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Mon craquage pour l’édition Collector de Persona 5 vous a peut-être mis la puce à l’oreille, mais pour ceux qui ne s’en doutent pas, je suis une grande fan de la série des Persona (même si je dois reconnaître l’avoir découverte sur le tard). J’attendais donc le nouvel opus de la licence d’Atlus, Persona 5, avec une grande impatience. Celle-ci fut-elle récompensée ? La réponse ci-dessous…

Persona 5 reprend la structure des épisodes précédents. Le héros arrive dans une nouvelle école dans une nouvelle ville, doit s’y intégrer en se faisant des amis, en réussissant ses examens, sa vie amoureuse… Mais une autre tâche s’offre vite à lui : purifier le cœur de personnes aux désirs sordides. Pour ce faire, il hérite d’une application sur son téléphone portable qui le transporte dans des palais représentant la vision distordue de la réalité de sa cible – par exemple, un professeur se voit en roi et considère ses élèves en esclaves/souffre douleurs. Bref, le scénario s’avère très intéressant et est doté d’une certaine noirceur, les personnages principaux n’étant pas non plus totalement blancs.

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Pour remettre une personne sur le droit chemin et lui faire confesser ses crimes dans le monde réel, il faut voler le trésor caché au fin fond du palais et gardé par des « Shadows » (Ombres), sorte d’esprits peuplant cet univers parallèle. Accomplir tout cela seul s’avérerait vite compliqué, donc notre héro recrute au fur et à mesure des alliés pour l’aider, formant un groupe de voleurs spécialisé dans le « vol de coeur ».

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Persona 5 nous demande donc de jongler entre toutes ces activités, celles de la vie quotidienne et celles liées à notre activité de gentleman cambrioleur. Chaque jour, nous avons le choix de faire ce qui nous plaît de notre vie de lycéen habitant à Tokyo, même si bien sûr certaines activités ont des dates butoirs : l’invasion de palais doit se faire avant une certaine limite au risque de se prendre un petit game over sympathique. Vu l’importance des palais, on pourrait avoir l’impression qu’eux seuls comptent et vouloir les rusher, cependant la routine quotidienne s’avère vite tout aussi importante et choisir entre infiltrer un palais, aller étudier à la bibliothèque ou encore passer du temps avec untel ou untel devient vite un choix cornélien

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En effet, Persona 5 reste un J-RPG et développer les caractéristiques de son personnage revêt vite une grande importance. Si les combats avec les Shadows lors des invasions des palais permettent d’augmenter son niveau et donc ses points de vie et de mana, la plupart des autres caractéristiques (Connaissance, Témérité, Charisme, Gentillesse, Maîtrise) se développent dans la vie de tous les jours par le biais de diverses activités : étudier ou bien répondre en classe augmente la connaissance, faire tel petit boulot va accroître votre maîtrise et vos finances, aller au cinéma voir tel film est bénéfique pour votre gentillesse, etc.

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Mais pourquoi perdre son temps dans ces activités si cela n’influe pas sur notre niveau ? A vrai dire, ces caractéristiques s’avèrent nécessaires pour développer vos relations avec d’autres personnages que ce soit des membres directs du groupe de voleur ou d’autres personnes qui vont se révéler utiles.

En effet, pour se lier avec certaines d’entre elles ou pour passer un certain cap dans la relation d’amitié (et même la faire évoluer en relation amoureuse), il faut avoir un certain niveau dans différentes caractéristiques : impossible de parler avec un personnage donné si on n’a pas un minimum de courage ou de connaissance… Cela peut se montrer quelque peu frustrant mais aussi très motivant : on va vouloir passer plus de temps à étudier juste dans le but d’augmenter notre connaissance pour pouvoir parler à telle fille ! Mais attention à ne pas se perdre et oublier les palais ! Perso, j’adore surtout quand on connait le système de relation avec les personnages.

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Celui-ci se découpe en 10 paliers. Pour passer au palier suivant, il faut passer du temps avec la personne (et voilà une autre activité qu’il va falloir prendre en compte dans notre agenda de ministre). Parfois, l’interaction reste simple mais à d’autres moments, il faut intervenir, choisir les bons dialogues pour que la relation s’approfondisse et en apprendre plus sur le personnage.

Pour moi, cette seule partie du je suffirait à mon bonheur (après tout, j’aime les visual novels) surtout que les personnages ont un charisme fou et des personnalités intéressantes, mais pour motiver les plus récalcitrants, les développeurs offrent des « pouvoirs » spéciaux à certains paliers : untel viendra à votre aide durant telle phase de combat, untel vous offre un discount sur les produits de sa boutique… Autre élément important acquis via ce système de relation : le gain d’expérience bonus lors de la création de Persona.

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Les Persona, pour ceux qui ne connaissent pas la série, sont ces sortes d’esprits/invocations dont nos héros se servent lors des combats. En effet, s’ils disposent d’armes de mêlée et à feu, l’utilisation de sorts doit passer par les Persona. Nos compagnons se voient limités à une seule fixe tandis que le héros principal peut en transporter plusieurs à la fois et en changer durant les combats, ce qui se montre vite indispensable pour exploiter au mieux les faiblesses de nos adversaires, les shadows.

Celles-ci s’apparentent à des persona ayant oublié leur vraie nature et si l’on parvient à les mettre en situation de « braquage », la possibilité s’offre alors de leur soutirer de l’argent, un objet ou encore de les faire rejoindre nos autres persona. S’ensuit alors un petit dialogue où il faudra réussir à les convaincre. 

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Ce système est assez addictif car il fait appel à notre envie de collection, surtout qu’on peut ensuite fusionner des persona entre elles pour en créer d’autres plus puissantes ou ainsi regrouper différents types de sorts pour se montrer le plus polyvalent possible. En effet, lors des combats, il faut donc savoir quelle stratégie utiliser suivant l’ennemi auquel on fait face. L’analyse de ses forces et faiblesses est capitale pour éviter de lui lancer une attaque (physique ou magique) qui se verrait bloquée ou, pire, retournée contre nous. Les affrontements qui se jouent au tour par tour requièrent donc une certaine stratégie, et une bonne connaissance de ses alliés, ses ennemis et ses persona. 

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Graphiquement, je trouve le design de Persona 5 très réussi (je suis une fan de japanimation après tout^^) et on reconnaît bien la ville de Tokyo et son ambiance. Néanmoins je dois avouer que techniquement on sent que le jeu est sorti sur PS3 en plus de la PS4. Les menus me sont apparus un peu « dans tous les sens » et l’interface aurait mérité d’être plus claire.

Ce qui aurait été vraiment chouette serait de l’avoir sorti sur PS Vita et de permettre le cross play car ce jeu demande un temps fou avant de le finir (60h en se dépêchant, beaucoup plus si comme moi vous aimez prendre votre temps) et il est parfois difficile de s’arrêter en plein action.

Conclusion

Persona 5 se montre un digne successeur de la licence, surtout pour les 20 ans de celle-ci. Il nous met dans l’un peau d’un lycéen japonais et nous fait vivre sa vie. On se retrouve ainsi avec un jeu de simulation de vie quotidienne avec une vraie dimension J-RPG et ces deux éléments se marient étonnamment bien.

Personnellement, j’adore gérer les activités de mon personnage : optimiser son calendrier devient un vrai challenge et un défi très intéressant, tisser des liens plus forts avec les autres personnages s’avère passionnant tant chacun bénéficie d’une vraie profondeur et les palais offrent des combats stratégiques à souhait permettant d’étoffer sa collection de Persona. Le tout mixé dans un scénario profond explorant les désirs sordides des hommes et leurs dérives.

Bref, j’ai adoré Persona 5 et je ne peux que vous le conseiller !

Ma Note : 9/10

Persona 5 est disponible sur PS3 et PS4 en édition normale, day one et collector (voir notre déballage de celle-ci ici). 
Attention le jeu est en anglais/Japonais sous titré anglais.

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