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Batman Arkham Knight est le dernier volet de la trilogie Batman développée par Rocksteady (Batman Arkham Origins ne comptant pas vraiment puisqu’il s’agit d’une préquel faite par un autre studio). Cette conclusion est-elle donc à la hauteur du reste de la saga ?

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L’histoire de Batman Arkham Knight reprend après celle de l’épisode précédent (Arkham City). Cette fois-ci, c’est l’Épouvantail qui force à évacuer la ville de tous ses habitants (rendant ainsi la tâche plus facile aux développeurs pour l’animer), mais celui-ci est aidé par le mystérieux « Arkham Knight ». Batman va donc devoir sauver la ville d’un gaz mortel, tout en découvrant l’identité de ce nouveau venu mais aussi **attention spoiler pour ceux n’ayant pas fini l’épisode précédent** en livrant une lutte interne et psychologique contre le Joker.

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En plus de cette trame principale, des quêtes secondaires font intervenir d’autres personnages récurrents de l’univers de Batman (Double-Face, le Pingouin, Enigma, Catwoman, Nightwing…), histoire de faire plaisir aux fans de l’homme chauve-souris, surtout que c’est dans ces missions qu’il devient possible d’incarner certains alliés de Batman. Ainsi lors des combats, on passe de Batman à Catwoman lors d’un double TakeDown pour continuer à en découdre dans la peau de la belle. On regrette d’ailleurs que ces missions et « échanges » soient si limités et épisodiques, surtout en comparaison de ce qui était possible dans Arkham City…

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Mais revenons-en au scénario principal. Celui-ci est sympathique mais relativement prévisible : on devine assez vite l’identité du fameux Arkham Knight et l’Épouvantail est un peu trop absent pour vraiment être intéressant. Ce qui m’a le plus enthousiasmé, ce sont les « interactions » avec le Joker : ce personnage est juste grandiose. Quant à la fin, elle nous laisse sur notre faim (Ahah), je m’attendais à un final plus éclatant pour ce dernier épisode.

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Enfin, je ne peux m’empêcher de dire quelques mots sur le traitement des personnages féminins dans cet opus… En effet, à part Harley Quinn, toutes les femmes sont reléguées au rôle de demoiselles en détresse. Ivy est capturée dès les premières minutes (bon peut-être un peu plus) du jeu et se laisse complètement faire, ce qui est loin de lui ressembler. Catwoman se fait enlever par Enigma et passe toutes ses missions secondaires à attendre que Batman l’aide. Oracle se fait elle aussi kidnapper, mais par l’épouvantail… Bref, les personnages féminins servent à mettre en valeur Batman, ce qui est quand même dommage quand on connaît leur potentiel…

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A part ça, on ne change pas une recette qui gagne et les points forts des jeux précédents se retrouvent ici, en particulier les combats. Une vraie chorégraphie se joue devant nous et Batman virevolte d’un ennemi à l’autre. Au début du jeu, cela se fait très aisément mais au fur et à mesure de notre progression, les ennemis gagnent en puissance et nous obligent ainsi à mettre en place diverses stratégies.

Des medics font ainsi leur apparition, soignant leurs alliés inconscients, ce qui nous oblige à les mettre hors d’état de nuire en premier. D’autres gardes utilisent des drones volants que l’on pourra hacker pour les rendre aveugle ou pour en prendre le contrôle. On ne peut pas attaquer directement des adversaires munis d’armes électrifiées sous peine de se voir électrocuté. Il est également à présent possible d’utiliser des éléments du décor ou certaines armes pour attaquer… Bref, beaucoup de possibilités différentes avec lesquelles il faut savoir compter pour venir à bout de nos adversaires.

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La grosse nouveauté de ce jeu, annoncée en grande pompe est l’arrivée de la Batmobile, la fameuse voiture de Batman. Rocksteady a choisi de lui donner un look plus proche des films de Christopher Nolan que de ceux de Tim Burton et l’on comprend vite pourquoi : cette Batmobile est en fait un Tank !

En effet, si on peut l’utiliser pour se déplacer dans un Gotham très bien modélisé (à noter qu’il est souvent plus rapide de passer par la voie des airs), sa véritable utilité est en fait de servir de véritable char d’assaut. Et c’est là qu’une chouette nouveauté devient une fausse bonne idée : les développeurs étaient tellement enthousiastes qu’ils ont décidé de nous obliger à utiliser la Batmobile à outrance, certaines utilisations étant à la limite de l’absurde.

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Ainsi, s’il est tout à fait légitime d’utiliser sa puissance de feu pour casser une porte ou prendre à revers certains ennemis via son système télécommandé, en faire un élément clé dans des missions à l’intérieur de bâtiments frôle le ridicule : en mode Tank la batmobile s’accroche via un treuil pour descendre ou monter à divers niveaux… Autre exemple : les énigmes d’Enigma pour sauver Catwoman deviennent des courses de voiture, en quoi est-ce une énigme ?!

Enfin, Gotham se voit envahie de drones (donc des robots, comme ça quand ils explosent sous les feux du Batank, personne n’est tué, respectant ainsi le code du Chevalier Noir, même si lorsqu’on roule à fond dans la ville je ne comprends toujours pas comment on fait pour ne pas tuer les gens sur lesquels on roule…), nous obligeant à les attaquer avec notre Batank mais certains sont tellement cuirassés qu’on ne peut les exploser qu’en les attaquant par derrière, ce qui donne lieu à des séances de fufu en Tank… Personnellement, je trouve ça assez ridicule…

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Bref, la Batmobile est un élément iconique de Batman,  mais ce n’était pas une raison pour nous obliger à la jouer jusqu’à l’écœurement, la tournant preque en dérision… 

Tout cela est bien dommage, surtout que Batman Arkham Knight offre au joueur un Gotham somptueux à explorer : plus grand, plus vaste et vraiment bien modélisé. Or, en roulant à toute allure, on perd également un peu de vue cet aspect. La ville est vraiment belle, enfin, plus exactement, rend parfaitement une ambiance qui sied à l’univers de Batman. C’est également le cas pour les personnages tous superbement modélisés : chapeau bas en particulier pour l’Épouvantail, particulièrement réussi à mon goût.

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Conclusion

Batman Arkham Knight est le digne successeur des deux épisodes précédents : les développeurs ont repris les recettes gagnantes tout en les peaufinant pour obtenir un bon jeu.

Malheureusement, la grosse nouveauté qui devait tout casser et faire de cet opus final une tuerie, la Batmobile, se transforme en fausse bonne idée, rendant le jeu quelque peu indigeste. Ajouter à cela une histoire sympa mais manquant d’une vraie originalité et surtout d’une fin enthousiasmante, et l’on n’obtient qu’un bon jeu et non pas l’épisode final tant attendu…

Bref, je me suis amusée avec Batman Arkham Knight, incarner Batman étant toujours aussi fun, mais j’en suis ressortie avec une impression de trop peu…sauf pour la batmobile.

Ma note : 7,5/10

Batman Arkham Knight est disponible sur PS4 et Xbox One, et bientôt sur PC. 

 

Un commentaire sur “[Test] Batman Arkham Knight, World of Batanks

  1. Hello,
    Je n’ai pas encore joué, comme les deux précédents je le ferai plus tard. Je ne savais pas que la batmobile était autant jouable, ça ne donne pas très envie, du moins pour moi. J’avais bien apprécié le deux, à voir si le trois me convaincra également. Dommage pour les perso secondaires, les femmes quoi!, qui apparemment, dans cet opus, ne savent que se mettre dans la mouise :/

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