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Dark Souls, premier du nom, avait surpris pas mal de monde avec sa difficulté ultra-hardcore à faire pleurer même le plus endurci des rôlistes. Eh bien, Dark Souls 2, c’est la même recette et c’est même encore plus dur…

Le premier Dark Souls est un jeu qui m’avait marqué. D’abord à cause des cris de haine d’Aelya pour fêter sa 200ème mort mais surtout, je n’oublierai jamais la présentation à laquelle j’avais assisté où le développeur, tout droit venu du Japon essayait péniblement d’arriver au bout de sa démo sans mourir trop souvent… Il faut se mettre en situation, voilà un monsieur qui connait la démo sur le bout des doigts et qui réussit quand même à mourir 6 ou 7 fois en 20 minutes. C’est ça, l’esprit de Dark Souls.

Un véritable jeu de masochiste, je vous dis… mais malgré cette difficulté parfois un peu trop extrême pour moi, il s’agit quand même d’un sacré bon RPG.

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Quand on croit que c’est fini, ça ne fait que commencer

Le début du jeu fait indéniablement penser à Dark Souls, premier du nom. On incarne une âme en peine condamnée à être ressuscitée à l’infini au feu de camp le plus proche. Ainsi, les amateurs du premier jeu ne seront pas en terrain inconnu mais le scénario peine quand même un peu à justifier son « 2 ». Après quelques heures passées dans cet univers, l’histoire prend finalement du sens et se montre même bien plus claire que dans le premier épisode où, il faut bien l’avouer, on se perdait un peu.

Une vraie différence avec le premier jeu apparait pourtant très vite, le level design est très différent. Là où le premier Dark Souls se jouait presque d’un seul tenant, ce second épisode joue beaucoup plus sur la téléportation entre feux de camp et on a donc un gameplay un peu plus morcelé.

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Ceci dit, cela ne nuit en rien à l’immensité du monde que l’on nous propose de découvrir de manière totalement libre. Ainsi, on peut tout à fait partir dans une zone où le premier mob de base nous tuera en un coup nous rappelant au passage d’un peu leveler pour espérer avoir une chance de survivre… mais juste une chance, hein.

Le gameplay, par contre, reste très proche de ce que l’on connaissait déjà. Autrement dit, on se fait la main sur les ennemis de base qui se montrent d’ailleurs un peu plus réactifs que par le passé, tout en restant sacrément costauds. Mais ce n’est rien quand on découvre les boss que l’on devra affronter et dont il faudra apprendre les routines parfois très complexes ainsi que les hits boxes parfois au millimètre près.

Et bien sûr, la moindre erreur se payera cash avec un retour au feu de camp. Pourtant, les boss me sont apparus un peu moins flamboyants, un peu plus « standards » et surtout, il reste quelques bugs de collision et d’IA qui gâche un peu le plaisir en rendant le jeu un chouïa plus facile..

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Dark Souls 2 est donc toujours aussi hardcore mais se montre d’un autre côté un peu plus ouvert avec des feux de camp un peu plus rapprochés et souvent positionnés juste après un boss, histoire d’éviter un peu le syndrome du pad coincé dans la télé.

Et comble de l’horreur pour les intégristes de la série, le fait de mourir en boucle provoque une baisse « légère » de la difficulté en retirant quelques ennemis du terrain de jeu. Mais voilà des compromis assez acceptables pour un jeu qui propose une durée de vie absolument gigantesque. A vue de nez, je pense qu’il faut compter une bonne centaine d’heures pour en venir à bout à condition d’aimer fouiner un peu.

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Un véritable Action RPG

A côté de sa difficulté qui fait la légende de cette licence, on retrouve aussi un vrai RPG avec tout ce que cela sous-entend de PNJ bien retors, de classes nombreuses et variées, de points d’attributs toujours aussi délicats à placer mais aussi d’un équipement au moins aussi important que son skill ou son niveau. Bref, Dark Souls 2 réussit à trouver un équilibre délicat entre ses éléments et se paye le luxe de constituer l’un des meilleurs Action RPG du moment.

Techniquement parlant, le jeu souffre du manque de puissance des consoles Old Gen. Visuellement, il n’est pas vilain du tout même si on est loin de certaines démos aperçues sur les salons l’année dernière mais le plus gênant est son framerate vraiment souffreteux qui doit tourner autour des 20 FPS avec de grosses baisses de performance, parfois au milieu d’un combat hyper tendu avec un boss. On ne peut qu’espérer que la version PC (à sortir prochainement) soit plus réussies ou qu’une version Next Gen verra bientôt le jour.

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A noter aussi de vrais problème de bugs d’affichage en tout cas sur ma version PS3. J’ai ainsi passé les deux premières heures de jeu à manipuler une épée invisible, transformant mon âme en peine en une sorte de combattant ivre.

Enfin impossible de ne pas parler du multijoueur qui est à l’image de ce jeu : Hardcore. Si c’est souvent un vrai plaisir de croiser d’autres joueurs dans ce monde pour espérer mieux s’en sortir, on peut aussi inévitablement tomber sur le joueur qui ne veut que pourrir votre soirée en vous tuant en boucle. Cela reste quand même assez rare et les développeurs semblent avoir développés des garde-fous assez efficaces.

Enfin, même en solo, c’est toujours sympa de voir apparaitre les ombres d’autres joueurs ou de lire les conseils laissés au sol qui vous aideront ou pas en fonction de l’humeur de celui qui partage son expérience de ce qui vous attend.

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Conclusion

Dark Souls 2, à l’image de son prédécesseur, est un jeu binaire : on aime ou on déteste. Si vous aimez la difficulté et les morts en boucle, vous découvrirez un jeu d’une profondeur gigantesque agrémenté en plus d’un gameplay digne des meilleurs Action RPG. Si vous êtes un joueur qui n’aime pas trop se prendre la tête, réfléchissez bien avant de craquer. Dark Souls 2 est un excellent jeu mais il se montre très exigeant et pourra bien vite vous dégouter.

Ma Note : 8/10

Dark Souls 2 est disponible sur PS3, Xbox 360 et bientôt sur PC.

 

Un commentaire sur “[Test] Dark Souls 2, paré pour les morts à répétition

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