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S’évader de prison, voilà une activité peu commune que la majorité (enfin normalement) d’entre nous ne connaît que par les films ou les séries télés. Et si d’autres jeux comme le très attendu Prison Architect s’intéressent plus à la création de la prison parfaite, The Escapists nous met dans l’uniforme du taulard de base qui ne pense qu’à s’échapper. Peut-on réellement faire de ce concept, un bon jeu ?

La première fois que j’ai vu tourner The Escapists, deux éléments ont attiré mon attention : les graphismes très old school, genre 8 bit qui tâche, et le nom de l’éditeur : Team 17, responsable de l’une des meilleures licences de tous les temps : Worms. Bref, même en ne sachant pas grand-chose du projet, c’est un jeu qui a su attirer mon attention.

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Développé par un tout petit studio du nom de Mouldy Toof Studios et principalement par une seule personne : Chris Davis, il s’agit d’un jeu indépendant et cela se sent. Loin d’être un point négatif, l’aspect 8 bits de ce jeu lui confère à la fois un côté nostalgique auquel aucun joueur de ma génération ne pourra rester insensible et un côté vieillot parfois un peu trop assumé. Faire un jeu 8 bits aujourd’hui, c’est à la mode mais quand on peut éviter des décors baveux et des polices de caractères à la limite de la lisibilité, c’est mieux.

Heureusement, The Escapists se rattrape en traitant de son sujet d’une main de maître. Difficile en effet de mieux faire sentir au joueur ce qu’est la vie d’un prisonnier qu’en le forçant à respecter le règlement et les instructions des gardes. Car si on est là pour s’évader, il ne s’agit quand même pas d’un jeu d’action. Essayez donc d’attaquer un gardien et vous comprendrez votre douleur. Non, non, The Escapists n’est pas un jeu pan-pan-boum-boum mais bien un jeu (parfois un peu trop) sérieux où il va falloir faire fonctionner sa cervelle pour s’en sortir.

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Un des éléments clés est de bien comprendre que pour ne pas se faire pincer, il vaut mieux se la jouer profil bas en répondant présent aux différentes « activités » : appel du matin, repas, travail, appel du soir, etc. Entre ces différents points de contrôle, on est plus ou moins libre de faire ce que l’on veut même si le niveau de sécurité des différentes prisons disponibles rendra notre découverte plus ou moins risquée.

Faire monter ses stats à la salle de sport, réaliser de petites missions pour améliorer nos relations avec nos codétenus, combiner les objets les plus improbables entre eux pour en faire une arme défensive ou pour détourner l’attention d’un garde, voilà à quoi nous passerons notre temps libre entre deux fouilles surprises des cellules.

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Si The Escapists nous demande de faire fonctionner nos neurones, il nous demande surtout d’un peu tout tester « pour voir ce que ça fait ». Ainsi, après la 28ème tentative, les plus nerveux se sentiront peut-être suffisamment frustrés pour s’évader définitivement du jeu en lui-même. Je dois avouer m’être aussi énervé plus d’une fois car autant on nous propose une liberté d’action qui fait plaisir à voir, autant ce jeu d’essai-erreur peut se montrer frustrant sur la longueur.

En tout cas, on pourra difficilement reprocher au développeur de ne pas avoir su tirer parti de la culture populaire très prolixe sur le thème de l’évasion puisque tout ou presque est possible dans ce jeu : vol d’uniforme de gardien, copie de clé dans de la mie de pain, tunnel dans la cellule, etc.

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Conclusion

The Escapists est un jeu intriguant par son idée de base – s’évader de prison – et par son approche très ouverte. Il se montre donc très agréable à découvrir même si au premier contact, on est un peu perdu et on ne sait pas vraiment ce qu’il faut faire. Après quelques tâtonnements, on découvre les premiers objets à combiner et le jeu est alors lancé sur un rythme d’urgence permanente ponctué par les appels et autres activités obligatoires.

Avec ses 6 prisons et ses nombreuses possibilités, il propose une durée de vie tout à fait honorable qui gagnerait en qualité si le concept d’essai-erreur était un peu moins présent. Finalement, on en arrive à arrêter de réfléchir pour essayer toutes les combinaisons possibles, ce qui confère à ce titre un côté parfois frustrant mais toujours très gratifiant quand on atteint enfin notre objectif : s’évader !

Ma Note : 7/10

The Escapists est disponible sur PC et Xbox One.

 

Un commentaire sur “[Test] The Escapists, une nouvelle saison pour Prison Break

  1. J’aime ces petits jeux retros comme THE ESCAPITS sur PC et Xbox One.
    Cela me rappelle des souvenirs.
    Par contre j’ai toujours eu du mal à voir ce genre de jeu sur des consoles comme la XBox One.
    C’est un peu une perte de temps. Ce genre de jeux devrait rester sur des consoles portables, PC ou mobile !

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