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Assassin’s Creed III : Liberation introduit deux grandes nouveautés dans la saga. La première est son portage sur PS Vita et la deuxième, celle qui répond aux attentes de beaucoup (moi y compris^^), est la possibilité d’incarner une assassine.

En effet, le jeu délaisse Desmond et ses ancêtres pour nous faire suivre les péripéties d’Aveline De Grandpré, fille d’un riche bourgeois français de la Nouvelle-Orléans et d’une esclave affranchie. Cette dernière disparait lors d’une courte séquence d’introduction et l’on retrouve Aveline quelques années plus tard devenue une assassine.

L’histoire se déroule donc dans cette petite ville peuplée majoritairement de colons français au moment où les espagnols reprennent le contrôle de cette région. Aveline va donc tenter de défendre les opprimés (dont une grande partie sont des esclaves), les templiers étant bien sûr de la partie.

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Malheureusement, si le scénario a du potentiel, il s’avère souvent confus, décousu, passant à la trappe des informations importantes, nous faisant parfois nous demander où ils veulent en venir, voire ce que l’on fait là (et ce même en réussissant à obtenir la « vraie fin »)… A cause de cela, on peine aussi à vraiment s’attacher à Aveline qui avait pourtant des atouts de charme majeurs.

Ainis la belle possède la possibilité de se déguiser. Perso, j’adore le concept^^ Elle peut revêtir trois costumes liés à ses origines mais surtout offrant des facultés différentes.

Le costume de « Dame » la voit habillée d’une jolie robe avec corset. Qui dit corset, dit mouvements limités (il suffit d’avoir vu Pirates des Caraibes » pour le savoir : l’héroïne ne fait que se plaindre à ce sujet 😉 et surtout vu la coupe du corset, il doit lui être impossible de s’assoir^^), résultat, Aveline se déplacera plus lentement, ne pourra escalader les obstacles et sera faible au combat. En contrepartie, en tant que membre haut placé de la société, elle séduira facilement les passants et soudoiera les soldats. Sa notoriété sera faible et s’il faut la diminuer, tuer les témoins de façon discrète suffira. A noter qu’ainsi vêtue, elle aura une chouette ombrelle-fusil^^

 La tenue d’esclave, quant à elle, la rendra moins efficace en combat qu’en assassine mais lui permettra de déclencher des émeutes ou de se dissimuler au milieu des autres esclaves attelés à leurs tâches (balayer, scier du bois…). Elle pourra également escalader tout et n’importe quoi. Arracher des affiches fera diminuer la notoriété de l’esclave.

Enfin, en Assassine, Aveline sera plus puissante durant les combats et se déplacera aussi sur les toits (ou les arbres) à loisir. Sa notoriété ne pourra pas diminuer en dessous d’un certain seuil et pour le rester, il faudra soudoyer des notables.

Si l’idée est sympa et me plait bien, il est un peu regrettable que les endroits pour se changer (des vestiaires à acheter) soient si peu nombreux et si éloignés les uns des autres, rendant leur utilisation un peu fastidieuse. J’avoue avoir principalement joué en assassine et ne m’être changée que lorsque cela était nécessaire pour certaines missions à la tenue imposée ou très fortement suggérée.

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Ainsi vêtue, Aveline va explorer plusieurs lieux : la Nouvelle-Orléans, le Bayou alentour et, pour un peu de dépaysement, le nouveau Mexique. En ville, on retrouve les éléments habituels à escalader (échafauds, toits, tombes…) tandis que le Bayou offre la possibilité de s’essayer à l’accro-branche. Les cartes ne sont pas spécialement grandes (surtout celle du Nouveau Mexique).

Néanmoins le Gameplay de Liberation donne envie de les explorer. En effet, les développeurs ont réussi à rendre fidèlement (à quelques petits trucs près), le gameplay des Assassin’s Creed sur console de salon. Pour les habitués de la licence, la prise en main est donc immédiate et, pour les néophytes, elle est très rapide. On escalade les arbres avec aise, combat les ennemis sans (trop) sourciller… Bref, un vrai Assassin’s Creed !

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Par contre, les développeurs ont voulu exploiter les capacités de la PS Vita et l’ont malheureusement fait à mauvais escient. En effet, les passages où l’on doit utiliser l’écran tactile, le gyroscope ou la caméra sont extrêmement pénibles voire ne fonctionnent quasiment pas.

Ainsi, on doit déchiffrer des lettres en éclairant la caméra de la Vita d’une lumière vive : après maintes tentatives, j’ai dû aller chercher une torche LED, et même là j’ai galéré pendant 10 minutes… Je trouve cela vraiment énervant et peu pratique pour un jeu de console « portable ».

Enfin, le plus gros défaut d’Assassin’s Creed III : Liberation est qu’il est perclus de bugs plus ou moins graves. Le jeu freeze, les missions restent bloquées alors qu’on a atteint le point X, l’IA des alliés fait peur, ceux-ci restant bloqués puis se remettent en route juste quand des ennemis passent lors d’une mission où l’on ne doit pas se faire détecter… Le pire fut lorsqu’Aveline est passée à travers un radeau, est restée coincée dessous pour finalement se mettre à tomber dans les limbes du jeu (j’entends par là une chute sans fin dans un décor tout gris)…

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Conclusion

Assassin’s Creed III : Liberation est un jeu avec du potentiel.

Le fait que son personnage principal soit une femme le rend déjà intéressant mais en plus on retrouve en grande partie les sensations d’un Assassin’s Creed sur console de salon.

Néanmoins, il souffre d’une histoire confuse, de personnages qui manquent de profondeur et surtout d’un grand nombre de bugs.

Personnellement, j’ai aimé y jouer mais m’attendais à mieux : Espérons que le prochain épisode apprendra des erreurs de ce précurseur.

Note : 7/10

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