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Killer is Dead est la nouvelle production de Suda51, célèbre créateur japonais surtout connu pour les petites merveilles que sont No More Heroes ou Killer 7, même si en ce qui me concerne, c’est le sympathique (mais sans plus) Lollipop Chainsaw qui a marqué mon esprit…

Ou alors c’est la faute de Jessica Nigri en tenue de cheerleader (ci-dessous avec son « papa »: Suda 51 lors de l’E3 2012).

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Dans Killer is Dead, on quitte l’univers sucré de Lollipop pour un jeu au scénario qui tourne vite au n’importe quoi. Nous incarnons Mondo, un « exécuteur » travaillant pour une organisation traquant les Wires, des êtres surnaturels liés à la puissance de la face cachée de la Lune. Oui, exactement là où le grand Stratéguerre a installé sa base secrète pour venir à bout de Goldorak.

Très vite, le scénario part dans tous les sens et il est difficile de se passionner pour la destinée de Mondo ou de ses comparses. Et il faut dire que l’on n’est pas aidé par des cinématiques interminablement longues et bavardes à souhait. Dans mon cas, Le charme a vraiment eu du mal à prendre.

Pourtant, individuellement, les 12 niveaux du scénario principal dégagent une certaine ambiance, un « mood » difficile à expliquer mais qui marche. Il faut dire que les niveaux  sont très variés depuis la chasse au vampire à la course poursuite d’une locomotive devenue folle. L’autre grand point fort du jeu est son style visuel très particulier, à base de contrastes très marqués et de couleurs criardes. Le jeu se reconnait ainsi du premier coup d’œil et il compense son manque de fond par une forme très avenante.

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Au niveau du gameplay, on reste dans le beat them all tout ce qu’il y a de classique puisque Mondo a le choix entre trucider ses adversaires avec son sabre ou les tirer à distance avec les 4 armes disponibles dans son bras mécanique. Pendant les premières minutes, l’habitué du genre devra quand même s’accrocher car la lenteur des enchainements se fait vraiment sentir et demande un véritable apprentissage du bon timing pour réaliser des combos en chaine.

On se retrouve quand même très vite à combiner coups de sabre, esquive au dernier moment et utilisation de son arme à distance. Je regrette quand même l’absence de saut qui aurait pu donner un peu de variété aux combos. Ici, même si le gameplay est plus intéressant qu’il n’y parait, on a quand même vite l’impression de refaire toujours les mêmes combos.

Plus embêtant encore, l’équipe de Suda51 n’a toujours pas résolu les problèmes de caméra qui se retrouvent dans chacun de leurs jeux depuis des années. Il serait vraiment temps de faire quelque chose. Enfin, il faut noter que l’aspect visuel si original du titre est particulièrement nuisible à sa lisibilité.

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Ainsi, à condition de jouer dans une pièce un peu trop éclairée, vous n’y verrez quasiment rien. Entre le contraste poussé à l’extrême et les nombreux effets visuels criards, on a même parfois du mal à identifier le cycle d’attaque des boss. Bon, il est vrai qu’après quelques heures, notre œil, complètement brûlé commence à prendre ses habitudes mais cela reste un vrai défaut.

A côté du scénario principal, une petite quinzaine de missions annexes sont proposées. Celles-ci sont généralement très courtes mais permettent d’allonger la durée de vie d’une petite dizaine d’heure pour le scénario principal et se montrent assez originales.

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Mais, ce qui intriguait tous les joueurs, c’est le fameux mode Gigolo qui s’avère être la plus grosse déception du jeu. Mondo se présente comme un Playboy avide de conquête féminine. Aussi, on le retrouve au bar pour draguer.

Et Mondo a une technique infaillible de séduction. En effet, il faut « mater » le corps de l’élue de son cœur sans que celle-ci ne le voie trop. Ensuite, quand Mondo est chaud, il offre un cadeau (débloqué avec l’argent des missions) à sa « victime ». Si celle-ci l’apprécie, son niveau d’excitation monte. Sinon, le cupidon est renvoyé dans sa chambre. En cas de réussite, on peut y gagner des armes spéciales, des bonus et une mini-cinématique aussi érotique qu’un film pakistanais censuré. Bref, un mode de jeu sans intérêt.

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Conclusion

Killer is Dead est un Beat Them All typique des productions Suda51. Un univers original, un aspect visuel unique pour un beat them all tout ce qu’il y a de classique.

Killer is Dead est un titre qui s’apprécie en y jouant. Ainsi le premier contact est très abrupt mais après quelques heures, on prend vraiment du plaisir à enchaîner combo sur combo. Dommage que les nombreux défauts techniques plombent un peu un jeu qui s’apparente à un grand fourre-tout de qualité diverse.

Pour ma part, je vais vous avouer qu’après avoir connu Juliet Starling, le retour à Mondo le ténébreux a été un peu difficile. Encore la faute à Jessica Nigri tout ça…

Ma Note : 7/10 (pour le jeu) mais un 10/10 facile pour Jessica.

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Killer is Dead est disponible sur PS3 et Xbox 360.

 

2 commentaires sur “[Test] Killer is Dead, la tête dans la Lune

  1. J’ai adoré ce jeu même s’il n’a pas fait l’unanimité, ce qui est bien dommage, j’adore les jeux qui sortent des sentiers battus 🙂

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