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Depuis quelques temps, je voyais des cosplays d’un personnage de manga au look sympa et comme j’avais repéré ce manga en librairie, j’ai fini par craquer et j’ai acheté Gambling School. Alors, ai-je bien fait ? Ce manga en vaut-il la chandelle ?

Gros succès au Japon ayant déjà enfanté 4 Spin off différents et une série animée, Gambling School nous plonge dans l’univers d’une école pour élèves riches dont les notes et les connaissances ordinaires n’ont que peu d’importance. Non, ici, tout tourne autour de la capacité à gagner aux jeux de hasard car cela démontre des qualités de dirigeant (savoir influencer les gens, être stratège, passer maître en l’art du bluff, etc).

Cependant, pour pimenter la vie scolaire, un système a été mis en place par le conseil des élèves : les 100 élèves ayant le plus de dettes perdent leurs droits et finissent considérés comme des bêtes devant soumission au reste des étudiants (les filles sont appelées Mike, une race de chat, et les garçons Pochi, une race de chien).

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On suit le point de vue de Suzui, un Pochi, qui rencontre une nouvelle élève Yumeko Jabami. Celle-ci paraît douce, gentille et absolument pas au courant du fonctionnement de sa nouvelle école. Or dès son arrivée, elle se fait défier par Mary Saotome qui mène la classe par le bout du nez grâce aux dettes que tout le monde lui doit. Heureusement, Yumeko n’est pas si innocente qu’elle n’y paraît et dévoile rapidement une passion pour les jeux de hasard proche de l’obsession, voire de la folie…

La suite du tome nous fait assister à 3 jeux différents, des variations de jeux classiques. Ainsi le premier est par exemple une variante de pierre/papier/ciseau.
On pourrait se demander quel est l’intérêt de suivre un tel jeu, cependant les auteurs (Toru Naomura au dessin et Homura Kawamoto au scénario) parviennent à nous donner envie de connaître le mot de la fin, surtout qu’au final on découvre bien vite que le hasard n’a que peu de place au sein de cette école… En effet, la triche s’avère l’élément essentiel de chaque partie et le plus important n’est pas le hasard mais de découvrir comment triche son adversaire pour parvenir à le contrer et donc gagner.

Ce postulat est très intéressant et en dit long sur une certaine vision de la société des auteurs, tout comme le personnage de Yumeko. Celle-ci nous est présentée via le regard de Suzui : on ignore tout de ses motivations et sa passion dévorante pour le jeu quelles qu’en soit les conséquences (une dette de plusieurs millions, une mutilation physique, …) n’en devient que plus intrigante. On a envie d’en apprendre plus sur elle.

Enfin, d’un point de vue visuel, j’adhère totalement au style graphique de Toru Naomura et je trouve le character design des différents personnages particulièrement réussi.

Conclusion

Je ne regrette pas d’avoir craqué pour Gambling School. Si le postulat de départ peut sembler un peu classique ou tiré par les cheveux (à vous de voir^^), on finit par se laisser emporter par l’ambiance et les graphismes, surtout qu’au final je suis plutôt joueuse^^. Je vais donc très certainement me laisser tenter par les volumes suivants.

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