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Je vous avais déjà parlé de Divinity : Dragon Commander à plusieurs reprises. Il faut dire que ce jeu est développé par un studio belge, Larian, et propose de se transformer en dragon pour mener son armée au combat ! Deux qualités qui ne pouvaient que m’attirer 😉

Le jeu est maintenant sorti et j’ai pu le tester pour voir s’il tenait ses promesses.

Dragon Commander se déroule donc dans l’univers culte de Larian : Divinity où l’on incarne le premier chevalier-dragon, fils du roi et d’une dragonne ayant pris forme humaine, ce qui lui permet de s’incarner en humain ou en dragon. Après l’assassinat de notre mère, notre père a sombré dans la déchéance et a laissé le royaume s’effondrer. A présent, nos frères et sœurs se déchirent pour en prendre possession et l’on nous demande de se joindre à la mêlée pour unifier tout ça dans un univers fantasy aux allures Steampunk assez original.

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Pour servir ce scénario de base relativement classique, Larian Studios nous offre un mélange des genres. En effet, le jeu se divise en plusieurs parties distinctes : la diplomatie, la stratégie tour par tour et la stratégie en temps réel. 

A bord du Raven, notre vaisseau volant et accessoirement notre QG, nous devons gérer notre politique vis à vis des différents peuples de notre royaume. Au nombre de cinq (nains, elfes, diablotins, morts-vivants, lézards), les représentants de ces peuples sont assez caricaturaux (les nains sont avares, les elfes sont écolos,…) et ne sont jamais d’accord, ainsi on est amené à trancher sur des sujets tel que le mariage gay, le vote des femmes, la censure… tout en sachant que chacune de ces décisions influence non seulement notre popularité mais aussi le déroulement de la guerre.

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En effet, va-t-on choisir de rendre la conscription obligatoire ou non, si oui, on aura plus de combattants disponibles mais un peuple moins motivé… De même, va-t-on autoriser des tests sur les embryons pour pouvoir créer de super-soldats ? On est vraiment amené à se poser des questions : va-t-on aller à l’encontre de nos idées pour ménager un peuple dont on nécessite le soutien ? C’est vraiment intéressant^^

Toujours sur notre vaisseau, nous avons accès aux recherches pour améliorer nos unités mais aussi nos pouvoirs draconiques que l’on pourra utiliser sur le champ de bataille (dans la partie STR). Mais surtout, dans notre chambre, nous retrouvons notre reine, choisie parmi les filles des cinq races (sauf les diablotins, un fâcheux incident étant survenu), elle jouera un rôle dans notre vie politique en suivant nos « conseils » et évoluera en fonction de ceux-ci.

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Ainsi, en conseillant notre épouse elfe d’une certaine façon, on la voit devenir légèrement droguée ou arrêter de suivre les coutumes elfes pour réfléchir par elle-même, chaque évolution donnant lieu à un changement de look. C’est vraiment intéressant et donne envie de rejouer juste pour tester toutes les évolutions possibles ! La cerise sur le gâteau aurait été de permettre de jouer une fille et d’avoir la même chose avec des princes 😉

En plus de notre femme et des conseillers, il faut aussi gérer nos généraux. Ceux-ci peuvent diriger une de nos armés durant la phase stratégie. Ils nous demandent également de prendre des décisions politiques ayant des répercussions sur la guerre. Ainsi, doit-on donner le même salaire aux généraux féminins et masculins ? permettre aux femmes d’entrer dans l’armée ?…

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Bref, la partie diplomatique du gameplay est vraiment excellente et très riche, donnant envie de tester les différentes possibilités et évolutions des personnages.

Ensuite, vient la partie Stratégie. Celle-ci se présente sous la forme d’une carte découpée en régions produisant des points de recherche, de l’or et ayant une certaine population. Sur ces régions, on peut construire divers bâtiments pour recruter des unités ou générer des cartes de différents types. Ces cartes servent à octroyer des bonus ou des malus aux territoires mais aussi aux unités pour les futurs combats.

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On prend possession d’une région en allant dessus avec une de nos unités si elle est neutre ou en gagnant la bataille si elle est occupée par une unité ennemie. Les unités dont on dispose sont assez variées et s’obtiennent via les recherches à bord du Raven. Une fois sur la carte stratégique, il faudra les acheter et là, il faudra savoir gérer cela finement car l’or ne coule pas à flot. Ainsi, la gestion des unités devient vite importante, celles-ci servant comme unités pour les combats que l’on choisisse de les jouer en mode STR ou en mode automatique.

En effet, on peut décider de laisser le jeu résoudre les combats automatiquement. Avant chaque bataille, on voit ainsi nos unités, celles de l’ennemi et notre pourcentage de réussite. On ajoute alors nos cartes pour engager des mercenaires, ajouter des bonus ou des malus. Si on n’a pas envie de prendre part au combat, on peut soit demander à un de nos généraux de mener la bataille (cela coûte de l’argent mais augmente les chances de réussite) soit laisser simplement l’armée faire comme elle l’entend. En mode automatique, il faut cependant avoir un vrai avantage numérique si l’on ne veut pas se faire massacrer.

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Si l’on décide de mener l’affrontement (on ne peut rejoindre qu’un seul combat), alors on passe à la phase STR.

Et si j’aime vraiment la partie diplomatie et stratégique, je dois avouer que la partie STR ne m’a pas vraiment séduite. Le principe très classique repose sur la conquête de territoires : pour créer des bâtiments, il faut conquérir leurs fondations. Chaque création de bâtiments ou d’unités demande de dépenser des recrues. 

C’est dans ce mode de jeu que l’on peut se transformer en dragon. On dispose alors de pouvoirs draconiques que l’on aura développés à bord du Raven et choisis au début de la bataille. Ainsi métamorphosé au prix de quelques recrues, on parcourt le champ de bataille pour attaquer l’ennemi ou donner des ordres à nos troupes.

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Malheureusement, c’est ce dernier point qui blesse le plus : il n’est pas évident de donner des ordres une fois en dragon, ce qui est dommage. Avec un peu d’entraînement cela devient plus aisé mais ce n’est vraiment pas intuitif. D’ailleurs, je vais vous avouer que j’ai souvent préféré utiliser le mode automatique de résolution de combat.

Un mode multi-joueur est également disponible. Il propose de jouer soit des escarmouches, c’est-à-dire de se limiter à la phase STR du jeu, soit de jouer des campagnes où l’on a droit à la phase stratégie en sus de la phase STR.

Enfin, graphiquement, le jeu est plutôt réussi : le character design des personnages et de l’univers fantasy/steampunk fait mouche et je rêverais de voir sortir un artbook reprenant tous les dessins des personnages et plus particulièrement des différentes évolutions des princesses.

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Conclusion

Divinity : Dragon Commander tente le pari de réunir plusieurs genres en un seul jeu : Diplomatie, Stratégie et STR.

Si les deux premiers éléments sont vraiment excellents, le troisième pêche un peu, ce qui est d’autant plus dommage que c’est l’endroit où l’on prend sa forme de dragon muni d’un jet pack. 

Malgré cela, la partie diplomatie est tellement riche et intéressante que l’on a vraiment envie de continuer à voir évoluer ces personnages limites caricaturaux qui nous poussent à prendre des décisions pas toujours faciles.

Alors, oui, les phases s’enchaînent un peu de façon répétitive (diplomatie sur le corbeau, gestion des unités sur la carte stratégiques, affrontement STR puis rebelote) mais, personnellement, j’ai bien accroché et réfléchi déjà à mes prochains choix diplomatiques, d’ailleurs, pour l’instant, je favorise plutôt les droits des femmes, on se demande bien pourquoi 😉

Ma note : 7,5/10

Un commentaire sur “[Test] Divinity : Dragon Commander, un mélange de genres dragonnesque

  1. ho très tentée par ce jeu, je ne connaissais pas, jamais entendu parler même
    merci 🙂
    chouette test pour un jeu un peu atypique

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