blanche neige, mirror mirror, cinéma, critique

Comme évoqué il y a quelques temps, deux adaptations de Blanche-Neige au cinéma sortent cette année.

La première, Blanche Neige (Mirror Mirror en VO) vient de sortir en France et en Belgique. Après des suppliques, des menaces, des cajoleries, des bouderies et autres « outils » à la disposition de toute femme, j’ai réussi à convaincre Quantic d’aller le voir au cinéma.

Cette adaptation est assez libre et loin de l’histoire originale des frères Grimm (même s’il leur est rendu hommage par le biais d’un nain portant leur nom). En effet, le conte est assez sombre (n’en déplaise à l’adaptation de Disney) alors qu’ici nous avons affaire à une comédie.

Le ton est donné dès le début avec une introduction assez ironique faite par la méchante reine incarnée par Julia Roberts avec des descriptions du genre  » à croire que tout le monde ne faisait que chanter et danser avant ».

On nous présente ensuite la pauvre Blanche-Neige (incarnée par Lily Collins, fille du chanteur du même nom) obligée de passer sa vie dans sa chambre. Perso, si on m’avait fourni une télé et une console, cela aurait été une adolescence de rêve mais bon, Snow, de son petit nom, a envie d’assister aux bals donnés par sa méchante belle-mère, bals payés en surtaxant le peuple.

Or, un jour, un beau prince (Armie Hammer, aperçu dans Gossip Girls notamment ou the Social Network), un peu imbu de lui-même, vient à passer par le royaume et se fait inopinément dépouillé par une bande de nains voleurs qui le laisse en culotte dans la neige. C’est bien sûr ce jour que Blanche-Neige décide de sortir faire un tour dehors et c’est le coup de foudre.

Mais bon, rien n’est jamais simple dans les contes de fée et la reine jette son dévolu sur le prince (beau et riche, d’une pierre, deux coups). Snow étant un obstacle, elle décide de l’éliminer. Celle-ci rejoint alors les nains dans la forêt pour s’opposer à la Reine.

Et je vais m’arrêter là pour vous laisser le plaisir de découvrir la suite du film, même si vous pouvez vous en douter. En effet, l’histoire reprend malgré tout les grandes lignes du conte.

Le personnage de Julia Roberts n’est pas une vraie méchante reine, même celle de Disney fait plus peur. En fait, il est limite sympathique car assez caustique avec quelques répliques sympas. 

Blanche-Neige reste, comme beaucoup de Blanche-Neige, assez niaise, il faut le reconnaitre. Cependant, Lily Collins arrive à lui conférer un certain charme et je l’ai trouvée mignonne^^

Le prince, quant à lui, fait très prince qui s’y croit : il n’apparait pas vraiment comme un prince charmant et sert plutôt de ressort comique ou atout physique du film (il passe beaucoup de temps dévêtu pour le plaisir des yeux^^). Cette dévaluation du rôle du prince est assez sympa je dois dire^^

Les nains sont eux-aussi un ressort comique avec chacun une « fonction » particulière (l’intello, le dragueur, le glouton…).

Enfin, notons la courte apparition de Sean Bean que j’aime beaucoup (je ne vous dit pas quel rôle même si c’est cousu de fils blancs).

Comme cette description des personnages principaux le montre, le film se veut comique et si certains passages sont drôles, certains le sont moins et peuvent s’avérer un peu lourds sur la durée. On est même parfois à la limite de l’humour potache.

Certains costumes du film rendent vraiment bien (la robe rouge de Julia Roberts), tandis que d’autres m’ont beaucoup moins plu (la robe finale de Blanche-Neige, un vrai paquet cadeau)

La fin est en décalage avec le reste de film et peut en ce sens surprendre : c’est une fin Bollywood ! Alors il faut aimer, mais perso, j’ai trouvé ça excellent. En fait, j’aurais aimé d’autres moments comme ça durant le film^^

Conclusion

Malgré mon amour pour les contes de fée, je m’attendais au pire en allant voir Blanche-Neige (Mirror Mirror). Cependant, si le film n’est pas un chef d’oeuvre, j’ai passé un bon moment en le regardant.

L’histoire ne vole pas bien haut mais les personnages sont sympathiques et l’humour même si parfois un peu lourd est plaisant.

Bref, un film à voir sans se prendre la tête. Maintenant, j’attends de voir Blanche-Neige et le Chasseur^^

Ma note : 3/5

L’avis de Quantic

Pour me trainer voir ce film, Aelya a fait appel à tout ce que son arsenal de femme compte en réserve car en plus d’être un conte de fée, la bande annonce me faisait plus penser à une sorte d’Alice (le récent film de Tim Burton) qui m’avait franchement déplu…

Finalement, ce Blanche Neige s’avère meilleur que ce que je redoutais et il m’est même arrivé de sourire devant quelques énormités et devant le côté Bollywood de la fin totalement en décalage avec le reste du film.

J’en suis même venu à regretter que le réalisateur (indien de surcroit) n’ai pas poussé le délire jusqu’au bout en multipliant les moments de vrai décalage. Au final, on se retrouve avec un film qui essaie de traiter le thème de Blanche Neige sur un autre ton mais qui se perd vite au milieu de blagues potaches pour adolescents américains.

Heureusement, l’excellent casting rattrape un peu la sauce et rend le spectacle agréable à défaut d’être vraiment réussi.

Ma Note : 2/5

Un commentaire sur “[Cinéma] Blanche-neige, quand Grimm rencontre Bollywood

  1. ça a l’air assez sympa, j’ai bien envie de voir les nains et leur « fonction ». ^^
    J’attend aussi Blanche Neige et le chasseur! 🙂

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *