion unique, la VR ajoute la possibilité de donner des coups d’œil sur les côtés lors des dépassements et surtout de pouvoir regarder directement le point de corde dans les virages longs. Cela n’a l’air de rien mais c’est une différence fondamentale dans l’approche du pilotage.

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Conclusion

Gran Turismo Sport, dans son état actuel, a encore besoin de finitions. Tout est loin d’être parfait mais le potentiel affiché est juste énorme. Si les projets de Kazunori Yamauchi d’intégrer GT Sport au championnat officiel FIA et de permettre de passer sa licence de pilote en jeu se concrétisent, je pense que bien des pilotes en herbe feront le pas vers GT Sport. Le mode VR absolument excellent risque bien de finir de convaincre les plus indécis.

Finalement, GT Sport se rapproche dorénavant plus d’un Projet Cars que d’un Forza, il devient de plus en plus un jeu pour les fans de courses et moins un jeu pour les fans de voitures. Voilà qui n’est pas pour me déplaire !

Gran Turismo Sport sera disponible probablement courant 2017 en exclusivité sur PS4.

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2 commentaires sur “[Preview] Gran Turismo Sport, le retour d’une grande simulation ?

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