Le fait de parler de stickers holographiques au sujet des Visionnaires ne pouvait que m’obliger à évoquer Jem et les Hologrammes.

Ce Dessin Animé US des années 80 raconte l’histoire de Jerrica Benton qui hérite de son père de boucles d’oreilles en forme d’étoile. Celles-ci s’avèrent être en fait les récepteurs/télécommandes d’un ordinateur surpuissant appelé Synergy.

Au lieu d’utiliser cet ordinateur pour jouer à des jeux de folie, Jerrica l’emploie pour créer une image holographique qu’elle projette sur elle-même et qui la transforme en Jem, rockeuse talentueuse qui monte un groupe de rock du nom de Jem et les Hologrammes.

On suit ainsi ses aventures et plus particulièrement ses « affrontements » avec le groupe de rock rival « les Misfits », celles-ci ne reculant devant rien pour parvenir à leurs fins. Et lorsque je dis devant rien, c’est qu’elles sont limite prêtes à créer des accidents mortels, mettant le feu à une maison où se trouvaient encore Jem, n’hésitant pas à abandonner à leur sort leurs rivales au bord d’un précipice sur le point de s’écrouler… Les personnages sont en danger de mort dans la plupart des épisodes : c‘était un D.A. bien violents en fait !

Le look des deux groupes et autres protagonistes de l’histoire est vraiment ancré dans les années 80 mais cela avait son charme à l’époque et puis, comme il s’agit d’un milieu artistique, cela ne choque pas spécialement 😉

La particularité de la série vient du fait que chaque épisode comptait au moins deux ou trois chansons en anglais accompagnées de leurs petits clips. Ainsi, même sans comprendre un traitre mot de la chanson (puisqu’à cette époque je ne parlais pas encore anglais), je pouvais les apprécier malgré tout, voire en saisir le message. Par exemple, une chanson des Misfits s’appelle « I am a Giant » : dans le clip on voit le leader du groupe – Pizzazz (mais quel idée ce nom !) – devenir gigantesque et jouer les King Kongs.

Pour les 65 épisodes de la série, on compte 151 chansons.

Franchement, pour un dessin animé, les musiques étaient vraiment sympa, en particulier celles des Misfits beaucoup plus rocks et comiques que celles de Jem qui restaient très bien pensantes.

En effet, les paroles des chansons des Misfits lorsqu’elles sont comprises peuvent s’avérer vraiment borderline!

Par exemple, dans un épisode où il est question d’une collecte pour venir en aide à l’Afrique (si mes souvenirs sont bons), la chanson « Gimme! Gimme! Gimme! » commence fort en disant « Me raconte pas tes malheurs, j’ai mes propres problèmes (Don’t give me no hard luck story, I’ve got problems of my own, huh) », pour continuer avec « la charité commence ici-même (Charity begins right here, here) » en se désignant elle-même et pour finir par « n’attendez aucune reconnaissance, la seule chose que je donne gratuitement c’est du style « Don’t expect no gratitude, The only thing I give for free is attitude) ».

Cela change des chansons ringardes qu’on trouve dans la plupart des dessins animés pour enfants 😉

Autre chose qui me faisait aimer ce dessin animé : la double identité de Jerrica / Jem. Devoir cacher la vérité à son entourage, dont son fiancé, Rio (la aussi, chapeau le nom^^), inventer des stratagèmes pour surmonter les obstacles (les boucles d’oreilles ne fonctionnent pas sous l’eau ou comment passer les portails de sécurité d’un aéroport…).

Par contre, j’ai toujours trouvé la relation Jerrica/Jem/Rio très bizarre. En effet, Jerrica et Jem sont la même personne mais Rio l’ignore. Cependant, cela ne l’empêche pas d’être très entreprenant avec Jem, voire de l’embrasser. Alors Jerrica est parfois jalouse de son alter ego mais n’en veut pas à Rio qui la trompe à moitié… Compliqué tout ça !

Enfin, Jem et les Hologrammes, c’était aussi toute une gamme de poupées déclinée par Hasbro. Un peu plus grandes que les barbies, elles étaient vendues avec leurs instruments, une cassette audio racontant une histoire et reprenant une ou deux chansons du dessin animé. Il y avait aussi des vêtements supplémentaires vendus séparément, ainsi que d’autres accessoires comme une voiture verte et rose. J’adorais tout ça (je reste une fille malgré tout ;-))

La poupée de Jem était trop comique car elle était celle de Jerrica aussi : pour passe de Jem à Jerrica, il fallait cacher ses cheveux dans un béret^^

Pour finir, petite anecdote : comme j’adorais le show et le concept de l’hologramme qui te transforme en quelqu’un d’autre, un jour j’ai piqué des boucles d’oreille en forme d’étoile à ma mère et je suis allée voir mon père pour qu’il me fabrique les mêmes que Jem, avec les mêmes « pouvoirs ». J’ai été super déçue quand il m’a expliqué que cela n’était malheureusement pas possible : une vraie désillusion 😉

Bonus : Time is running Out de Jem et les Hologrammes

Bonus 2 : « You oughta see the view from here » des Misfits qui a également des paroles terribles  (« Nous nous sentons chez nous à contempler de haut ceux en bas, vous tous, petits gens avec vos rêves si minuscules ! Nous sommes carrément au-dessus de tout ça ! » – « We feel right at home, looking down on those below.. all you little people with your DREEEAMS SOOOO SMALLL – WE ARE TO-TA-LLY A-BOVE IT -ALL!! »)

3 commentaires sur “Nostalgie : Jem et les Hologrammes, Kiss en rose bonbon

  1. Bravo pour le dossier vous avez cartonné.. après le coup des petites figures hologrammes de notre enfances, me voilà peinturluré chez moi, seul, à hurler… JJEEMMMMM JJJEEMM c ‘est le reevveeeuhh OUhouhhheyyeaah
    A très vite! : )

  2. Jem !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! A chaque fois que je vais en soirée glam Rock j’ai une petite pensée pour cette série qui m’a marqué à jamais

  3. pourquoi jerrica a resenti le besoin de créer le perosnnage jem?
    ce n’était pas plus simple pour elle de mener sa vie normalement comme ses soeurs?

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