castelvania,castelvania lords of shadow,castevania lords of shadow 2,konami,test

A sa sortie, Castlevania Lords of Shadow premier du nom avait surpris en redonnant un bon coup de fouet à la légendaire franchise. C’est donc tout naturellement que plusieurs suites furent mises en chantier dont voici la plus attendue – par moi en tous cas – car elle nous permet d’incarner Dracula et non pas la tueuse un chasseur de vampires comme c’est souvent le cas^^ (désolée, en ce moment je meurs d’envie de regarder Buffy et cela transparaît ici… mais je m’égare)…

Lords of Shadow 2 reprend plusieurs siècles après la fin du premier (et même de sa suite sur 3DS). Attention, si vous n’avez pas joué au précédent, la suite de cet article va vous spoiler sa conclusion. On a même une chouette petite intro au début du jeu histoire de ne pas s’y perdre. Après avoir vaincu le prince des ténèbres, Belmont se vit damné à son tour pour devenir Dracula. Sa descendance se ligua contre lui et parvint à l’affaiblir suffisamment pour le faire entrer en état d’hibernation pour plusieurs siècles.

Satan veut maintenant profiter de cet état de faiblesse pour reconquérir le monde et faire de Dracula sa marionnette. Mais ce dernier sort de sa torpeur et est bien décidé à ne pas se laisser faire malgré une certaine décrépitude. Le jeu s’ouvre donc sur un Dracula plutôt faiblard et il va falloir lui redonner un peu de peps si l’on veut repousser Satan et ses sbires.

castelvania,castelvania lords of shadow,castevania lords of shadow 2,konami,test

Si vous avez été attentif à ce petit résumé, vous aurez noté la mention de « plusieurs siècles » : Et oui, Castlevania Lords of Shadow 2 se déroule dans un futur plus ou moins proche ! Cela peut surprendre un peu, cependant, le design de la ville (bâtie sur le château de Dracula) reste assez gothique et l’on se voit souvent transporté dans notre bon vieux château, ainsi on garde quelques marques. Ce choix assez audacieux (Castlevania reste une franchise où l’on pense se retrouver dans une ambiance médiévale gothique) pourra plaire ou non. J’avoue que j’aurais préféré rester dans un univers plus médiéval, mais c’est aussi parce que je suis une fan de fantasy 😉

castelvania,castelvania lords of shadow,castevania lords of shadow 2,konami,test

Ce scénario permet également d’incarner non pas un personnage surpuissant mais un vampire qui doit regagner ses pouvoirs petit à petit. On commence donc avec les bases : un fouet, enfin pas tout à fait, car on ne joue pas un chasseur de vampire mais Dracula qui utilise « son » sang (je mets des guillemets car on a tendance à le prendre à autrui ;-)) pour créer une sorte de fouet. Par la suite, on débloquera des armes secondaires : une épée qui rend de la vie et des poings de feu assez costauds et surtout indispensables pour casser la garde de certains ennemis. 

Plus on utilise une attaque, plus celle-ci se développe jusqu’à pouvoir être upradée contre quelques points d’expériences. Ainsi chaque arme dispose d’un arbre de compétences à déverrouiller et à améliorer. Lorsque l’on atteint un certain niveau de puissance dans l’une des armes, on peut augmenter son niveau de maîtrise.

castelvania,castelvania lords of shadow,castevania lords of shadow 2,konami,test

On peut donc personnaliser son style de combat un tant soit peu en choisissant quelles techniques privilégier, les combats étant assez sympas  et techniques. En effet,  les combos sont variés mais surtout les jauges pour utiliser nos deux armes secondaires ne se remplissent qu’en enchaînant les coups sans se faire blesser soi-même : l’esquive et la parade s’avèrent donc extrêmement importantes. 

En dehors des combats, Dracula pourra se transformer en rat ou plutôt en meute de rats pour se faufiler dans les conduits d’aération, posséder des ennemis pour déverrouiller des portes ou encore envoyer des nuées de chauves-souris pour distraire des gardes. Ces pouvoirs servent surtout lors de phases « d’infiltration » : des gardes trop forts pour nous nous barrent la route et il faut trouver la bonne solution pour passer, cette solution se résumant souvent à l’utilisation du bon pouvoir… Ces phases ne sont pas très intéressantes et on se demande sincèrement pourquoi on ne peut pas simplement les tuer une fois redevenu bien puissant…

castelvania,castelvania lords of shadow,castevania lords of shadow 2,konami,test

De même, les séquences d’utilisation de certains pouvoirs (transformation en rat, envoi des chauves-souris, utilisation du pendentif pour retourner à notre château…) sont un peu longues à force et font un peu trop penser à des temps de chargement cachés.

Visuellement, on sent que ce n’est pas de la next-gen mais le jeu a un certain cachet, surtout pour la partie plus ancienne (le château) où l’on retrouve plus l’univers de Castlevania. 

Conclusion

Castlevania Lords of Shadow 2 tente de se montrer différent de son prédécesseur en optant pour une époque moderne et en ajoutant de nouveaux éléments d’infiltration. Ces derniers s’avèrent assez dispensables et le choix de la modernité pourra déplaire à certains.

Cependant, le jeu jouit d’une identité visuelle et sonore assez riche et propose des combats variés et techniques, ce qui donne envie de continuer l’aventure.
Et puis, on incarne Dracula, ce qui est pour moi un gros atout 😉

Castlevania Lords of Shadow 2 est disponible sur PS3, XBox360 et PC.

Ma note : 7,5/10

  

6 commentaires sur “[Test] Castlevania, Lords of Shadow 2 : Dracula sort les crocs !

  1. Ce castelvania est fabuleux, le gameplay est énorme, les graphs sont ultra beaux et permettent d’entrer dans le monde gothique de castelvania et son château, les musiques sont hypers belles et le scénario se laisse bien suivre.En un mot génial 🙂

  2. Il n’y a pas d’adaptations next-gen prévues pour l’instant.
    Peut-être se décideront-ils à le faire si le jeu se vend très bien ?

  3. Ce jeu a eu le mérite de remettre la série Castlevania sur le devant de la scène sur 3D mais je trouve tout de même qu’il rate un peu le coche. Vraiment des gros problèmes de répétition selon moi. De plus, il manque un peu d’originalité et de personnalité, et emprunte trop aux anciens jeux à mon goût.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *