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The Elder Scrolls 5 : Skyrim de Bethesda vient de remporter le Spike award du Jeu de l’année.

Alors ce RPG mérite-il vraiment ce prix ?

Mais avant tout, je dois être honnête. Je n’ai pas fini Skyrim… Je joue à Skyrim depuis plus de 30 heures et pourtant je n’ai quasiment pas avancé dans la quête principale et n’ai qu’une envie, celle de continuer à jouer ! Laissez-moi vous expliquer la raison derrière cela…

Un univers immense pour une histoire sans fin

Le jeu commence selon la tradition des Elder Scrolls : notre personnage est un inconnu qui s’est fait arrêter en même temps qu’un groupe de rebelles. Nous sommes sur le point d’être executé lorsqu’un dragon surgit et ravage la ville, nous donnant l’occasion de nous enfuir.

Déjà à ce moment-là, on doit faire un choix : va-t-on s’enfuir avec l’un des rebelles ou rester avec les gardes ? Personnellement, n’ayant pas apprécié ma condamnation à mort, j’ai choisi la première option ! Un fois sortie en vie de cette aventure, on nous demande de prévenir les habitants d’un village voisin, puis le Jarl de la ville dont il dépend. Et c’est là que l’histoire de mon personnage a pris un tournant inattendu…

En effet, rien ne nous oblige à suivre cette quête.

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J’ai préféré me balader dans le village, parler aux habitants, aider à résoudre des querelles de soupirants amoureux, explorer les grottes alentours, partir à la chasse au trésor suite à la découverte d’une carte dans une de ces grottes, passer les épreuves initiatiques pour devenir un Compagnon, devenir un Loup-Garou sans m’en rendre compte, etc.

Skyrim nous plonge dans un univers immense où l’on est libre de faire ce que l’on désire. La quête principale reste là pour vous guider au cas où, mais il n’est pas nécessaire de la suivre pour prendre plaisir à jouer (même si cela peut parfois poser problème au niveau de la cohérence de l’histoire : « vite, allez à la tour tuer ce dragon ! » mais on n’y va que 15 jours plus tard :-p ). Attention : il faut néanmoins avoir accompli certaines étapes de cette quête pour débloquer certaines choses telles que les « mots de pouvoir ».

D’un autre côté, contrairement à certains jeux, Skyrim ne nous oblige pas à refaire la même chose une deuxième fois : on vide complètement une grotte, on peut looter ce qu’on veut dedans, y compris l’item qui servira à valider une quête que nous n’avons pas encore, il n’y aura pas besoin de tout refaire !

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En effet, le jeu n’a pas besoin de ce genre d’artifices pour rallonger sa durée de vie. Skyrim fourmille de choses à faire, à voir et à entendre. Chaque personnage a sa propre histoire (même si parfois sommaire) et chaque ville sa propre atmosphère. Les personnages semblent vivre leur vie : ils vont au marché, rentrent chez eux le soir ou passent leur soirée à la taverne. Au détour d’une rue, on surprend une conversation et celle-ci peut aboutir à une nouvelle quête. De même, la lecture d’un livre peut vous aiguiller sur la location d’un trésor et ainsi vous entraîner vers une nouvelle aventure…

On passe donc beaucoup de temps à explorer ce monde dont les graphismes sont vraiment beaux et lui confèrent une impression de vie. On va s’arrêter pour regarder un renard pourchasser un lapin ou encore effrayer des élans pour les utiliser comme diversions auprès des géants et ainsi leur voler deux trois trucs, voire tuer un mammouth.

Un héros/une héroine sur mesure pour un système de combat bien pensé

Je regretterais seulement l’outil de création du personnage. Il est assez complet et offre beaucoup de choix mais donne lieu à des personnages assez moches (selon mes goûts), en particulier pour les hommes et les elfes, les Argonians et Khajiit rendant plutôt bien… Dommage.

 Heureusement, le jeu se rattrape en permettant une personnalisation assez poussée des caractéristiques. Attention, il n’est pas possible de mettre de points dans des compétences ou autres. Cependant, on développe son personnage en fonction de nos actions : il n’y a pas de classe.

Ainsi, si on utilise une arme une main, cette compétence va augmenter tandis que d’autres vont stagner jusqu’à ce qu’on les utilise à leur tour. Même chose pour les armures, les sorts, la furtivité, etc…

Pour rajouter encore une couche, à chaque montée de niveau, on choisit d’augmenter sa vie, sa magie ou son endurance (qui permet de porter des coups puissants ET de transporter plus de poids) et l’on attribue des points dans des perks permettant d’améliorer certaines facultés et de se spécialiser un tant soit peu.

Le système de combat est bien pensé : une main = une arme et chaque main correspond à un bouton. On peut ainsi décider d’équiper deux armes une main, une arme à une main et un bouclier, une arme une main et un sort, une arme deux mains… Il est possible de bloquer, mais pas d’esquiver ! Il faudra donc faire attention et le dual wielding pourra parfois s’avérer perilleux. Il faudra aussi faire preuve de stratégie, certains combats donnant du fil à retordre !

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Il sera aussi possible d’emmener un compagnon au cours de nos péripéties, que ce soit un mercenaire, quelqu’un qui vous est redevable ou encore un membre de votre guilde. Cependant, leur IA laisse parfois à désirer et l’on s’interroge « mais pourquoi se jette-t-il dans la pièce suivante alors que je suis en mode furtif ?! »

Autre élément ajoutant une richesse supplémentaire au jeu : le craft. On peut s’amuser à jouer à l’enchanteur, au forgeron ou encore à l’herboriste et ainsi se façonner potion, armes, armures sur mesure, ce qui fait monter nos compétences. Mais on peut aussi pêcher (à la main), cuisiner, couper du bois, miner, fondre les métaux… Bref, de quoi nous occuper des heures entières !

Skyrim offre donc une expérience de jeu sensationnelle en nous plongeant dans un univers qui fait vrai et dans lequel on fait évoluer notre personnage comme bon nous chante. Malgré tout, tout n’est pas rose bonbon au Royaume de Skyrim.

Quelques nuages noirs à Bordeciel

En effet, de nombreux bugs restent à déplorer. Ainsi, certains ennemis peuvent rester bloquer sans raison (j’ai eu cette « chance » lors d’un combat contre le boss d’une grotte) ou des NPJ décider de ne plus bouger et de vous obstruer le chemin, c’est-à-dire la seule porte vous permettant de sortir de la pièce…

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L’inventaire est une horreur. Il est très difficile de s’y retrouver, de bien comparer les différentes armes et armures. On se demande parfois pourquoi certains objets vont dans telle catégorie…

De plus d’un point de vue strictement personnel (et peut-être féminin^^), je trouve dommage que l’inventaire soit limité… En plus comme je joue sur PS3, je n’ai pas la possibilité de chercher un mod pour remédier à ça comme je l’avais fait pour the Witcher 2 😉

De même, voir les maladies dont on souffre n’est pas évident et j’ai passé pas mal de temps à chercher : il faut en fait regarder dans le menu magie… Surtout que la plupart du temps on ne voit pas qu’on est tombé malade car l’affichage de cet effet (comme beaucoup d’autres éléments – genre tutorial) passe en un clin d’oeil, ce sont donc souvent les PNJ qui nous le font remarquer par un « Oh vous avez mauvaise mine, vous devriez faire quelque chose »…

Skyrim ne brille donc pas par son interface.

Mon âme féminine crie aussi au scandale de 1/ ne pas pouvoir prévisualiser les armures sur son personnage lorsqu’on les achète et 2/ d’être obligée d’afficher le casque. Je sais que Skyrim est un RPG qui se veut réaliste mais si je passe 1 heure à créer mon perso au début, ce n’est pas pour le cacher sous un casque souvent laid après !

Enfin, autre élément qui fâche, seule la langue française est disponible dans le jeu, en tous cas pour l’édition collector que j’ai achetée… J’aime jouer en VO et si le jeu ne propose pas toujours dans ses menus de changer la langue, il est souvent possible de jouer en anglais en changeant la langue du système (en tous cas sur PS3). Ici, on n’a même pas cette option et je ne trouve pas ça normal à notre époque.

Cependant, malgré tous ces défauts, la magie opère et l’on joue des heures et des heures sans se lasser et en pardonnant ces légères anicroches.

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Conclusion

Skyrim est une vraie réussite.

Il n’est pas exempt de défauts mais on passe outre. Bethesda a réussi à créer un univers dans lequel on prend plaisir à évoluer et où les heures défilent sans que l’on s’en rende compte.

On façonne son personnage comme on l’entend, tout en se faisant entrainer par nos choix qui nous amènent parfois à se demander comment on en est arrivé là.

Ainsi, je n’ai pas cherché à devenir un loup-garou mais mes actions m’ont entraîné vers cela. Me voilà donc loup-garou, ne sachant pas ce que cela implique, comment me transformer ou quels seront les impacts sur ma puissance au combat : à moi de trouver les réponses (je ne veux pas tricher en fouillant sur internet ;-))!

Et c’est ce qui rend le jeu excellent. Skyrim est un jeu dont on est le héros, un vrai RPG et cela fait du bien.

Note : 9/10

5 commentaires sur “[Test] Skyrim : le jeu de l’année ?

  1. J’en suis a 58 heures sur pc et toujours pas a la moitier et je trouve aussi l’inventaire pourri. Mais vu le nombre d’heures de jeu je passe sur les quelques bug que j’ai rencontré.
    Le jeu fut tellement immersif et depaysant pour moi (et j’ai jouer pendant une semaine de congé) que ça m’a fait comme des vacances (genre ce que me ferait une semaine au vietnam par exemple) mais beaucoup moins cher.
    Pour moi c’est le jeu de l’année.

  2. Idem, je ne compte plus les heures, bientôt 75… ^^ » Et évidemment encore beaucoup de choses à faire.
    Je n’ai pas été autant affecté que toi par l’inventaire et je n’ai pas trouvé de problème de rangement, tu pourrais être plus précise ? J’ai surtout eu, dans les premières versions (1.1 et 1.2), un problème de sélection des réponses dans les dialogues. Par exemple, je cliquais sur « Alors vous allez mourir ! » et le jeu sélectionnait « Tenez prenez (200 or) »… Cool non ? ^^ »
    Les grottes, donjons, châteaux, mines sont si nombreux… Je vais bientôt imprimer la carte complète pour barrer ceux que j’ai fais et m’y retrouver un peu.
    Tiens en voilà un truc pas pratique : vous découvrez un lieu, mais vous ne rentrez pas dedans ou vous n’avez pas le temps de tout visiter ? Et bien vu qu’il est passé en découvert (blanc au lieu de noir), obligé de noter le nom de l’endroit pour pas oublier d’y revenir. Je commence à avoir quelques post-it x)

  3. Oui c’est le meilleur jeux de l’année sans conteste, j’en suis pour ma part à plus de 100h de jeux mais je n’ai aussi pas beaucoup avancé, la durée de vie est impressionnante, merci le test

  4. 143H de Jeux niv 46, Fan complet de la Saga des Elder Scrolls c’est Opus ne m’a vraiment pas déçu après le bonheur que m’a procuré les quelques 500h passé sur Oblivion, le prix du meilleurs jeux de l’année était de toute façon assurée aprés les premiers minutes de jeux, les Elder Scrolls resterons pour moi les meilleurs jeux auquel j’ai joué et auquel j’espere encore jouer, j’attend avec impatience les DLCs, merci Bethesda.

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