Les chiffres autour des compétitions de jeux-vidéo sont parfois très impressionnants : on comptera bientôt plus d’argent brassé par League of Legends que par la Champion’s League. On parie ?
Avec des prize pools hallucinants et en constante augmentation, parfois jusqu’à sept chiffres, l’eSport s’est rapidement sculpté une réputation de véritable sport en plein développement. Tant et si bien que le chiffre d’affaires des paris sur League of Legends a même éclipsé le montant des paris de la Champion’s League au cours de la dernière année.
Les amateurs et les détracteurs de l’eSport (est-ce vraiment un sport que de jouer aux jeux-vidéo, etc) vont sûrement s’entre-déchirer mais toujours est-il que cette constatation fait réfléchir. Les parieurs spécialisés en e-sport ont un profil très spécifique : ce sont surtout des hommes (92 %) de moins de 35 ans. Un profil finalement assez prévisible.
Avec de telles sommes brassées, on peut imaginer que l’e-sport va rapidement faire de l’ombre à de nombreux sports plus « classiques » et les gamers risquent d’être encore moins bien acceptés par les footeux (remplacer ici par n’importe quel supporter de base) qu’aujourd’hui.
L’Autriche (15 %), les Pays-Bas (13 %), la Suisse (6 %) et la Belgique (6 %) constituent les quatre premiers pays les plus prolifiques pour des parieurs de la planète e-sport. D’ailleurs, il existe de nombreuses références pour bien choisir son casino en ligne en Belgique pour l’e-sport. Et qui dit compétitions d’e-sport en progrès, dit aussi paris sur ces compétitions en plein boom. Après tout, l’homme a toujours aimé risquer sa maigre fortune dans l’espoir de voir sa vie améliorée ou tout simplement pour le petit stress qui revigore…
Il y a quelques années, on n’aurait jamais imaginé qu’un champion d’eSport pourrait véritablement vivre de sa passion mais aujourd’hui, l’eSport suit la trace des plus grands sports avec ses champions à la carrière longue et prolifique et ses espoirs déchus à la carrière météoritique. Néanmoins, voir l’aura et la célébrité de certains champions autrefois uniquement asiatiques commencer à apparaître en occident n’est pas une mauvaise chose pour le jeu-vidéo au sens large.
Même si nous ne sommes pas de grands amateurs d’eSport dans l’absolu, l’idée de voir des champions issus de notre loisir favori damer un jour le pion financier à Ronaldo et Messi ne peut que nous faire plaisir.
Alors, qui se voit comme le champion de demain ?