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Après plusieurs années d’absence, la Formule 1 a retrouvé le chemin de nos pads et de nos volants il y a quelques années avec F1 2010. A l’époque, cette première mouture de la série avait été saluée par tous malgré son manque de finition et ses quelques défauts. Il faut reconnaître que modéliser de zéro tous les circuits du championnat de Formule 1, toutes les voitures et créer un modèle de simulation à la hauteur n’est pas une mince affaire.
On comprend donc que Codemasters rentabilise son travail avec une mise à jour de son jeu phare chaque année.

Bien plus qu’une nouvelle jaquette 2012.

Pourtant, cette mise à jour annuelle est loin du simple patch qui actualise les données… Chaque année, le jeu gagne en profondeur et on sent la passion qui dégouline de ce titre comme l’huile d’un moteur Mercedes.
En 2011, c’est la Safety Car qui a fait son apparition et la version 2012 n’est pas avare d’innovations.

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Bien entendu, les bases restent les mêmes. A savoir, un excellent moteur de simulation assez permissif avec toutes les aides activées et bien plus exigeant une fois celles-ci retirées. Même si je continue à penser qu’une F1 doit quand même être un poil plus compliquée à piloter entouré d’une vingtaine de furieux.

Un élément de simulation qui m’a particulièrement frappé dans cette version, c’est la vraie sensation de piloter des voitures différentes lorsque l’on change d’écurie. Piloter une Red Bull ne peut plus se comparer avec une poussive Marussia. Le fait de voir une telle différence de pilotage entre les différentes voitures du plateau contribue encore plus à l’immersion dans le monde de la F1.

Au rayon nouveauté, bien entendu, nous avons droit à une mise à jour complète du championnat de F1 avec le nouveau circuit d’Austin (USA) et toutes les nouvelles voitures et pilotes du plateau 2012. Les fans s’en contenteraient presque mais les nouveautés ne s’arrêtent pas là.

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Ainsi, avant le début du mode carrière, nous devons réaliser un « young driver test » pour le compte des écuries les plus prestigieuses. Ce test que l’on pourra exécuter en un bon quart d’heure permet surtout aux néophytes d’apprendre les bases du pilotage et le fonctionnement parfois subtil du KERS (la fameuse batterie qui donne 80 chevaux de plus) et du DRS (l’aileron mobile qui augmente la vitesse de pointe).

On est très loin des écoles de pilotage d’un GT5 mais ce mode m’est apparu comme assez sympathique et j’espère qu’il sera étoffé dans les prochaines versions. En fonction de vos performances lors de ce test, vous recevrez plusieurs propositions d’écuries de secondes (voir de troisièmes) zones.
Pour ma part, j’ai commencé ma carrière dans une Toro Rosso et croyez-moi, cela fait toute la différence avec une HRT.

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Seconde grande nouveauté : La météo dynamique et évolutive. Cela pourrait paraitre comme un gadget mais une fois qu’on y a goûté, on ne peut plus revenir en arrière.

On peut ainsi commencer une course sur le sec, rencontrer une petite pluie puis une accalmie avant de faire face à un déluge et finalement terminer la course sur le sec. Et bien entendu, l’apparition de la pluie est progressive puisqu’elle envahit petit à petit le circuit. Ainsi, certains virages seront encore assez secs tandis que d’autres seront complètement détrempés. Le choix des pneumatiques et le moment où l’on choisit de les changer prend donc une importance capitale.

Lors d’une course à la météo agitée, j’ai ainsi perdu 8 places au classement car j’ai choisi de conserver mes pneus pluies sur une piste en cours d’assèchement alors qu’il ne restait plus que deux tours de course.

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Des nouveaux modes de jeu plus accessibles.

A côté de ces deux grandes nouveautés, c’est surtout au niveau des modes de jeu et de l’emballage graphique que F1 2012 se démarque de ses prédécesseurs. Les menus ont ainsi été complètement repensés et abandonnent le concept du pilote se baladant entre les différents postes de l’écurie. Moins immersif mais beaucoup plus classe et efficace, surtout avec l’ambiance musicale qui pète bien (Noel Gallagher, ancien d’Oasis s’est bien fait plaisir).

Plusieurs modes de jeu ont également fait leur apparition. Même si le vrai fan se ruera sur le mode carrière et son championnat de 20 courses par année (sur 5 saisons max) hyper réaliste mais aussi hyper exigeant (on a vite fait de passer 2 heures par course), on retrouvera également quelques modes s’adressant au pilote pressé.

Ainsi, Défi de Saison simule un mini championnat de 10 courses (avec juste un tour de qualification et cinq tours de course). De quoi permettre au simple amateur de ressentir le frisson de la F1 dans un mode moins chronophage et surtout moins difficile que le mode carrière complet.

Le mode Champion vous mettra de son côté aux prises avec l’un des grands champions du moment au cours de missions scénarisées. Il s’agit ainsi de rattraper Räikkönen avec un train de pneus frais ou encore bloquer Hamilton alors que la pluie commence à tomber. De petites missions bien sympathiques même si pas évidentes du tout quand on découvre le circuit.

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A noter quand même la disparition du mode Grand Prix qui permettait de courir tout un championnat en incarnant un des pilotes du plateau (sans doute pour des questions de droit) et la disparition de la conférence de presse d’après course en mode carrière. Dommage que cette conférence ait été jetée au bac. D’accord, elle ne servait pas à grand-chose en l’état mais elle rajoutait un élément immersif qui m’a bien manqué dans F1 2012. J’aurais préféré qu’elle ait réellement une influence sur le jeu plutôt que de la faire disparaitre purement et simplement. Par contre, la Safety car est toujours bien présente même si sa sortie reste encore bien trop exceptionnelle.

Au niveau technique, le jeu souffre de l’âge de nos consoles. Sur la version PS3 que j’ai testée, le framerate était souvent limite et les freezes n’étaient pas rares alors que ce qui est affiché à l’écran est loin d’être transcendant. Il suffit de jeter un œil à l’allée des stands, terriblement vide et sans aucune âme pour comprendre que la puissance commence à manquer. Sur PC, bien entendu le titre ne souffre pas de ces défauts mais est encore tiré vers le bas par les versions consoles.

Enfin, mauvais point pour le mode en ligne qui reprend exactement ce que l’on connaissait en 2011. N’empêche qu’avec des joueurs sérieux qui n’essayent pas de vous virer en freinant sur vous, le mode en ligne reste un vrai plaisir. A savourer donc entre personnes sérieuses et motivées.

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Conclusion

Si le « young driver test » est un gadget sympathique mais dispensable, la météo dynamique transcende véritablement le jeu et transforme les longues courses en défi de stratèges.

Codemasters signe donc encore une fois un jeu exceptionnel pour le mordu de F1 prêt à passer des heures à régler sa machine pour gagner le petit centième de seconde qui lui manque en proposant un mode carrière très réaliste et toujours aussi difficile.

Pourtant les néophytes peuvent aussi se réjouir de l’apparition de modes moins exigeants en temps et en talent (l’excellent défi de saison) qui permettront aux joueurs de tous les niveaux de se plonger dans le monde de la F1.

F1 2012 réussit donc un grand écart parfait en combinant un jeu complexe et exigeant pour mordus de simulation à un jeu accessible au plus grande nombre tout en proposant des nouveautés convaincantes.

Que demander de plus… Si ce n’est encore la même chose en 2013 !

Ma note : 8,5/10


Un commentaire sur “[Test] F1 2012, la Formule 1 a trouvé son champion

  1. Ca donne envie ce test ^^ mais je fais quand même attendre une baisse de prix ! en tout cas la démo est bien sympa

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