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Il y a quelques temps, Alter avait sorti une figurine de Milla, l’un des héros de Tales Of Xillia, un jeu de Namco Bandai. Je la trouvais plutôt jolie mais j’hésitais à l’acheter ne connaissant pas le jeu mais sachant que si je venais à jouer à Tales Of Xillia et que je l’aimais bien, j’aurais de gros regrets. Après de longues tergiversations, je n’ai pas craqué…

Or le jeu est à présent sorti dans nos contrées et j’ai pu le tester. Alors suis-je rongée par les regrets ? Je dirais oui 😉

Tales of Xillia est un J-RPG (Jeux de Role japonais, Final Fantasy reste l’un des plus connus) et nous plonge dans le monde de Rieze Maxia. Milla, une jeune femme de 20 ans qui s’avère être l’incarnation de Lord Maxwell le seigneur des esprits, part enquêter sur la disparition d’esprits et rencontre en chemin Jude Mathis, un étudiant en médecine. Cette rencontre est le début de leur aventure qui les mènera à travers de nombreux pays.

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Première particularité du jeu, on peut choisir d’incarner Milla ou Jude, ce qui est vraiment sympa. Cependant, jouer l’un ou l’autre n’apporte pas de grosses différences dans l’histoire, seules quelques cinématiques étant différentes. De plus, lors des phases de combats, on peut décider d’incarner le personnage que l’on désire. Ainsi, la rejouabilité du titre n’est pas forcément énorme malgré ce choix.

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Comme dans tout bon J-RPG, d’autres personnages vont venir rejoindre Milla assez stoïque et ne connaissant pas grand-chose du monde réel et Jude plutôt calme et naïf. On aura ainsi Alvin, le mercenaire plutôt séduisant, Elize, une jeune fille timide accompagnée de sa poupée qui parle, Rowen, le majordome âgé, et Leia Rolando, une camarade de Jude toujours enjouée. Plus que l’histoire assez classique, ce sont tous ces personnages et les relations qu’ils entretiennent qui rendent le jeu intéressant et prenant.

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D’autant plus que Tales of Xillia adopte un système de développement des personnages fort sympathique. A chaque gain de niveau, on récupère des points que l’on peut dépenser sur une toile d’araignée pour débloquer des capacités et des pouvoirs (cela s’apparente un peu au sphèrier des Final Fantasy). On peut ainsi personnaliser ses personnages comme on le souhaite (un levelling automatique est aussi disponible), surtout que l’on gagne aussi des objets cosmétiques (oreilles de lapin, lunettes…) au fil des quêtes (mais aussi via des DLC).

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Nos héros parcourent donc le monde. Pour se rendre à un endroit la première fois, il faudra y aller à pied via des régions qui n’échappent pas vraiment à une impression de couloirs, après il sera possible d’utiliser un système de voyage rapide pour se téléporter.

Cependant, il est intéressant de continuer à « explorer » car cela permet de combattre et ainsi récolter des objets qui permettront de développer les magasins. En effet, tous les magasins sont reliés entre eux et on trouve donc les mêmes objets dans toutes les villes. Mais, on peut les faire évoluer : plus on donne d’ingrédients, d’argent et plus on achète dans un type de magasin, plus il aura d’objets puissants. Perso, le concept me plait beaucoup : j’aime bien amasser un maximum d’ingrédients pour les donner, surtout que suivant les moments des bonus leur sont octroyés, leur donnant plus de valeur pour un certain type de magasin. Bref, ce système est assez addictif et nous pousse à vouloir explorer.

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Or explorer veut dire combattre et il faut reconnaître que le système de combat est bien pensé et très dynamique. Notre équipe est composée de quatre personnages qui peuvent se déplacer à l’intérieur de la zone de combat comme ils le souhaitent, ce qui est important car la position joue sur l’attaque et la défense. On peut attaquer, sauter, parer, esquiver, changer d’ennemi facilement mais aussi utiliser des « Artes« . Il s’agit de pouvoirs spéciaux propres à chaque personnage assez spectaculaires et efficaces.

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De plus, il est possible de lier deux personnages entre eux, créant des « Link Artes », plus puissantes, mais aussi permettant de prendre en sandwich ses adversaires. On ne contrôle qu’un personnage : les autres peuvent être dirigés par l’IA tout en lui donnant des stratégies (privilégier le soin, utiliser telle potion si il se passe ça…) ou par vos amis assis sur le canapé car Tales of Xillia peut se jouer à 4 😉 Attention car lorsque l’on crée un lien entre deux personnages, l’un des deux devient passif et ne peut plus être dirigé par un joueur tant que le lien est actif.

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Graphiquement, on voit que le jeu n’est pas très récent (il est sorti en 2011 au Japon). Cependant, le design est particulièrement réussi tant pour les personnages très charismatiques que pour les décors très beaux avec des tonalités de couleurs bien choisies. Ainsi, on se laisse transporter dans le monde de Rieze Maxia et on apprécie le voyage malgré une certaine linéarité dans les zones.

Le jeu est en version française : les textes sont en français mais les doublages sont en anglais. Il est dommage que l’on n’ait pas la possibilité de mettre les doublages japonais.

Conclusion

Tales of Xillia est une vraie réussite. Alors oui, il est relativement classique : on retrouve les poncifs codes de J-RPG (groupe de personnages rencontrés au fur et à mesure, effet couloir, histoire classique…), cependant, cela ne m’a pas du tout gêné.

On se laisse happer par cet univers très beau graphiquement et ces personnages hauts en couleur tandis que l’on prend du plaisir avec un gameplay certes classique mais varié. D’autant qu’il faudra une quarantaine d’heures pour le terminer.

Bref, j’ai beaucoup aimé Tales Of Xillia… Je savais bien que j’aurais dû craquer pour la figurine d’Alter 😉

Ma Note : 7,5/10

2 commentaires sur “[Test] Tales Of Xillia, quel personnage choisirez-vous ?

  1. c’est une impression ou bien les jeux sont de moins en moins longs ? (remember me par exemple)
    merci pour ce test 🙂 et dommage que d’incarner l’un ou l’autre n’y change finalement pas grand chose

  2. Je pense que c’est bien une réalité…
    En fait le jeu-vidéo suit la tendance générale : il faut vite jouer, vite terminer et acheter le jeu suivant…
    Mais dans le cas de Remember Me, si tu te souviens de mon test, j’avais insisté sur le fait que le jeu me donnait l’impression d’avoir vu ses ambitions revues à la baisse pendant le développement…

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