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Borderlands, premier du nom, a été une vraie surprise à laquelle personne ne croyait vraiment. Un FPS en cell shading, faisant la part belle au multi coopératif, avec des gros morceaux de RPG et des armes générées aléatoirement… Pas grand monde pour parier sur le succès d’un tel jeu.

Et pourtant le succès fut fulgurant.

Il n’en fallait pas moins pour que GearBox Software remette son tablier et reparte au turbin pour proposer sans tarder un Bordelands 2. Et soyez rassurés, ce second épisode est peut-être encore meilleur que le premier même s’il a un peu de mal à s’en démarquer.

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A la recherche de l’Arche perdue.

Dans Borderlands 2, on incarne un aventurier de l’arche. Un de ces vaillants héros qui débarque sur la planète Pandora dans l’espoir de trouver richesse et amour, enfin surtout richesse. Dès l’intro, on est mis au parfum de l’ambiance du jeu puisque le train affrété pour nous n’est en fait qu’un piège du Beau Jack, le PDG de la société Hyperion, pour nous éloigner de SA planète. En effet, Jack n’est pas très partageur et a ouï dire que la véritable Arche (pas celle du précédent opus donc) est enfouie quelque part dans les profondeurs de Pandora. Il passe donc son temps à creuser un peu partout, mettant en danger la planète en elle-même.

Heureusement pour nous, nous avons survécu au crash du train pour rencontrer ClapTrap, un mini-robot qui nous suivra tout au long de l’aventure et qui va donner le ton de l’humour très second degré de ce titre. Ce dernier est persuadé qu’on le suit partout et qu’on est à son service… Ce qui explique son insistance à nous appeler « Sbire », le fameux « Minion » en VO.

L’humour est, sans aucun doute, la marque de fabrique de cet univers. A une époque où les FPS sont sérieux et réalistes, Borderlands 2 retourne le problème à l’envers et mise tout sur un humour décapant et omniprésent. Pas une minute ne passe sans une réplique hilarante, ridicule ou une référence subtile à l’univers geek du moment. Un délice.

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Mais ne serait-ce pas un Diablo-like ?

On peut se poser la question étant donné que le loot est au cœur du gameplay. Borderlands est quand même inscrit au Guinness Book des records comme le FPS proposant le plus d’armes différentes : Plusieurs milliards, rien que ça.

Alors, bien sûr, la génération aléatoire des armes peut faire un peu peur et même si certaines armes sont vraiment très improbables et pas très utiles comme le fusil de sniper avec baïonnette ou le pistolet lance-roquette, on loote quand même très souvent de bonnes armes avec des caractéristiques originales qui permettent de bien varier le gameplay.

Aux caractéristiques de base comme les dégâts, le temps de rechargement ou la taille du chargeur se greffent des compétences spéciales qui permettent de tirer plusieurs munitions à la fois, de rajouter un effet incendiaire, électrique ou encore acide. Au final, on peut donc faire son shopping au milieu de ces tonnes d’armes et trouver son bonheur.

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Mais la personnalisation de l’équipement ne s’arrête pas là puisque l’on peut également équiper un bouclier (au fonctionnement assez classique), un mod de grenade (qui permet de changer le fonctionnement des grenades), un mod de classe (qui boostera certaines de nos caractéristiques de bases) ainsi qu’une relique, sorte de super bonus (similaire aux bijoux des RPG fantasy).

Autre similitude avec un gameplay à la Diablo, les classes de persos. Au nombre de 4 à la sortie du jeu, on a le choix entre le Commando, la Sirène, le Défourailleur et la Sentinelle. D’autres classes sont déjà annoncées en DLC dont la très décriée Mécromancienne (déjà disponible) qui se destine à un public plus casual avec son pouvoir de ricochet.

Chaque classe dispose de sa compétence spéciale (une mitrailleuse en kit pour le commando, une bulle qui fixe les ennemis pour la sirène, …) ainsi que d’un arbre de compétence qui permet de personnaliser son héros en l’optimisant à votre style de jeu.

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Enfin, le jeu est agrémenté d’une couche de défis qui permettent de débloquer des jetons qui eux-mêmes boosteront les caractéristiques de tous les persos d’un même compte.

Alors bien sûr, ce n’est pas un hack & slash mais bien un FPS que l’on a entre les mains… Mais pas un FPS linéaire, loin de là. Encore une fois le côté RPG reprend le dessus puisque c’est un système de quête qui nous permet de décider par nous-même ce que l’on a envie de faire en premier. Une fois la quête collectée, il suffit de se rendre jusqu’à la zone de celle-ci pour créer une sorte de mini-donjon.

La rejouabilité de Borderlands 2 est également à mettre en avant. Le multi-joueur étant vraiment très réussi, on sent tout de suite que le jeu, un peu comme un Diablo (encore une fois), a été pensé avec le multi en tête. On peut rejoindre un ami en un seul clic et le coopératif à 4 représente un beau challenge car les adversaires gagnent vraiment en puissance.

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Seul point négatif du multi, évitez comme la peste les inconnus et jouez entre amis ou en tout cas entre personnes de confiance. Pourquoi ? Tous simplement parce que les loots d’armes sont libres ! Tout le monde peut ramasser toutes les armes quel que soit leur rareté. Voilà qui risque de causer quelques crises de nerfs si vous jouez avec de parfaits inconnus. Un système de tirage au sort à la World of Warcraft aurait été le bienvenu d’autant que l’argent et les munitions sont bien partagés automatiquement entre les joueurs. Dommage !

Malgré toutes ses qualités, Borderlands 2 traîne donc quelques casseroles derrière lui.

Mes principales critiques iront à l’abominable système de conduite des véhicules. Sur console, ce n’est pas un problème mais sur PC, la direction est liée à la souris et autant vous dire que cela demande un sacré travail sur soi-même pour faire 100 mètres sans sortir de la route.

L’autre point négatif que je retiendrai, c’est la désagréable impression d’avoir un gros (mais vraiment très gros) patch de Borderlands, premier du nom.

Peu d’innovations vraiment utiles, des classes trop similaires au premier épisode, bref une petite impression de déjà-vu. Un peu comme si 2K avait vu la poule aux œufs d’or et se soit dépêché de la faire pondre une seconde fois avec le support d’un bon plan marketing.

Encore une fois, cela n’enlève rien à la qualité du jeu et au plaisir que l’on a en y jouant mais on sent comme un goût de trop peu.

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Conclusion

Borderlands 2 est le Diablo du FPS, un mélange unique et excitant de ce que le FPS et le Hack & Slash peuvent offrir de meilleur.

Un monde ouvert énorme et passionnant, des quêtes à foisons, des armes à ne plus savoir quoi en faire et un gameplay totalement abouti. Une fois que l’on met un doigt dans ce jeu, on se fait aspirer en entier et à peine sommes-nous déconnectés qu’on veut recommencer et looter encore plus d’armes.

Et pour ne rien gâcher, l’univers de Borderlands 2 vaut aussi le détour avec un humour omniprésent et des références savoureuses pour tout geek qui se respecte.
N’hésitez donc pas à plonger dans cet univers que vous soyez fan de FPS ou pas !

D’ailleurs, même Aelya, qui n’aime pas spécialement les FPS d’habitude ne le lâche plus, c’est dire comme ce jeu s’adresse à la fois aux fans de FPS pur et dur mais aussi à tous les joueurs de la planète.

Dommage quand même que ce second épisode ressemble un peu trop au premier mais bon, pourquoi changer une recette qui gagne ?

Ma Note : 9/10

Borderlands 2 est disponible sur PS3, Xbox 360 et PC.


2 commentaires sur “[Test] Borderlands 2, le FPS du futur, c’est maintenant sur Pandora

  1. Aaaah le test ! 😀
    Je n’ai pas trop éprouvé cette impression de « gros patch » du 1 – je l’avais refait pendant les vacances, histoire de me rafraîchir la mémoire en plus.
    Le premier opus paraissait tel un beau gros bord*l, limite vide, on sentait qu’il ne s’agissait que d’un délire, qui n’était pas censé rencontrer un tel succès… L’histoire était limite un prétexte, passait au second (voire centième) plan.
    Le deux, je le trouve bien mieux travaillé, c’est moins « brouillon », les quêtes sont un rien plus variées (voire moins lassantes, vu qu’il ne faut plus récupérer autant d’ECHO), l’intrigue est mieux fignolée, mieux maîtrisée, les classes plus équilibrées, et l’univers bien plus détaillé, « charismatique » (ne serait-ce que le travail pour donner un véritable « caractère » aux fabricants d’armes!). Tout ça saupoudré de délires, du second degré, et beaucoup, beaucoup de clins d’oeil (Il existe même une référence à Minecraft !). Et sa durée de vie est revue à la hausse (plus de 30h pour voir le bout allez) en comparaison du premier épisode, d’autant qu’il y a du challenge également : des boss qu’il vaut mieux affronter à plusieurs, à haut niveau !
    Le seul reproche que j’aurais à lui faire (bon, à part évidemment : jamais jouer avec des inconnus!) réside en l’aspect marketing / dérive des contenus : outre un concours au règlement douteux, injuste (pas de limite de lots pour les participants, résultat, beaucoup de gens qui ont raflé une vingtaine, voire cinquantaine de lots! cf. les forums), deux DLCs en l’espace de 2 – 3 semaines après la sortie du jeu !? Ne me dîtes pas qu’ils n’auraient pu inclure tout cela dans le jeu de base, gratuitement, via un patch, quitte à retarder la sortie… N’est pas CDProjekt qui veut hélas.
    Alors, certes, le premier contenu est « gratuit » pour les précommandes, mais payer 10 € pour une classe (qui n’est pas forcément pour les débutants d’après son arbre de compétences, celui de droite), c’est … »pas classe » du tout. Quant au petit dernier, il n’est pas exempt de défauts (de finition notamment), mais durée de vie ‘acceptable’ pour du contenu téléchargeable (6h de jeu), quoiqu’on reste un peu sur sa faim (de pirate). Seulement, d’autres contenus risquent fort bien de débarquer par la suite (dont des classes), dès lors, il vaudrait mieux attendre un pack, ou une version GOTY bradée sur Steam… A croire que Gearbox a besoin de renflouer les caisses, à n’importe quel prix, après Duke Nukem Forever… Fort heureusement que le jeu de base est de qualité !!

  2. On est assez d’accord en fait…
    J’ai un peu l’impression que 2K prend les fans pour des vaches à lait avec le seasons pass, les DLC sortis juste après le jeu, etc…
    Dommage car le jeu est vraiment excellent et mérite largement son succès.

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