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The Elder Scrolls Online, le nouvel MMO de Bethesda tiré de l’univers des Elder Scrolls et développé par Zenimax Online, est à présent disponible sur PC, les versions consoles ayant quant à elles été repoussées de 6 mois.

Alors, faut-il craquer ?

Je vous avais déjà fait part de mes premières impressions sur ce nouvel MMORPG lors de ma preview. Comme d’habitude, j’avais déjà pas mal blabaté et décrit le jeu en détail et donc, je vous invite à (re)lire cet article qui reste d’actualité. 

L’histoire commence avec notre évasion de prison, mais pas de n’importe laquelle, celle-ci se trouvant dans l’Oblivion, et surtout notre personnage s’avérant mort. Après avoir secouru un prophète, on parvient à retourner en Tamriel. Contrairement à la béta, on arrive directement dans la ville liée à notre faction parmi les 3 proposées (« Aldmeri Dominion » avec les Hauts-Elfes, les elfes des bois et les Khajiit, « Daggerfall Convenant » avec les les Orcs, les Bretons et les Redguards ou encore « Ebonheart Pact » avec les Dunmer, les Nords et les Argonians). A noter qu’une fois fait, ce tutorial peut être passé pour les personnages suivants.

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Je pense que je préférais la version béta où l’on arrivait dans une petite zone de départ où l’on pouvait mieux découvrir notre personnage et le jeu. Cependant, rien n’empêche d’embarquer pour y aller (ce que je me suis empressée de faire ;-)).

Comme dans le reste des Elder Scrolls, notre personnage est un illustre inconnu destiné à faire de grandes choses, genre sauver le monde… Mais cet aspect se voit quelque peu miné par la composante multi-joueurs du jeu. En effet, les développeurs ont fait le choix de ne pas instancier certains lieux de quêtes, résultat, les différents joueurs se marchent un peu sur les pieds : imaginez, vous devez aider à accomplir tel rituel pour enfermer un esprit, vous entrez dans la salle… qui est remplie d’autres joueurs tous occupés à faire la même chose, ça casse un peu le mythe. Heureusement le système de phasing réduit un peu ce problème.

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On retrouve ce même sentiment dans le système de fouille du jeu. La fouille est un élément important de la série et je suis donc ravie de le voir ici : on fouille les bureaux, les tables de chevets, les coffres, les caisses, les bibliothèques pour looter divers objets, voire augmenter des compétences lorsqu’on lit un livre. Mais comme ici, d’autres joueurs nous côtoient, on tombe souvent sur des meubles vides… Un peu frustrant mais il faut faire avec.

L’un des points forts du jeu consiste en son système de développement du personnage. En effet, même si on se voit imposer le choix entre 4 classes lors de la création du personnage (Dragonknight, Sorcerer, Nightblade et Templar), on est ensuite libre d’attribuer nos points de compétence dans d’autres arbres liés à des armes, des armures, des guildes, de l’artisanat…

On peut ainsi se retrouver à jouer un mage (sorcerer) en armure lourde utilisant un arc. Ces points se gagnent lors de la montée en niveau mais aussi comme récompense de quête ou encore en récoltant des fragments de cristaux, 3 cristaux donnant droit à un point de compétence. Perso, j’aime beaucoup cette liberté dans la customization de son personnage et cela me pousse à utiliser différentes armes/armures histoire de développer mes skills.

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La montée en niveau quant à elle va plutôt reposer sur l’accomplissement de quête que le bashing de mobs. En effet, ceux-ci rapportent peu d’xp et il vaut donc mieux se rabattre sur les quêtes disponibles de la zone où l’on se trouve, surtout que celles-ci auront tendance à venir vous chercher.

En effet, il n’est pas rare qu’un PNJ courre à votre rencontre (voire vous pourchasse) pour vous demander de l’aide, lançant une série de quêtes complètes pouvant rapporter gros si vous les menez toutes jusqu’au bout (il n’y a que peu de récompenses et xp intermédiaires). C’est sympa car cela permet au joueur de ne pas trop manquer les lieux intéressants et de se tenir occupé, cependant, ce n’est pas toujours très crédible : un PNJ est ainsi apparu au milieu de mobs pour me parler de son village attaqué par des bandits…

En contrepartie, par la magie du phasing, on peut souvent compter sur le fait que le donneur de quête viendra à notre rencontre lorsqu’elle touchera à sa fin, nous épargnant ainsi de retourner le voir. De plus, les différentes quêtes proposées évitent le type Fed-Ex ou le syndrome du « tuer 100 lapins verts », ce qui n’est pas pour me déplaire 😉

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Les combats reposent sur un système de visée (pas spécialement précis) et l’utilisation de la souris pour attaquer ou bloquer d’un clic, combiné à une barre de raccourcis limitée à 5 pouvoirs et un Ultimate au temps de recharge plus long. Il faut donc réfléchir à la stratégie que l’on souhaite adopter pour sélectionner ses sorts. A noter qu’à partir du niveau 15 on obtient la possibilité de switcher son set d’armes avec un autre, offrant une deuxième barre de raccourcis par la même occasion : on peut donc choisir de se diversifier en utilisant d’autres armes ou de garder les mêmes mais de changer de pouvoirs. Le système s’avère sympa même si pas révolutionnaire.

Il est possible de jouer en vue à la première personne mais cela ne marche pas très bien, l’angle de vision n’étant pas vraiment optimal : cela reste donc à éviter.

L’interface est quant à elle épurée pour favoriser l’immersion : lors des déplacements, c’est tout juste si on a la boussole en haut de l’écran et un mini suivi de quêtes sur le côté. Pendant les combats la barre de raccourcis apparaît ainsi que nos barres de santé, énergie et mana et la vie de notre cible. Je vous l’avoue cela fait un peu peu. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai vite craqué et installé quelques mods histoire de rajouter une mini-map ou encore l’affichage des dégâts en combats.

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L’artisanat permet quant à lui de développer plusieurs « métiers » (alchimie, forge, cuisine, enchantement, couture et travail du bois) qui possèdent chacun leur propre arbre de skills permettant de débloquer certaines compétences comme par exemple la faculté de repérer les plantes plus facilement. Le système est assez intéressant et j’avoue avoir passé pas mal de temps à me demander comment gérer tout ça (dois-je monter couture avec ce perso ou le faire avec un éventuel nouveau perso ?) car notre sac a vite fait de déborder d’ingrédients pour ces différentes occupations… Surtout que l’absence d’hôtel des ventes rend le commerce un peu plus compliqué.

Le PVP ressemble quelque peu à celui de Dark Age Of Camelot : il oppose trois factions et propose de prendre des places fortes en utilisant des armes de siège. J’avoue que je me suis concentrée sur le PVE et n’ai pas beaucoup testé cette composante du jeu. Peut-être aurai-je l’occasion de vous en parler dans un futur article…

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Graphiquement, The Elder Scrolls Online est joli. Franchement, les décors sont beaux, les effets de lumière aussi, j’ai réussi à créer des personnages qui me plaisent… Cependant, tout reste très classique et manque donc un peu d’identité.

Conclusion

The Elder Scrolls Online est un bon MMO. J’ai tout de suite accroché et j’ai envie de continuer à l’explorer. Il a des bases solides, un système de quêtes qui amène le joueur à être toujours plus ou moins occupé (un peu trop peut-être), une progression intéressante avec sa très grande liberté dans l’orientation de notre personnage… Bref, pas mal de bons points à son actif.

Cependant, il lui manque un « je ne sais quoi ». Les développeurs ont trop voulu plaire à tout le monde et cela se ressent avec une certaine absence de prise de risque. 

Enfin, le plus gros écueil du jeu est son abonnement mensuel. Ce système appartient à une autre époque et n’a plus lieu d’être. Je dois avouer que, depuis la naissance de Liara, je n’ai quasiment plus de temps libre or je n’ai pas envie de dépenser 13 euros par mois en sachant que je ne vais pas pouvoir jouer beaucoup. Si le jeu était Free-To-Play, je pourrais le lancer de temps en temps lorsque j’ai (enfin) un peu de temps. Après, ce n’est que mon opinion et chacun peut décider de voir s’il est prêt à débourser cette somme chaque mois.

The Elder Scrolls Online est disponible sur PC (dont une chouette édition collector : vous pouvez lire notre déballage à ce sujet) et devrait sortir sur PS4 et Xbox One d’ici plus ou moins 6 mois.

Ma note : 7,5/10

  

Un commentaire sur “[Test] The Elder Scrolls Online : un MMO classieux et classique

  1. Salut. Pour ma part, j’ai bien aimé ce MMO. Je suis d’accord, il est assez prenant et c’est vrai que si c’était un Free-to-play, ce sera sympa, mais malgré tout, cela reste un titre qui plait 🙂

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