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Homefront the Revolution a un objectif clair : faire oublier le cataclysmique premier épisode de la licence Homefront qui n’avait pas grand-chose pour lui. Et avec Deep Silver aux commandes d’un projet initié par Crytek, le potentiel pour produire une suite de qualité est certainement présent. Voici mes premières impressions…

Souvenez-vous… En 2011, THQ sort en grande pompe Homefront, le FPS ultime selon les marketeux. En réalité, un sous FPS bâclé sans grand intérêt. Le titre a sans aucun doute contribué à la faillite de THQ quelques mois plus tard. Et tandis que les grands noms du jeu vidéo se disputaient les restes d’un THQ à terre, Crytek racheta la licence Homefront pour une bouchée de pain.

A l’époque, beaucoup d’observateurs se demandaient bien ce que Crytek allait pouvoir faire d’une licence un peu « pourrie ». Mais en pratique, Crytek travaillait déjà avec THQ sur la licence Homefront depuis quelques années et ne souhaitait pas voir son travail jeté à la poubelle. Sauf que le studio a peut-être eu les yeux plus gros que le ventre puisqu’il y a quelques semaines, la licence Homefront a été rachetée par Deep Silver, déjà éditeur du titre.

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Crytek perd une licence intéressante mais sauve « temporairement » son avenir financier. Il faut dire que les salaires des développeurs n’étaient plus payés depuis de longs mois. Dans la foulée, Deep Silver annonce confier le jeu à un nouveau studio avec au mieux quelques anciens de Crytek en transfuge de luxe. Bienvenue dans le merveilleux monde de l’industrie du jeu vidéo.

Mais revenons-en un peu au titre et de ce que j’en ai vu à une époque où il était toujours développé par Crytek. En pratique, les développeurs n’ont rien gardé du premier épisode sauf son univers. En 2025, Les États-Unis se font envahir par la Corée du Nord, subitement devenue une nation hyper-technologique. Le pays capitule rapidement et après 4 ans d’occupation Nord-Coréenne, notre héros décide de se réveiller. Citoyen de Philadelphie, berceau de l’indépendance américaine, nous prenons les armes au sein d’une résistance armée pour, jour après jour, saper le moral de l’ennemi au travers d’actions de guérilla urbaine.

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Mais la plus grande différence avec le premier jeu, c’est que cette suite se déroule entièrement dans un monde ouvert dynamique. D’ailleurs, la première démo fait beaucoup penser à un Far Cry 3 en ville. On effectue des missions soit pour faire avancer le scénario principal, soit pour libérer les différents quartiers de Philadelphie. Et tandis que l’on se dirige vers le lieu de notre prochaine mission, des évènements aléatoires se déclenchent : une exécution sommaire qui tourne mal, une révolte dans un quartier, un contrôle inopiné Nord-Coréen, … Rien n’est scripté et tout se déclenche naturellement. Cela donne vraiment l’impression que la ville a sa vie propre et que nous ne sommes que l’un des nombreux rouages qui mèneront à la liberté.

Techniquement parlant, on frise la perfection mais on n’en attendait pas moins de la part de Crytek. Cycle Jour/Nuit, météo dynamique, éclairage de toute beauté, texture soignée et tout cela dans un monde ouvert. Voilà qui promet un jeu de toute beauté lors de sa sortie courant 2015.

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Au niveau du gameplay, là aussi, le jeu tend vers ce que Far Cry 3 a proposé récemment, autrement dit un maximum de liberté. Il faut dire que le fait que nous soyons un simple résistant qui lutte avec des cailloux contre un occupant surpuissant contribue fortement à nous pousser à trouver des solutions originales. Ainsi, on doit explorer la ville à la recherche de nouveaux éléments d’armes.

Chaque arme dans le jeu est 100% customizable. Elles sont toutes constituées de plusieurs éléments parfaitement permutables ce qui permet de transformer complètement l’arme en fonction de nos besoins. On peut transformer un fusil d’assaut en arme de courte portée par exemple.

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Nos missions concernent surtout des actions éclairs : assassinat, sabotage, voire terrorisme le plus basique, bref, des missions où l’on est à 1 contre 100. Du coup, on profite beaucoup des outils de planification à notre disposition. Notre smartphone est au cœur de notre arsenal puisque l’on peut taguer les ennemis, pirater des caméras de sécurité et bien d’autres chose que l’on a pas encore voulu nous montrer. Ensuite, libre à nous de lancer un affrontement frontal (souvent suicidaire) ou au contraire de tenter une approche discrète. On peut par exemple utiliser une petite voiture télécommandée piégée pour infiltrer une base ennemie et la faire détonner au milieu de la base pour créer la panique avant notre offensive principale.

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Pour conclure cette preview, Homefront the Revolution est un jeu avec un grand potentiel. Vous pouvez totalement oublier le premier jeu, c’est juste complètement différent. Deep Silver ne proposera sans doute pas le jeu le plus original du monde. Pour l’instant, il fait même beaucoup penser à un Far Cry urbain mais on peut s’attendre à un FPS en monde ouvert efficace et techniquement très abouti.

Je dois vous avouer que je ne m’attendais à pas grand-chose de la part de ce nouveau Homefront mais que je suis maintenant très curieux d’en voir plus. Reste à espérer que la transition entre les différents studios impliqués et le développement un peu chaotique n’aura pas trop d’influence sur le résultat final.

Homefront the Revolution sortira sur PS4, Xbox One et PC courant 2015.

 

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