Sorti en 1995 avec Robin Williams, Jumanji gagna assez vite un statut de film culte. Ce n’est donc pas très étonnant qu’une suite/reboot pointe le bout de son nez. Intitulé sobrement Jumanji : Bienvenue dans la Jungle, ce film devait donc tenter de se montrer à la hauteur de son prédécesseur, ce qui n’était pas une mince affaire.

Alors, cette nouvelle mouture moderne a-t-elle su relever le défi ? Mon avis ci-dessous…

L’histoire commence de façon assez similaire au premier Jumanji : le fameux jeu de plateau est offert à un adolescent, sauf que celui-ci ne s’intéresse qu’aux jeux vidéo. Résultat le jeu magique évolue pour se transformer en cartouche de console de jeu, l’adolescent se met à y jouer et disparaît… 20 ans plus tard, quatre adolescents aux personnalités très différentes (le sportif, le nerd, la bimbo et la nerd) tombent sur le jeu au cours d’une retenue et sont aspirés dans son univers sous les traits des avatars qu’ils ont choisis et qui s’avèrent diamétralement opposés à leur personnalité. Leur but : survivre et arriver au bout du jeu pour réintégrer le monde réel.

Je dois avouer être une grande fan du premier Jumanji et remplacer Robin Williams allait être dur : c’est donc avec une certaine appréhension que je me suis lancée dans le visionnage de ce film. Cependant, celle-ci se révéla infondée. En effet, cette suite rend hommage au Jumanji d’origine, avec des clins d’œil voire des références aux personnages du précédent, mais surtout elle parvient à moderniser le concept en intégrant des éléments de notre culture moderne, le jeu vidéo en particulier.

Jumanji : Bienvenue dans la Jungle met les codes du jeu vidéo au coeur du film que ce soit avec la sélection des personnages, chacun possédant des points forts et des faiblesses, l’organisation de l’aventure en niveaux, le système de quête avec des NPC… Bref, les gamers ne sont pas perdus et la vision du jeu vidéo qui en ressort est relativement positive. Bien sûr, le film abuse des clichés du genre (personnage féminin à la Lara Croft, forces et faiblesses un peu sans queue ni tête…) mais s’en joue habilement, rendant le film agréable à visionner.

Il faut dire que la différence entre le physique des avatars et la personnalité des différents adolescents (la bimbo en homme en surpoids, le nerd en The Rock, le sportif en petit sidekick et la nerd en sorte de Lara Croft) ajoute une sacrée dose de comédie, d’autant plus que les acteurs parviennent à très bien jouer sur ce décalage. Perso, j’ai beaucoup aimé la scène où Bethany, alors incarnée par Jack Black, doit faire pipi : dans la plupart des films/livres/D.A. où il y a une transformation d’homme en femme ou vice versa, c’est souvent un point laissé sur le côté 😉

Un autre aspect sympa du film vient du fait que cette fois, on découvre vraiment le monde de Jumanji. Dans le premier, celui-ci s’infiltrait dans notre monde (car à l’époque les effets spéciaux ne permettaient pas de faire plus), mais ici, les personnages sont vraiment transportés dans Jumanji, ce qui nous permet de nous y aventurer nous aussi. Maintenant, je me pose aussi quelques questions : est-ce que celui-ci s’est transformé lorsque le jeu a évolué de jeu de plateau en jeu vidéo rétro ? S’il s’était métamorphosé en jeu actuel, l’univers aurait-il été différent ? Ces interrogations trouveront peut-être des réponses dans la future suite déjà prévue pour 2019.

Conclusion

Malgré de grosses appréhensions, j’ai vraiment bien aimé Jumanji : Bienvenue dans la Jungle qui parvient à moderniser le concept d’origine. Il faut prendre ce film pour ce qu’il est : une comédie sans grand fond, pleine de clichés mais qui marche. En fait, le film parvient à jouer de ces clichés pour en faire une force. Le jeu des acteurs s’avère impeccable et l’humour fait mouche. 

Bref, Jumanji : Bienvenue dans la Jungle apparaît comme un bon exemple de reboot au cœur d’une industrie qui en est pleine et je vous le conseille vivement.

Jumanji : Bienvenue dans la Jungle est disponible dès à présent en DVD, Blu-ray et 4K.

   

 

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