assassin's creed chronicles china,test,avis

Peu après l’annonce de sa trilogie alternative nommée Chronicles, Ubisoft nous propose le premier épisode de ce spin off de la série Assassin’s Creed. Pensé comme un plat d’accompagnement pour satisfaire les fans en attendant le prochain épisode majeur qui s’appellerait donc finalement Syndicate et dont on en saura enfin plus ce mardi, Chronicles transforme de fond en comble la licence Assassin’s Creed pour la transformer en simili jeu de plate-forme 2,5D avec de gros morceaux d’infiltration. La recette prendra-t-elle ?

La vague des jeux indépendants donne des idées aux gros éditeurs et Ubisoft a déjà testé avec un certain succès ce format alternatif avec les plutôt sympas Child of Light et Soldats Inconnus. Mais cette fois, c’est leur licence AAA la plus juteuse qui passe à la moulinette du jeu « comme les indés ».

Chronicles en profite donc pour liquider tous les éléments de gameplay que l’on aime dans la série des Assassin’s Creed pour proposer un jeu tout en 2D (avec un petit effet de profondeur) mélangeant de la plate-forme et de l’infiltration emballé par une histoire peu développée et qui a du mal à véritablement s’intégrer dans la saga AC.

assassin's creed chronicles china,test,avis

C’est amusant de constater qu’avec son petit côté Prince of Persia à l’ancienne, Chronicles ramène Assassin’s Creed à ses sources. A l’origine, le premier épisode d’Assassin’s Creed était pensé comme une nouvelle itération de la célèbre série avec un Prince et des Perses avant de devenir une licence à part entière qui s’est vite transformée en licence iconique pour Ubisoft. Et maintenant, hop, machine arrière, on reprend un gameplay à la Prince of Persia pour l’intégrer dans la licence Assassin’s Creed. Comme quoi, le processus créatif dans le jeu-vidéo est un éternel recommencement.

 assassin's creed chronicles china,test,avis

La première chose qui attire l’œil dans AC Chronicles China, c’est l’aspect graphique assez original avec ses effets de peinture pas encore sèche, un peu comme si le peintre avait juste fini sa toile. Ce n’est pas forcément ma tasse de thé mais il faut reconnaitre qu’Ubisoft propose une véritable identité visuelle à son spin off.

Le scénario paraissait intéressant puisque l’on incarne Shao Jun, une assassine chinoise (comme le titre l’indique) qui entend bien libérer la confrérie des assassins du joug des templiers avec l’aide d’un certain Ezio. Malheureusement, ce potentiel n’est pas exploité puisque l’histoire se limite à quelques intermèdes entre les niveaux où l’histoire progresse à grand coup de monologues monotones. Dommage.

 assassin's creed chronicles china,test,avis

Le gameplay se montre un peu plus inspiré puisque notre assassine virevolte dans tous les sens tout en essayant d’éviter au mieux les gardes adverses. Et vous aurez tout intérêt à les éviter, d’abord parce que le jeu vous récompense si vous passez inaperçu mais surtout parce que le système de combat ne se montre pas très inspiré. Dès qu’il y a plus de deux gardes sur vous, faites vos prières car le timing de vos attaques/défense devra être parfait.

Le combat ne devra donc être utilisé qu’en dernier recourt et je conseille de tout faire pour avancer dans le niveau sans se faire repérer. Comme les niveaux sont découpés en une multitude de sous-niveaux, il ne faut jamais recommencer bien en arrière quand on meurt, ce qui encourage à privilégier l’infiltration par-dessus tout.

assassin's creed chronicles china,test,avis

Et les moyens pour progresser au nez et à la barbe des gardes sont nombreux : coup de sifflet, pétard, couteaux de lancer, etc. En plus, le cône « d’alertabilité » des gardes est clairement affiché à l’écran, donc il est assez simple de préparer son plan d’approche afin de se faufiler au milieu de ces gardes qui ont la réactivité d’une taupe aveuglée par le soleil. Mais comme je le disais plus haut, une fois l’alarme déclenchée, faites vos prières. Ce qui en dit long sur les taupes…

 assassin's creed chronicles china,test,avis

Conclusion

Assassin’s Creed Chronicles : China est un spin off intéressant qui offre une durée de vie tout à fait correcte (une petite dizaine d’heures de jeu) au vu de son prix raisonnable (+/- 10 euros). Le gameplay se montre bien équilibré tout en n’inventant pas grand-chose tandis que le scénario peine à retenir notre attention.

Ce jeu se réserve avant tout aux fans les plus hardcores de l’univers Assassin’s Creed ou aux curieux qui se demandent bien ce qu’un Assassin’s Creed en 2D (et il est vrai quelques effets de profondeur) peut donner. Voilà donc un premier épisode Chronicles plutôt honnête et bon marché mais qui ne tirera pas son épingle du jeu au milieu de la jungle des titres de ce genre actuellement disponibles.

Ma Note : 7/10

Assassin’s Creed Chronicles : China est disponible en téléchargement sur PS4, Xbox One et PC.

2 commentaires sur “[Test] Assassin’s Creed Chronicles China, la confrérie à l’assaut de l’Asie

  1. Hello, rien à voir mais des nouvelles du concours DA Inquisition lancé le 1er avril dernier (sauf si c’était un poisson :))?

  2. Merci pour ce test.
    Je n’y ai pas joué encore, ni acheté d’ailleurs mais je voudrais bien goûter à la sauce 2D en mode assassin. Le perso m’attire assez ainsi que les décors. Maintenant j’ai peur d’être un poil déçue mais je pense l’acheter pour me rendre compte du résultat et peut-être être surprise !
    Stelle

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *