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Quand j’étais ado (voir pré-ado), j’enviais les américains avec leur bal de promo et leur club de pompom girls : ça avait l’air tellement cool !
Cependant, quand j’y repense maintenant, je me rends compte que, vu mon caractère et mes hobbys (geekette/gameuse/otaku), je n’aurais certainement pas eu de cavalier pour ce fichu bal et que jamais je n’aurais pu faire partie d’une troupe de pompom girls !  Au contraire, j’aurais plutôt été le souffre-douleur (genre Glee, sauf que je ne sais même pas chanter^^).

Malgré tout, je continue à trouver le concept de cheerleader sympa et lorsqu’on me propose d’en incarner une dans un jeu, je vais regarder ça de plus près. Si en plus, on doit dézinguer du zombie à la tronçonneuse, cela ne peut que m’intéresser^^

Or Lollipop Chainsaw nous raconte l’histoire de Juliet Starling, Cheerleader de son état, mais aussi membre à part entière d’une famille chasseur de zombies. Son petit ami Nick l’ignore et ça la stresse un peu de lui avouer. (Mal)heureusement, elle n’aura pas vraiment le choix : le jour de ses 18 ans, son lycée se fait attaquer par une horde de zombies.

Alors qu’elle arrive, Nick se fait mordre et la seule solution pour le sauver est de le décapiter, le transformant en tête sans corps, sorte de porte-clefs accroché à la ceinture de Juliet. Ce « duo » va donc devoir combattre les zombies mais aussi trouver qui est derrière tout ça.

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Comme vous pouvez le constater, l’histoire est un gros délire. Et le jeu tire parti de ça : il pousse à fond les situations délirantes, se montrant ironique envers lui-même. Ainsi Juliet est très court vêtue, dévoilant sa culotte dès qu’elle bouge mais si on essaie de regarder dessous de nous-même, elle va la cacher, pudique.

Les dialogues sont également vraiment croustillants, irrévérencieux, et la V.O excellente. On peut par contre regretter le sous-titrage français un peu faiblard et parfois à côté de la plaque : une référence à Stephen Hawking (assez longue) est ainsi complètement effacée, à se demander si les traducteurs ont pensé que les francophones n’avaient pas la culture nécessaire pour comprendre…

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Et l’ambiance délirante ne s’arrête pas là : les gerbes de sang sont remplacées par des coeurs, des arc-en-ciel et des étoiles, on affronte des poulets géants, des zombies qui semblent sortis du film Grease, un boss nous attaque à coup de lettres géantes matérialisées, les deux soeurs de Juliet, Cordélia et Rosalind, sont elles aussi frappa-dingue et leur père n’est pas mal non-plus, et c’est sans parler du sensei pervers très Ryo Saeba…

Bref, l’ambiance est là du début à la fin !

Mais le gameplay est-il à la hauteur ?

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On dirige donc Juliet qui trucide des zombies à tours de bras tronçonneuses. Celle-ci a principalement deux types d’attaques : une où elle utilise ses pompons pour étourdir ses ennemis (des coups donc plutôt faibles) et une où elle joue de la tronçonneuse (des coups assez forts).

Au fur et à mesure de notre progression, on peut (en plus d’améliorer certaines capacités) débloquer diverses attaques et combos, dont certains impliquant la tête de Nick^^

Pour ne pas sombrer dans la routine, de nombreux mini-jeux et Quick-Time Events viennent égayer le gameplay. On pourra donc utiliser Nick pour contrôler un cadavre de Zombie, jouer au Zombie-basket et au Zombie-baseball, rentrer dans des jeux vidéo rétro (vraiment sympa), conduire un tracteur, etc. Il est par contre dommage que bien souvent, lorsqu’on meurt on ne recommence pas seulement le QTE/mini-jeu, non, il faut se refarcir une grande partie du niveau et re-tuer une horde de zombie.

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Une caméra parfois capricieuse dessert un peu le jeu, rendant certains combats quelque peu énervants. La sauvegarde est aussi stressante car on ne sait jamais où l’on va reprendre lorsqu’on meurt et si l’on bloque à un endroit, il n’est pas rare de devoir recommencer très loin en arrière : cela donne envie d’envoyer valser sa manette !

Cependant, on pardonne tout ça, ce qui l’est nettement moins est la durée de vie du jeu : on le finit en mode normal en 5-6 heures environ… Bien sûr, on peut le recommencer en mode difficile, ou pour obtenir les différents trophées, mais cela fait peu (en plus, tous les costumes sympa pour Juliet se débloquent une fois le jeu fini une première fois). Surtout sans vrai mode multi-joueur, celui-ci ne proposant qu’un mode défi pour battre le scores d’autres joueurs.

Cela n’a pas empêché Quantic de refaire le jeu plusieurs fois pour débloquer les tenues sexy et améliorer son score mais pour ma part, j’ai moins accroché à cette rejouabilité un peu old school.

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Conclusion

Lollipop Chainsaw a de très beaux atouts : ses personnages charismatiques (et complètement fous), son ambiance déjantée tout bonnement excellente, ses combats sympas même si pas révolutionnaires et ses mini-jeux et QTE pour éviter la monotonie.

Son seul gros défaut est sa trop courte durée de vie : 5-6 heures.

A chacun de voir si la compagnie de Juliet pendant ces courts instants est suffisante pour craquer pour Lollipop Chainsaw.

Ma note : 7,5

Et juste pour les fans de Juliet, pensez à jeter un oeil à notre preview et sa Juliet « hollandaise » en live tandis que les inconditionnels de Jessica Nigri, la Juliet officielle, pourront la retrouver dans notre reportage E3 aux côtés de son papa virtuel Suda 51 et aussi de Quantic.

2 commentaires sur “[Test] Lollipop Chainsaw : les zombies vous en feront voir de toutes les couleurs !

  1. Gros gros coup de coeur de ces derniers temps. C’est vraiment dommage qu’il se finisse aussi vite (et que j’ai de moins en moins le temps de jouer aux jv et me pencher sur les quêtes additionnelles, records à (a)battre, etc.)
    Et aussi dommage qu’il n’y ait pas de multi pour rallonger ça et s’éclater à plusieurs surtout !

  2. Clair qu’un mode multi aurait été bien : Quantic et moi avions pu interviewer le producteur et lui avions posé la question à l’époque, mais ils avaient préféré se focaliser sur le solo. Donc quand on voit la durée de celui-ci, on peut se sentir un peu frustré 😉

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