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Star Wars est une saga qui occupe une place de choix dans mon coeur. L’épisode IV est même le premier film que je me souviens avoir vu au cinéma alors que je n’étais encore qu’un petit garçon plein de rêves. Aux côtés de classiques comme « Retour vers le Futur » ou « War Games », je suis certain que Star Wars a fortement contribué a faire de moi l’adulte que je suis aujourd’hui : un geek, un gamer qui a toujours 10 ans dans sa tête et qui ne cessera jamais de rêver !

Avec une introduction pareille, vous imaginez que ce septième épisode de la saga Star Wars intitulé « Le Réveil de la Force » avait la pression et que je n’aurait pas été tendre si l’enfant que je suis toujours avait été déçu. Heureusement, j’ai juste été comblé par la projection de ce que je qualifie sans peine comme une vraie renaissance pour la saga Star Wars. Voici mon avis (garanti sans spoilers) sur le film le plus attendu de ces 10 dernières années…

Vous décrire mon état de nerf au commencement de la projection presse de « Star Wars : le Réveil de la Force » (oui, oui, j’ai pu le voir à l’avance… Et oui, c’était un martyr de ne pas vous dire avant aujourd’hui à quel point ce film est réussi !) est difficile. Tandis que la légendaire introduction sur fond de vide sidéral défilait sur l’écran, mon corps était empli de frissons. Des frissons d’excitation bien sûr car, quand même, c’est un film très attendu et cher à mon coeur mais des frissons d’angoisse aussi. Etait-il réellement possible que ce septième épisode soit à la hauteur de l’attente et des espoirs que l’on mettait en lui ?

J.J. Abrams est, certes, un réalisateur talentueux et un bon conteur d’histoire mais, si j’ai adoré son travail sur le reboot de « Star Trek » ou sur la série télé « Alias », j’ai été beaucoup moins enthousiaste à la vision du second « Star Trek » ou du franchement décevant « Super 8 ». Ce réalisateur est pourtant un vrai visionnaire. Il réussit avec « Le Réveil de la Force » à comprendre ce qui a fait le succès de la première trilogie (la seule trilogie à mes yeux) et à l’adapter à notre époque. Un exploit que même George Lucas avait échoué à reproduire dans sa seconde trilogie.

Un casting en or, des personnages de légende

Je ne vous insulterai pas en vous gavant de détails sur l’histoire. Si vous me lisez, vous avez déjà vu le trailer. Il est inutile d’en rajouter sous risque de vous spoiler méchamment. Cet épisode suit donc les aventures de Finn, un ancien stormtrooper mais aussi de Rey, une jeune fille dont le métier consiste à désosser des épaves de vaisseaux pour survivre piteusement. La force de ce film tient pour beaucoup à ces deux personnages parfaitement dans la tradition Star Wars qui parviennent à nous émouvoir, à nous passionner et même à nous faire régulièrement sourire avec des pitreries dont Han Solo, lui-même, serait fier.

Han Solo et Chewbacca sont également de retour et occupent d’ailleurs aussi un rôle de premier plan. Harrison Ford prend clairement du plaisir à remonter à bord du Millenium Falcon et même si le poids des années se fait sentir, papy Solo montre encore une sacrée énergie à l’écran.

Le reste du casting n’est pas en reste et globalement tous les acteurs présents rendent une copie plus qu’honorable même Adam Driver dans le rôle monochromatique et très difficile du méchant de service Kylo Ren. Difficile de toute façon pour quiconque de ne pas surjouer un rôle aussi fort.

Je me rends compte que je vous ai déjà beaucoup parlé des personnages et assez peu du scénario en lui-même. Bien entendu, difficile de vous donner des détails sans spoiler quoi que ce soit mais disons que les événements contés dans ce septième épisode sont assez « classiques » pour la saga, même franchement répétitifs pour celui qui connait bien Star Wars. Mais franchement, soyons clair, on ne s’attendait pas à de l’originalité.

Ce qu’on retient avant tout en sortant de la salle, c’est l’alchimie presque parfaite entre les personnages de la nouvelle génération et ceux de l’ancienne.

Un autre aspect très positif est l’utilisation intelligente de la technologie moderne. La seconde trilogie avait abusé des effets numériques, dressant une barrière infranchissable entre les évènements à l’écran et les fans de la première heure. Ici, l’équilibre entre effets numériques de pointe et effets spéciaux à l’ancienne (maquettes, déguisements, explosions, …) est juste parfait. Un peu comme si vous preniez mon épisode favori, le IV, et que vous le transposiez à notre époque.

Si le sentiment que l’on tire de ce septième épisode est proche de celui que l’on avait il y a presque 40 ans, c’est aussi parce que le rythme du film ne nous laisse jamais nous reposer tout en n’exagérant rien. Le triptyque de l’action Star Wars – combats au sabre laser, dogfights entre X-wing et Tie Fighter, affrontements au blaster laser – s’enchaine à un rythme endiablé pour offrir à chaque spectateur sa dose d’action mais cette action frénétique est parfaitement contrebalancée par un humour et une vraie émotion omniprésente.

 Enfin, comment ne pas vous parler de BB-8 qui représente un digne successeur à R2-D2 avec ses petits bruitages sympathiques et son côté héros qui s’ignore. Une différence quand même, il semble bien avoir meilleur caractère que notre grognon R2-D2.

Conclusion

Star Wars : Le Réveil de la Force est une totale réussite. Le défi était d’envergure et J.J. Abrams l’a rempli de main de maître. Avec l’aide d’un casting quasiment impeccable de bout en bout et aux commandes d’un scénario « classique » mais plein de rebondissements, le réalisateur américain signe la renaissance de la saga Star Wars avec une oeuvre parfaitement rythmée qui enchantera les fans de la première heure.

Les personnages nouvelle génération ont déjà conquis mon coeur et leurs interactions avec les légendes de la première trilogie constituent un pur bonheur cinématographique. Et pour ne rien gâcher, les femmes incarnent des héroïnes qui ne se font pas marcher sur les pieds.

La meilleure preuve de ce que j’avance : mes frissons dont je vous parlais au début de cet article… Ils ne m’ont quasiment jamais quitté, évoluant entre la satisfaction d’admirer un travail bien fait et le bonheur de découvrir des scènes déjà inoubliables. Et ce n’est pas la scène finale qui les calmera. La suite, je veux la suite !

Star Wars : Le Réveil de la Force est projeté dans tous les cinémas (non, vraiment, partout) dès ce 16 décembre.

4 commentaires sur “[Cinéma] Star Wars, le Réveil de la Force : Une renaissance en beauté et sans spoilers

  1. « Un peu comme si vous preniez mon épisode favori, le IV, et que vous le transposiez à notre époque. »
    A New Hope n’est pas mon épisode favori mais cet épisode VII, à bien des égards, EST un reboot du IV. Il y a vraiment du fan service dans tous les sens, j’ai eu pleins de frissons également. C’est, pour moi, une réussite de la part de JJ. Le rythme et le montage, comme vous le dite, est top (gros défaut de tonton George).
    Merci à Disney de ne pas avoir mis son animation habituelle au début du film 🙂

  2. @Quantic
    Sérieux, toi un fan de Starwars, tu ne fais aucun commentaire sur le scénario de ce film? Tu n’a pas remarqué que par rapport aux précédent opus, le scénario est nul et se base uniquement sur une intrigue familiale, qui est gâchée en 5 min… (première fois de ma ville que je vois un film qui s’auto spoil…). De plus ce scénario n’est qu’un copier/collé d’un autre scénario.
    Enfin, ce film nous présente le méchant le moins charismatique et le moins réaliste de l’histoire.
    Un grand genie Monsieur J.J. Abrams, qui as réussis le tour de force de se mettre à dos les fans des deux plus grande franchisse (starwars et startrex)…

  3. Je sors du cinéma et… je me situe entre Thera et Redlemonbe : du plaisir à retrouver des ingrédients spectaculaires (courses de vaisseaux, combats lasers, batailles spatiales, moments tournés vers les personnages), mais je me dis que franchement, le scénario aurait pu éviter à ce point la répétition. Il y avait tant de choses à faire et à imaginer, avec du drame, de l’amour et du combat. Comme si Star Wars était devenu prisonnier de lui-même et ne savait plus se réinventer. J’irai voir la suite, en espérant que les choses s’ouvrent, et ce serait alors une bonne surprise : faire du nouveau, du détonant alors qu’on croyait les fils tendus vers un point déjà connu. A suivre…

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