Chaque automne, c’est le retour de Forza, une année en mode compétition sur circuit et une année en mode monde ouvert plus orienté arcade avec son spin off Horizon. Et cette année est une année faste pour la série car Forza Horizon 4 pousse sa formule encore plus loin.

Voici notre test de Forza Horizon 4…

Beaucoup de fans avaient été un peu déçus lors de l’annonce du terrain de jeu de ce quatrième épisode. Il faut dire que l’Angleterre ne paraissait pas être une destination de rêve. Eh bien, c’est tout le contraire puisque la perfide Albion s’avère être un véritable bonheur pour les yeux avec ses très nombreux environnements. Et bien évidemment, le système de saisons flambant neuf n’y est pas pour rien tant il transcende l’expérience aussi bien visuellement avec ses couleurs et son ambiance mais aussi au niveau du pilotage.

Playground Games signe un quatrième épisode qui reprend, à peu de choses près, les très bonnes idées des épisodes précédents. En effet, les courses et les défis sont quasiment identiques aux précédents épisodes. On retiendra l’apparition de courses de dragsters (pas les plus passionnantes) ainsi que l’implémentation de misions « métiers » qui nous mettront au volant dans des rôles divers (livreur, etc). Rien de transcendant mais on enchaîne toujours les courses avec plaisir.

Le plaisir est même le maître mot de Forza Horizon 4 tant tout semble pensé pour que le joueur (même le plus nul en jeu de courses) s’amuse instantanément. A condition de s’appliquer un peu, on croulera vite sous les récompenses et les bonus, de quoi toujours donner envie au pilote en herbe de continuer à jouer.

Si toutes les qualités d’un Forza Horizon sont toujours présentes, c’est aussi le cas de quelques défauts historiques de la série. Ainsi, le plaisir instantané que procure le jeu est lié à son extrême facilité. Les joueurs les plus exigeants pourront toujours supprimer quelques aides au pilotage pour gagner plus d’influence mais la difficulté du jeu reste assez basse. On regrettera également que certaines grandes villes se montrent toujours aussi désertes en matière de circulation, il y a toujours ce syndrome de villes fantômes. Enfin, on constate par ci par là un peu de clipping mais c’est vraiment pour chicaner.

Techniquement et visuellement, Forza Horizon 4 est très impressionnant. Difficile de croire qu’un monde ouvert de cette taille puisse nous proposer une telle qualité graphique même s’il faudra choisir sur Xbox One X entre 4K/30 fps et 1080p/60 fps.

Le système de saisons qui permet d’enchaîner des courses en hiver, au printemps, en été ou en automne avec une facilité déconcertante est bien sûr la grande nouveauté et s’avère être une pleine réussite. On démarre d’ailleurs le jeu en solo en enchaînant les 4 saisons pendant quelques heures, histoire de bien comprendre le fonctionnement du système avant de rejoindre le monde partagé où l’on côtoiera jusque 72 joueurs dans des saisons qui durent une semaine. En un mois, on enchaîne donc les 4 saisons, ce qui garantit de ne jamais s’ennuyer.

Un petit mot d’ailleurs sur le monde partagé qui est, cette année, une véritable révolution pour la série puisqu’elle lui apporte un côté MMO motorisé assez agréable. On peut organiser des courses contre les autres joueurs ou participer à des événements collaboratifs franchement très réussis. Si dans les précédents épisodes, je passais l’essentiel de mon temps à jouer en solo, ici, j’ai véritablement pris du plaisir à côtoyer d’autres pilotes.

La variété visuelle proposée par l’Angleterre est probablement moins élevée que l’Australie ou les Etats-Unis puisque l’on enchaîne beaucoup de plaines et de prairies, pourtant le système de saisons et le talent des artistes de Playground Games ont réussi à m’impressionner encore plus que sur les précédents épisodes. Ce que l’on perd un peu en variété, on le regagne en émotion et le résultat est tout bonnement bluffant.

Finalement, le plus dur est encore de s’habituer à conduire à gauche.

Conclusion

Forza Horizon 4 ne renouvelle pas fondamentalement le genre qu’il a inventé. On change de décor avec l’Angleterre mais le coeur du jeu reste assez similaire. Pourtant, on ne peut s’empêcher d’enchaîner les courses survitaminées dans des décors splendides. Le système de saisons introduit cette année confère à ce titre encore plus de variétés et de spectacle visuel tout en garantissant aux pilotes une expérience toujours orientée arcade et accessible à tout le monde.

Forza Horizon reste sans aucun doute le champion toute catégorie du plaisir automobile.

Ma Note : 9/10

Forza Horizon 4 est disponible le 2 Octobre en exclusivité sur Xbox One.

2 commentaires sur “[Test] Forza Horizon 4, plus proche encore de la perfection

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